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mardi 30 juin 2009

La proposition d'autonomie, une solution "pragmatique et moderne" de la question du Sahara (Juriste français)

L'initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud permet la résolution de manière "pragmatique et moderne" de la question du Sahara, tout en se référant au principe d'autodétermination et aux dispositions de la Charte des Nations Unies, a estimé lundi à Paris le Doyen Michel de Guillenchmidt, Professeur à l'Université Paris Descartes.


"A bien des égards, l'offre faite par le Maroc aux Nations Unies constitue un projet moderne, qui se fonde sur l'idée que le thème de l'indépendance (..) est dépassé, en raison notamment de la mondialisation, de l'internationalisation des économies et de l'ampleur des circulations des personnes dans l'ensemble de la planète", a soutenu M. de Guillenchmidt, qui s'exprimait lors de la cérémonie d'ouverture d'un colloque sur le thème: "Le développement politique, social et économique du Maroc. Réalisations (1999-2009) et perspectives".

Démontrant le caractère désuet et anachronique de l'option d'indépendance, ce juriste français a souligné que de nombreux Etats, regardés comme unitaires, se sont orientés chacun à sa manière mais avec un même but de décentralisation, vers des systèmes fédéraux ou qui se rapprochent des régimes fédéraux.

Il en a ainsi été notamment le cas de l'Italie après la seconde guerre mondiale, de l'Espagne de l'après Franco, mais aussi du Royaume Uni, suite au rétablissement des parlements écossais, en 1997, gallois et d'Irlande du nord en 1998, a-t-il rappelé, faisant remarquer que la France, Etat unitaire par excellence, infléchit ses principes, dans les dossiers concernant la Nouvelle Calédonie et la Polynésie.

Le doyen Michel de Guillenchmidt a formé le vœu de voir "le polisario et derrière lui, l'Algérie - qui a sans doute bien autre chose à faire que d'user de ses forces dans le conflit absurde qu'elle a engagé avec le Royaume voisin - saisir l'occasion" qu'offre l'initiative marocaine d'autonomie.

"Au-delà des deux Etats, tout le monde y gagnerait", avec l'initiative d'autonomie, a-t-il assuré, observant que le projet de partition du Sahara marocain "n'est pas seulement une séquelle de la guerre froide, mais aussi l'héritage d'une certaine vision hégémonique" de l'Algérie.

Soulignant l'affaiblissement des thèses favorables aux séparatistes constaté au sein des Nations Unies, il a rappelé que l'ancien envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Peter Van Walsum, avait conclu que l'indépendance du Sahara "n'est pas une option réaliste" et appelé au "réalisme et au compromis".

La proposition d'autonomie représente un "projet précis et avancé" et consiste à conférer aux provinces du Sud un statut "véritablement très proche de celui d'un Etat fédéré", a conclu Michel de Guillenchmidt, également conseiller d'Etat honoraire.

Ce colloque organisé au Sénat français se tient sous le Haut Patronage du Président français Nicolas Sarkozy, et à l'initiative du Centre de droit international, européen et comparé (CEDIEC) de la faculté de droit (Université Paris Descartes) et de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG).

"Le Haut Patronage du Président Sarkozy est un témoignage très fort de l'amitié qui lie la France et le Maroc, mais aussi de l'intérêt du Chef de l'Etat français pour la rive sud de la Méditerranée", a déclaré à la presse le Directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques, Charles Saint-Prot, indiquant que cette rencontre se fixe pour objectif "de revenir sur les réalisations qu'a connues le Royaume depuis l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI".

Pour sa part, le Président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat, Christian Cambon, a mis en exergue les relations "fortes et anciennes" qui unissent les deux pays, saluant les réformes mises en œuvre sous l'impulsion de SM le Roi pour assurer le développement politique, social et économique du Royaume.

"Dans tous les domaines, force est de constater que des avancées particulièrement importantes ont été réalisées et les perspectives d'avenir sont tout à fait encourageantes", a-t-il fait observer, soulignant la volonté du groupe d'amitié, l'un des groupes les plus importants au Sénat, de soutenir et d'accompagner la politique conduite par le Maroc et de renforcer davantage les relations qui unissent les deux pays.

La voie est ouverte pour la tenue de la première réunion informelle (Ross)

La voie est ouverte pour la tenue de la première réunion informelle (Ross)


Après des discussions successives à Alger, Tindouf, Nouakchott et Rabat, la voie est maintenant ouverte à la première réunion informelle dont la date et le lieu seront fixés bientôt, a déclaré lundi à Rabat, M. Christopher Ross, envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara.
"Je suis optimiste quant à cette première rencontre informelle qui, j'en suis sûr, apportera une contribution importante à la recherche d'une résolution du conflit qui dure déjà depuis trop longtemps et qui entrave le travail qui doit être fait au niveau de l'intégration régionale", a ajouté M. Ross lors d'un point de presse à l'issue d'un entretien avec le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taïb Fassi Fihri.
Selon l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, "cette deuxième tournée dans la région a pour but l'application de la dernière résolution du Conseil de sécurité, la prise en compte du résultat du processus de négociations jusqu'à présent et la préparation des réunions informelles dont le conseil de sécurité a entériné la tenue pour préparer une cinquième session de négociations".
Cette entrevue s'est déroulée en présence de MM. Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des Etudes et de la Documentation, Mohamed Loulichki, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies et Nasser Bourita, ambassadeur, directeur général des relations multilatérales et de la coopération globale au ministère des affaires étrangères et de la coopération.
M. Christopher Ross était arrivé samedi après-midi au Maroc, dans le cadre d'une tournée dans la région.

l’heure de vérité a sonné pour les bourreaux du Polisario

l’heure de vérité a sonné pour les bourreaux du Polisario

Les poursuites judiciaires contre des séparatistes remplissent les conditions pour être traitées par la justice espagnole
La plainte pour "génocide" contre des responsables du "Polisario", examinée actuellement par l'Audience nationale espagnole, "remplit toutes les conditions requises pour être prise en considération par la justice espagnole", a indiqué José Manuel Romero Gonzalez, l'avocat chargé de ce dossier lors d'une rencontre, lundi à Madrid, avec la presse.
La plainte contre le "Polisario" a été déposée le 14 décembre 2007 par L'Association sahraouie de défense des droits de l'homme (ASADEDH), Houcine Bida, président de l'association Pasverte et Dahi Aguai, président de l'Association des portés disparus du polisario, deux des victimes des violations des droits de l'homme perpétrées par le "Polisario".
Dans le cas de la plainte pour "génocide" déposée contre le "Polisario", la majorité des victimes et des personnes portées disparues "détenaient la nationalité espagnole" au moment où elles ont été la cible de violations graves des droits de l'homme dans les geôles du "Polisario", a-t-il expliqué, ajoutant que certains responsables de ces actes "ont séjourné pour une période déterminée en Espagne ou se trouvent actuellement sur le territoire espagnol".
"La seule question qui reste à vérifier est de savoir si les faits recueillis dans la plainte ont fait ou pas l'objet d'une enquête ou d'un procès en Algérie", a relevé l'avocat espagnol, notant qu'il s'agit justement de "l'objectif de la commission rogatoire délivrée par l'Audience nationale auprès des autorités judiciaires de ce pays".
Cette plainte contre le "Polisario" a été appuyée par des dossiers médicaux rédigés par des experts internationaux, qui ont constaté l'état physique et psychique des victimes, dont 76 cas uniquement à Laâyoune.
Après le dépôt de cette plainte, le "Polisario" avait rappelé d'urgence ses représentants à Madrid et à Las Palmas, Brahim Ghali et Luchaa Obeid, par crainte de les voir arrêtés par les autorités judiciaires espagnoles.

lundi 29 juin 2009

révérend américain ; l'autonomie est "une solution privilégiée

L'autonomie est "une solution privilégiée" pour résoudre définitivement la question du Sahara (révérend américain)

"Cette proposition, qui pose les jalons d'une solution durable pour la question du Sahara, peut servir de modèle pour le règlement d'autres conflits dans le monde", a déclaré à la presse le révérend Cizik, également président de l'Association américaine "The New Evangelikals", au terme de sa visite de trois jours dans la région de Oued-Eddahab-Lagouira.

Après avoir rappelé que "les précédentes options (proposées) pour résoudre cette question se sont avérées irréalisables", il a noté que "l'option d'autonomie est une solution réaliste où tout le monde gagne. Elle est d'autant plus intéressante qu'elle permet de résoudre des questions humanitaires et de réunir les familles sahraouies".

Le révérend Cizik, également rattaché à l'Institut pour une société ouverte (Open Society Institute) de George Soras a, par ailleurs, mis en relief les efforts déployés pour réaliser le développement durable dans les provinces du sud du Royaume, mettant l'accent sur le rôle des autorités locales, des élus et de la société civile dans cette dynamique de développement local.

Il s'est félicité également des avancées réalisées au Maroc dans différents domaines à la faveur des réformes engagées au cours des dernières années, notant que "ces réformes ont fait du Maroc un modèle pour les pays en développement".

De son côté, le président de l'Association américaine "Caravane de l'amitié", M. Kirtley Timothy Michael a affirmé que le Maroc a fait une "offre très courageuse pour aller de l'avant dans la résolution définitive du dossier du Sahara".

Au cours de leur séjour à Dakhla, MM. Cizik et Kirtley ont tenu une série de réunions, notamment avec le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar, des élus et des acteurs de la société civile.

une marche de Dakhla à Tanger

Un jeune marocain entame à Dakhla une marche sous le signe de la citoyenneté au service du développement
Le président de l'association "le citoyen marocain", basée aux Etats-Unis d'Amérique, le marocain Salmane Belayachi, a entamé dimanche soir à Dakhla un voyage à pied sous le signe de la citoyenneté au service de développement.

M. Belayachi (26 ans) ambitionne, à travers cette marche symbolique qui devrait l'amener à Tanger en passant par plusieurs villes de Royaume, "d'inciter les citoyens à prendre des engagements, personnelles et libres, en matière de développement et à mobiliser leurs capacités pour consacrer les valeurs de patriotisme et de citoyenneté".

A chaque étape de ce périple, M. Belayachi proposera au public un cahier qu'il a baptisé "le contrat avec mon pays" dans lequel les citoyens co-signent des actions de citoyenneté qu'ils s'engagent à mener à l'échelle de leur ville et de leur région ou de leur patrie.

Dans une déclaration à la presse, M. Belayachi, a expliqué que l'idée de ce voyage est "d'attirer l'attention sur l'importance de la dynamique du groupe au sein de la société, de sensibiliser les citoyens à leurs responsabilités envers leur pays et de donner à la citoyenneté son sens concret et authentique".

Il a précisé que cette initiative est basée sur une théorie baptisée "effet dominant de développement humain" qui considère la citoyenneté comme "moyen et base de tout processus de développement".

"Le développement, a-t-il soutenu, se base sur la citoyenneté agissante des individus et sur leur volonté de conjuguer les efforts et de faire preuve de créativité dans l'action afin de transcender les obstacles et relever les défis de développement avec courage, optimisme et abnégation".

Après avoir indiqué que le Maroc dispose "d'un énorme potentiel humain", M. Belayachi a noté que tous les citoyens sont appelés à participer à l'édification de leur pays avec enthousiasme, ambition et engagement responsable, ajoutant que "l'avenir de notre pays est entre nos mains".

semi-marathon international de Dakhla

thletisme-3ème semi-marathon international de Dakhla: victoire du marocain Abdelaziz Mouazize et de la Kenyane Lydia Mathati

Les athlètes marocain Abdelaziz Mouazize et kenyane Lydia Mathati ont remporté la 3ème édition du semi-marathon international de la ville de Dakhla, organisée dimanche sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Mouazize, sociétaire du club sportif d'Ifrane, a parcouru les 21 km de l'épreuve en 1h 02mn 15 sec, devançant le Kenyan Kibit Samey (1h 02:34) et le Marocain Hajji Abderrahim (du club Widad de Casablanca) (1h 02:39).

Chez les dames, Mathati s'est imposée en 1h 15mn 29 sec, suivie des Marocaines Bouessiriya Kalthoum (club des FAR) (1h 15:50) et Hanane Bajjaoui (club Chabab Hay Hassani) (1h 16:55).

Au terme de cette compétition, organisée par le club Oued-Eddahab d'athlétisme sous l'égide de la Fédération royale marocaine d'athlétisme (FRMA), des prix ont été remis aux vainqueurs en présence notamment du wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oued-Eddahab, M. Hamid Chabar, des élus et de responsables locaux.

Lors de cette manifestation, initiée en collaboration notamment avec la wilaya de la région de Oued-Eddahab-Lagouira et l'Agence de promotion et de développement économique et social des provinces du sud, un hommage a été rendu à des figures de proue et acteurs du monde du sport et des médias.

Tenue sous le signe "Le sport, un facteur de développement et un acte civilisationnel", cette édition a connu la participation de près de 1.600 athlètes nationaux et étrangers, selon les organisateurs.

Organisée dans le cadre des festivités marquant la célébration de la fête du Trône, cette 3ème édition vient confirmer le succès d'une manifestation sportive unique en son genre à l'échelle de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, et célébrer un évènement annuel qui reflète la dynamique culturelle et touristique que connaît cette région, indique-t-on auprès des organisateurs.

La 2ème édition du semi-marathon international de Dakhla a été remportée par le Marocain Abdellah Falil et la Kenyane Ribi Chirono, tandis que le Marocain Mohamed Amine et la Kenyane Alice Chelinkat se sont imposés lors de la première.

communiqué de l'ASM

INFORMATION

Lundi 29 juin 2009

SCANDALE A AGADIR

Le mercredi 24 juin dernier paraissait devant le tribunal de 1ère instance d’Agadir en état d’arrestation une bande de criminels qui avaient assassiné à Tantan le policier Abdelaziz El Messki lors de l’exercice de sa fonction. Comme est devenu coutume dans nos provinces du sud à chaque fois qu’un dealer, criminel ou autre est arrêté, il ou elle politise son cas pour échapper à la justice et acquérir la sympathie des militants des droits de l’Homme sur le plan international.

Ce jour la au tribunal, les accusés en les présentant devant les magistrats n’ont cessé de crier ‘’vive le front polisario, référendum…’’ et nous comprenons la retenue et sagesse du juge qui n’est pas tombé dans le piège de la provocation, mais quand des éléments séparatistes parmi l’assistance à la fin de l’audience commencent à haute voix à insulter de tous les noms les magistrats et notre souverain ainsi que scander des ‘’vives Mohamed Abdelaziz, vive la république…’’ devant tous les corps des services d’ordre, c’est un spectacle de désolation, l’Etat a été incapable d’appliquer la loi au moment où des citoyens marocains d’origine non sahraouie sont jeté en prison et condamné à des lourdes peines pour des motifs dès fois banales.

Des soi-disant observateurs internationaux pro-polisario sous la coupole d’une algérienne de nationale française qui de toute façon établiront un rapport négatif et mensonger, étaient sur place pour soi-disant suivre ce procès ont pu en toute liberté se réunir après le procès avec les séparatistes d’intérieur parmi eux nombre d’étudiants universitaires, des aides financières ont circulé au moment où nos services de renseignements ne font que constater car leurs hiérarchies qui confond liberté d’expression et de circulation avec actions des services de renseignements de pays ennemis au Maroc.

L’ASM attire l’attention des responsable marocains qui veulent à tout prix faire belle impression sur le volet des droits de l’Homme aux instances internationale, qu’ils se trompent de politique, ils confondent liberté d’expression et collaboration avec service de renseignement étranger sachant que le prix sera très cher payé par le Maroc.

communiqué de l'Association du Sahara marocain.

vendredi 26 juin 2009

Maire de Las Palmas; L'autonomie est la "meilleure solution pour résoudre la question du Sahara

Maire de Las Palmas; L'autonomie est la "meilleure solution pour résoudre la question du Sahara
Las Palmas - Le projet d'une large autonomie proposé par le Maroc constitue la "meilleure solution" pour résoudre définitivement la question du Sahara et garantir la stabilité dans une région proche des Iles Canaries, a affirmé M. Jeronimo Saavedra, Maire de Las Palmas et ex-chef du gouvernement autonome canarien.

Dans une déclaration à la presse en marge de la présentation, jeudi soir à Las Palmas, de l'ouvrage du sociologue marocain Mohamed Cherkaoui, "Le Sahara, liens sociaux et enjeux géostratégiques", M. Saavedra a mis l'accent sur l'importance de cette proposition qui est de nature à garantir la stabilité et la sécurité dans cette région.

Après avoir rappelé le statut d'autonomie dont bénéficient actuellement l'archipel espagnol des Canaries et d'autres régions en Espagne. M. Saavedra a souligné que le Maroc a déployé d'importants efforts sur la voie du développement économique et de la consolidation du processus démocratique, dans lequel le Royaume a beaucoup avancé.

Le Maire de Las Palmas a par ailleurs relevé que plusieurs politiciens en Espagne et aux Canaries ont commencé à "comprendre" que la solution passe par l'octroi d'une large autonomie aux provinces du sud.

Le livre de Mohamed Cherkaoui a été présenté, jeudi soir, par M. Saavedra, qui a affirmé que cet ouvrage permet de faire un éclairage sur la question du Sahara sur la base des réalités objectives.

mercredi 24 juin 2009

Communiqué de presse.

Communiqué de presse.

La population des camps de Tindouf vit actuellement sur le rythme d’une série de violations de droits de l’homme. Ainsi selon les informations parvenues aux familles sahraouies vivantes dans les provinces du Sud du Maroc, les habitants de Tindouf sont actuellement dans un état de colère et d’indignation, suite à la diffusion des informations suivantes ;

Premier cas ; Khalil Ahmed, l'un des membres fondateurs du mouvement portant le nom Khat Achahid fondé en 2004, en tant que mouvement réformiste, sauf que pour s’en débarrasser, Khalil a été nommé en 2005 consultant chargé de droits de l'homme, un poste équivalent au poste du ministre dans la hiérarchie du Polisario, et puis il a été annexé à la soi-disant «ambassade du Sahara occidental en Algérie» , mais sa franchise lui a causée une série de problèmes avec les services de renseignements de l'Algérie et du Polisario, ce qui l’a poussé à les menacer de divulguer tous les crimes et les violations qu’ils ont commis , étant donné qu’il était à un moment donné chef du Service de renseignements du Front , donc bien placé pour parler des crimes commis par eux au long de 30 ans. M Khalil a été placé sous écoute, et il a été immédiatement enlevé après un contact téléphonique avec le coordinateur général du mouvement, Khat Achahid Mahjoub Saleck, sous prétexte de mission secrète. Après plusieurs jours d’attente, les membres de sa tribu Rguibate Souwaâd ont rencontré Mohamed Abdelaziz, chef du Polisario, pour lui demander d’élucider le sort de Khalil, sauf que le numéro 1 du Polisario a nié en bloc avoir des informations sur Khalil. Selon certains proches de ce dernier, il est fort possible qu’il ait été liquidé pour enterrer avec lui des renseignements qui risquaient d’êtres très coûteux pour l’Algérie et le Polisario.

Deuxième cas: Otman Ahmed Ould Bouya Ahmed Laâroussi, l’un des militants de Khat Achahid ,a été torturé par des agents du Polisario, ce qui avait poussé ses camardes à intervenir , pour l’enlever de la fameuse prison Arrachid , et ils se sont dirigés au bord de leur voiture Toyota vers la frontière avec le Mali , mais la réaction de l'armée algérienne avait été très rapide, et elle n’ a pas hésité à ouvrir le feu , faisant deux morts, il s’agit de Chikha Ould Moulod Ould Mouloudi, et Ibrahim Tarqui , alors que Otman Ahmed Ould Bouya Ahmed Laâroussi fut arrêté. L’armée algérienne a laissé les deux cadavres en plein air créant une grande colère parmi les familles des victimes. Le Polisario quand à lui est encore
allé plus loin en avançant que les deux morts sont des contrebandiers et des trafiquants d’arme et de drogue .

Le troisième cas: Hafdal Ould Laâbed , de la tribu Rguibate Oulad Daoued , a été harcelé par le agents du Polisario , qui l’ont menacé de liquidation corporelle , parce qu’il a osé exprimé ses opinions devant le grand public, et il a refusé la commercialisation des souffrances de la population de Tindouf ,pour des fins personnelles des dirigeants du Polisario.Laâbed a choisi de fuir les camps de Tindouf, et aujourd’hui, il vit avec sa famille dans la région de Lahfira en Mauritanie.


Le quatrième cas: Fadli Baba Ouled Jouli a été empêché d'entrer aux camps depuis plus d'un an et demi, malgré la présence de sa famille dans ces camps,juste par ce qu’il a dit Non à la commercialisation des souffrances de la population des camps, et pour son appui à l’initiative de l'autonomie proposée par le Maroc au lieu de rester sur le territoire algérien.

Comment l’Algérie a pu duper l’HCR ?

Comment l’Algérie a pu duper l’HCR ?


L'Algérie dupe le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Communauté internationale, en parlant des besoins alimentaires des populations des camps de Tindouf et en appelant à un drôle de partage de fardeau, tout en armant et en finançant le Polisario.

L’Algérie demande au HCR et aux pays donateurs de nourrir les populations de ces camps et elle se charge d'armer et de financer le polisario. L’anomalie du pouvoir algérien a été relevé par HRW, qui a déjà souligné que l'Algérie a démissionné de ses responsabilités internationales dans les camps, sur son territoire, en faveur du Polisario, ce qui est contraire au Droit international humanitaire, car le Polisario n'est pas responsable à l'échelle internationale.
Cependant , et selon ces réfugiés , la meilleure protection à leur garantir, consiste à œuvrer à leur rapatriement librement consenti, avec toutes les garanties internationales requises, que le Maroc s'est engagé à fournir afin de mettre un terme à la situation de séquestration la plus longue dans le monde.
Selon un rapport de Human Rights Watch, les assistances mondiales sont exploitées pour assurer perpétuation et la prolongation de la séquestration des populations des camps de Tindouf. Les responsables du Polisario ainsi que certains officiers algériens sont devenus de richissimes hommes d’affaires grâce au détournement des aides octroyées à ces réfugiés.
Le recensement et l'enregistrement des réfugiés constituent une priorité pour assurer l'accès aux réfugiés afin de leur prodiguer la protection à laquelle ils ont droit et l'assistance dont ils ont besoin.
Cet impératif, conforte la position de plusieurs autres pays donateurs, qui ne cessent de plaider en faveur du recensement et l'enregistrement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Cette population qui vit sur une terre algérienne est la seule au monde à ne pas bénéficier de son droit à être reconnue, recensée et enregistrée, alors que rien ne justifie sa singularisation et encore moins le conditionnement du respect et de la mise en œuvre d'une obligation purement humanitaire, en l'occurrence l'enregistrement, à l'agenda politique du pays d'accueil.
L’Algérie entrave toujours le recensement de ces populations pour des raisons méconnues.

L'inaction est synonyme d'abandon de ces réfugiés sahraouis à leur malheureux sort que la conscience universelle ne saurait tolérer et tout retard dans la mise en œuvre des solutions durables aggrave la situation humanitaire, déjà dramatique,
Les entraves sciemment dressées et entretenues au droit des réfugiés par l’Algérie, au retour librement consenti constituent une violation du droit international humanitaire et du droit humain tout court.
La mise en œuvre de solutions durables pour ces réfugiés nécessite un sens élevé d'engagement collectif et de volonté politique sincère de la part des algériens, qui sont le premier responsable de ces drames humaines.

mardi 23 juin 2009

Terrorisme dans la région du Sahara ; Un américain abattu par balle

Un américain a été abattu par balles, mardi matin, dans un quartier populaire de Nouakchott.

La victime, Christopher Languet, âgé de 50 ans, a été abattu par des inconnus alors qu'il s'apprêtait à descendre de sa voiture, a-t-on indiqué de même source,
Christophe Languet a été tué de trois balles dans la tête à Nouakchott aux environs de 8 heures, par trois inconnus enturbannés. Le drame s’est passé dans une rue du Ksar, non loin du stade du même quartier et du siège de l’ONG « Nora » pour laquelle, il travaillait.
La victime a été attaquée par les trois criminel contre lesquels, il s’est défendu au corps à corps, comme en ont témoigné des passants, avant d’ouvrir le feu sur lui pour le tuer sur le coup et disparaître dans la nature.
La police mauritanienne a procédé à l'encerclement du quartier.
Des membres de l'ambassade des Etats Unis ainsi que du corps de paix Nouakchott se sont rendus sur les lieux du crime.
La menace terroriste en Mauritanie, pays pourtant réputé paisible, inquiète de plus en plus les autorités.

Cette affaire qui vient de se dérouler à Nouakchott réconfortent les protagonistes de la crise politique en Mauritanie en conclave à Dakar, actuellement, qui évoquaient l’importance du Haut Conseil d’Etat (Hce), pardon du Comité supérieur de défense nationale (Csdn) dans la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité dans ce pays vivant sous une menace islamiste.

Les vastes territoires sahariens de la Mauritanie servent de plus en plus ces dernières années de base de repli et de terrain d’entraînement à des groupes d’activistes islamistes venus d’Algérie. Le groupe radical Al Qaïda au Maghreb islamique - l’ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien, a annoncé il y a deux semaines l’exécution d’un otage britannique détenu au Sahara.



Non loin de la Mauritanie, à Tindouf où s’active le Polisario, qui n’est autre qu’une bande d'activistes soutenus, armés et hébergés par l'Algérie, menace ouvertement de recourir à des actions terroristes, en profitant du vide sécuritaire qui règne dans région du Sahara et du Sahel. Le Polisario et Al Qaïda s’entendent de plus en plus, ce qui risque d’être très coûteux pour la paix dans la région.

Amnesty Internationale appelle à traduire en justice les boureaux du Polisario

La section marocaine d'Amnesty Internationale a appelé, mardi à Rabat, à traduire en justice les auteurs des violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, en Algérie.

Intervenant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport annuel de l'organisation et au lancement de l'"Appel pour la dignité humaine", M. Mohamed Sektaoui, directeur général de la section marocaine d'Amnesty Internationale, a rendu l'Algérie responsable du blocus imposé aux camps de Tindouf, précisant que l'Algérie " interdit souvent au délégations d'Amnesty d'entrer même en Algérie et non seulement dans les camps de Tindouf".
L'organisation mondiale de défense des droits humains "suit la situation des droits de l'Homme dans cette région et maintient sa position constante appelant la communauté internationale à traduire devant la justice les auteurs des violations des droits de l'Homme dans cette région ", a indiqué M. Sektaoui.
Amnesty Internationale continuera à défendre les victimes des droits de l'Homme où qu'elles se trouvent, a-t-il dit.
Dans ce même contexte , un tribunal madrilène a décidé récemment d'engager une procédure judiciaire pour "génocide" contre 27 dirigeants du polisario à la suite d'une plainte de l'Association Sahraouie de défense des droits de l'homme (ASADEDH), déposée le 26 décembre 2007.
Cette décision a été bien accueillie par les familles et les victimes du Polisario, qui vont voir enfin leurs barreaux traduits devant la justice.
Et voici la liste préliminaire des auteurs des violations de droits de l'Homme à Tindouf , dont trois algériens ;
Sidahmed Battal, Sidi Wagag, El Jalil Ahmed, Brahim Ghali, Jandoud Mohamed, Abdelwodoud El Feri, Mohamed Salem Sanoussi, Brahim Beidila, Mahjoub Lincoln, Mohamed Lamine Bouhalli, Edda Hmoim, Ahmedu Bad, Ali Dabba, Bachir Moustafa Ayed, Mohamed Jadad, Nolud Lensen, Mohamed Hnya, Mohamed Ali Hnya, Luchaa obeid, Molud Didi, Mahfoud Hmeina Duihi, Mohamed Fadiln, général Omari, Kadour Nabil, Nadim Benaser, Mahfoud et Abderrahman Bouh

Communiqué du collectif des associations de défenseurs des droits de l’Homme

Communiqué du collectif des associations de défenseurs des droits de l’Homme

A l’occasion de la Journée mondiale du réfugié célébrée le 20 juin, et après plus de 30 ans de refuge forcé et arbitraire imposé à une partie des sahraouis aux camps de Hmada à Tindouf, nous adressons par le biais de ce communiqué premier de son genre à l’opinion publique internationale pour attirer l’attention sur la situation inhumaine, dont souffrait toujours nos fils, et qui est devenue objet de marchandage et de chantage irresponsable de la part de ceux qui imposaient ce blocus total, qui empêche tout contacte avec des ONG internationales. Et concernant la situation de ces réfugiés nous nous referons aux mots de Hillary Clinton secrétaire d'État américaine

«Conçue initialement pour être temporaire, elle est devenue des résidences permanentes, les enfants naîtrent, les parents meurent, les gens s’aiment et se marient, et même ils répudient.», dit la secrétaire d'Etat.

Nombreux de ces sahraouis ont refusé cette situation, et ils ont choisi de s’en échapper, en s’orientant vers d’autres abris notamment l'Espagne, la Mauritanie et d'autres pays voisins. D ‘autres ont profité de l’opération de l’échanges des visites familiales encadrée par la Haute commissariat aux réfugiés pour demander de rester dans les provinces du Sud. Ce qui constitue une protestation symbolique contre l’exil imposé à ces personnes.

En tant que collectif des défenseurs de droits de l’Homme dans les provinces du Sud, nous voulons que ces tuteurs lèvent leurs mains sur les camps des réfugiés, et nous aidé à mettre fin aux souffrances de nos frères, et contrôler l’acheminement des aides humanitaires qui leur sont destinées, pour qu’ils ne se perdent pas dans le désert, et mettre fin au communiqués commerciaux déguisés en des habits de droits de l’Homme , et qui s’accentuent de jour en jour, en avançant être aux cotés de ces gens,alors que le but n’est autre que de faire perdurer cette situation , devenue bénéfique pour certaines associations, qui subsistent grâce à ce problème.

Le collectif des associations de défenseurs des droits de l’Homme

Laâyoune le 20 juin 2009

lundi 22 juin 2009

Les conséquences de la réélection d’un président bêtisier par une fausse concorde !

Les conséquences de la réélection d’un président bêtisier par une fausse concorde !

ALGERIE : 24 gendarmes massacrés dans une embuscade terroriste à l’est d’Alger. les Conséquences de la réélection d’un président bêtisier par une fausse concorde !

Depuis des mois une recrudescence de l’islamisme armé dans cette région !

Minutieusement préparée cette opération terroriste a permis aux assaillants de faire exploser deux engins placés au bord de la route empruntée par le convoi. Ils ont réussi à prendre la fuite emportant avec eux des vêtements en déshabillant même les morts, toutes les armes des victimes ainsi que les six véhicules tout-terrain de la gendarmerie. Ce qui laisse croire que les moyens, dont dispose cette phalange, se trouvent maintenant bien fournis. L’été sera chaud !

Quoiqu’on dise de propos apaisants et démagogiques, parmi les tenants qui ont monopole sur le régime algérien, le terrorisme n’est pas résiduel et reprend même de plus belle. Certes l’ouest algérien semble vivre une accalmie. Mais nier ceux qui attendent pour rien, c’est seulement différer à plus tard...

Ceux qui sont déçus des promesses de la politique rentière de Bouteflika, voient et le disent : des chinois construisent leur pays et eux sont au chômage. Ils savent que le sort du grand argent du pétrole est une gabegie de faux moudjahidines, d’escrocs qui ont pour mosquées les banques et de corrompus cramponnés, tels avec des crocs de rapaces, sur le système institutionnel. Peuvent-elles exister d’autres raisons au terrorisme ?

Une escorte motorisée de gendarmerie d’environ 30 éléments est tombée dans un guet-apens tendu par un groupe terroriste, mercredi 17 juin vers 19heures 45 dans la zone d’El-Méhir de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj (34ème dans la numérotation des préfectures algériennes), siruée à 180 km à l’est d’Alger. Elle était chargée de sécuriser le parcours d’une équipe de travailleurs chinois, travaillant sur le chantier de l’autoroute "Est-Ouest", qui officient actuellement dans la construction d’un pont dans la région dite « Les Bibans (ou les portes, communément LES PORTES DE FER). » Cette embuscade a été tellement bien préparée qu’aucune riposte n’a pu être entreprise.

A la première information perçue, 20 gendarmes ont trouvé la mort dans cet attentat puis le chiffre a été revu à la hausse pour indiquer 24 décès et 5 blessés. Cet acte est le plus marquant depuis celui d’août 2008 à Boumerdès (50 km) où 49 personnes ont trouvé la mort… Qui oserait encore mentir du retour à la « concorde » après 2 mandats et la réélection, pour un 3ème à la légalité douteuse, d’un président aveuglé par le « Koursi » pouvoir ? Et de son ministre des affaires intérieures après plus d’une décennie qu’ils ont eu, en commun, les affaires du pays en main ?

Région située à cheval entre la Kabylie (par l’ouest et le nord) et les régions du sud et d’est, Bordj-Bou-Arréridj était relativement calme par le passé. Pendant les années 90 où le pays a été presque mis à feu et sang, elle n’a pas tellement été emportée dans la grande tourmente, malgré que quelques despérados « de la gandourerie » ont tenté le maquis. Une riposte des anciens moudjahidine combinée à celle des services de sécurité et suivie par une mobilisation citoyenne, ont pu venir à bout de la première horde qui s’est constituée côté Zemmourah. Une zone montagneuse donnant sur la forêt de l’Akfadou où Bordj-Bou-Arréridj a ses confins avec les territoires de Béjaïa, Sétif et Jijel.

Maintenant Bordj-Bou-Arréridj passe pour l’une les plus actives en matière d’insécurité en tous genres, avec une recrudesence de la criminalité genre kidnapping. Pour ne citer que les plus récents faits où sont mêlés les islamistes armés :

• 4 terroristes ont été repérés et abattu en début du mois d’avril à Bougton, région de petite kabylie en allant sur Béjaia.

• Et 2 autres ont eu le même sort en mi-mai à Beni-Ougag dans la commune de Bendaoud

Cette dernière violence politique que les dirigeants du pays entretiennent pour imposer la perpétuité de leur règne, en dévoyant l’islam et en menant une politique ruineuse, trouve des connivences dans certaines franges de la société. Celles qui a main basse sur les centres de décision. Avec un « tourner-en-rond » qui inflige donc à la jeunesse soit la mer du « harrag » (le clandestin vers et sur d’autres Terres) ou bien le Kalachnikov pour tenter de faire fortune, prendre le pouvoir ou bien s’occuper tant qu’aucune perspective radieuse ne se substitue ce tourner-en-rond : ne rien espérer !

article paru sur le lien ;
http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article412
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Éclairage sur les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf

Éclairage sur les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf




Un ancien membre du HCR dénonce à Paris les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.

Les camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, sont installés dans une "zone fortement militarisée" bien que la Charte des Nations Unies et le droit humanitaire international interdisent aux Etats de placer des populations civiles dans des zones militaires, a affirmé, samedi à Paris, Mme Naima Korchi, juriste et ancienne membre du Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

Lors d'une rencontre, tenue à l'Assemblée nationale française, sur les droits de l'Homme au Maghreb, Mme Korchi a apporté un éclairage sur les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, où les populations sont privées des droits humanitaires les plus élémentaires, contenus dans la Charte des Nations Unies qui sert de référence juridique pour tous les Etats.

Mme Korchi a expliqué que les populations séquestrées dans les camps doivent normalement bénéficier de la protection internationale telle que établie par les conventions internationales du droit humanitaire, à savoir notamment le droit au rapatriement volontaire, "droit fondamental qui est toujours refusé aux populations de Tindouf".

"Les seuls qui ont réussi à s'échapper de Tindouf n'ont pu regagner le Maroc qu'au péril de leur vie", a-t-elle fait observer.

Bien que le droit humanitaire international garantisse également l'unicité de la famille, la politique menée par le polisario d'envoyer des enfants à Cuba est non seulement une violation flagrante de ce principe, mais aussi une transgression de la convention internationale sur les droits de l'enfant de 1989.

Mme Korchi a, par ailleurs, invité l'assistance à consulter des rapports impartiaux émis par des ONG internationales, notamment le comité américain pour les réfugiés et les migrants et le rapport de mai 2005 du bureau de l'inspection générale du HCR.

Moulay Ahmed Mghizlate , membre du CORCAS:"Le trafic d'être humain au Sahara profite à des groupes séparatistes comme le Polisario"

Moulay Ahmed Mghizlate , membre du CORCAS:"Le trafic d'être humain au Sahara profite à des groupes séparatistes comme le Polisario"

Le sort des populations saharouies de Tindouf continue de préoccuper la communauté internationale.Lors de la 11ème session du conseil des droits de l'Homme à Genève, nous avons rencontré M.Moulay Ahmed Mghizlate du CORCAS.Il nous décrit la situation humanitaire dans la région du Sahara tout en dénoncant le trafic d'être humain dont la région est devenue une plaque tournante.Avec optimisme, M.Mghizlate espère que les progrès réalisés par le Maroc dans les provinces du sud vont débloquer la situation avec le Polisario et l'Algérie...

Africaguinee.com : Vous avez dénoncé récemment lors de la 11ème session du conseil des droits de l’Homme à Genève, le trafic d’être humains dans la région du Sahara. Que reprochez-vous exactement au Polisario ?

Moulay Ahmed Mghizlate :Le Polisario, comme vous le savez, c’est un mouvement séparatiste, politico-militaire qui prend en otage, nos familles dans les campements de Tindouf. C’est cette prise en otage dont profite ce mouvement séparatiste pour détourner toute aide alimentaire et le Polisario s’implique aussi dans le trafic humain des populations subsahariennes, pour l’immigration .D’autres trafics vont pousser la région à être un foyer d’insécurité pour l’Afrique toute entière, l’Europe et le bassin de la Méditerranée.

Quel appel lancez à la communauté internationale pour endiguer ce problème de trafic humain ?

Nous avons comme toujours demander, solliciter la fin des séquestrations de nos familles à Tindouf, au sud de l’Algérie, dans les campements du Polisario .Nous voulons que ces familles puissent revenir sur leurs terres natales, au Maroc. Puisque la majorité des sahraouis admettent le plan d’autonomie comme solution finale à ce conflit qui perdure depuis 30 ans.

Justement avec le durcissement des lois sur l’immigration en Europe, quelles solutions préconisez-vous pour lutter contre le trafic d’être humain au Sahara ?

C’est la résolution des problèmes. Vous savez le trafic humain, il y a des groupes séparatistes qui en profitent de ce phénomène pour encaisser de l’argent. Il faut donc essayer de résoudre ce problème. Le Maroc, avec le courage de sa majesté le Roi Mohamed VI avait offert une autonomie au Sahara. Si ce problème est résolu, la zone peut être contrôlée par des pays qui respectent les droits de l’Homme.

Vous êtes aussi membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS). Est-ce que vous pouvez nous donner quelques progrès réalisés par le CORCAS sur le terrain, en faveur des populations sahraouies ?

Oui, le CORCAS , comme vous le savez, a été crée par sa majesté le roi, en 2006.Depuis cette date, nous avons eu trois tâches principales. La première c’est la réconciliation entre les populations. A ce niveau, nous avons touché les droits de l’Homme car nous avons sollicité auprès de sa majesté une amnistie en Avril 2006, pour les prétendus détenus politiques. Le Roi nous accordé son amnistie pour 46 sympathisants avec le Polisario qui jouissent actuellement de leurs droits .On a élaboré le plan d’autonomie qui est la solution définitive et irréversible pour résoudre le problème des provinces du Sud. Ensuite, on a participé au développement des provinces du sud ;dès 2006 on a chaque année, deux sessions en mars et décembre. On a établi un calendrier pour chaque secteur, on a touché les secteurs de la santé, de la pêche, de l’emploi des jeunes, de l’habitat avec 40 lots de terrains et 20.000 logements. On a touché aussi le secteur des transports et télécommunications pour désenclaver les zones. Donc tous les secteurs socio-économiques qui contribuent au développement de nos provinces ont été abordés. Il y a aussi le programme du gouvernement depuis 1976, qui vise à développera les provinces du Sud au Maroc. Des villes comme Laayoune a été déclarée en juin 2008 « ville sans bidonvilles ».Cette ville de 200. 000 habitants sans bidonvilles, c’est déjà un progrès. Il y a aussi les festivals de Dakhla qui sont reconnus au niveau international, sans oublier le tourisme dans les provinces du sud.

Depuis 2006, est ce qu’il y a eu des populations sahraouies qui ont rejoint le projet d’autonomie proposé par le Maroc ?

Oui, depuis 2006, nous avons un grand nombre de rallié qui sont revenus au pays. C’est le groupe Agzégimat qui est revenu en mars 2008 qui a répondu à l’appel de sa majesté le Roi Mohamed VI. Ce groupe de populations bénéficie actuellement de tous leurs droits et vivent à Laayoune et d’autres villes.Il y a aussi trois chefs de tribus qui ont regagné le projet d’autonomie. Ces chefs étaient reconnus par l’ONU dans le cadre des opérations d’identification des populations sahraouies. Le Maroc a donc connu a peu près 5000 ralliés, ce qui implique vraiment que le projet d’autonomie a un écho favorable. Mais le Polisario ne relâche pas les populations à Tindouf. C’est pour cela que nous sollicitons une intervention internationale pour lever ce blocus qui pèse sur nos parents pour qu’ils participent avec nous dans le développement de cette autonomie de notre région.

Avez-vous obtenu des soutiens au niveau de la communauté internationale dans le cadre de ce projet d’autonomie proposé par le Maroc ?

Bien sûr ! Au niveau de l’ONU, l’ancien envoyé spécial Peter Van Walsum avait déclaré que le Polisario doit renoncer au séparatisme, car l’autonomie est la seule solution. Les pays membres permanents du conseil de sécurité encouragent aussi cette solution où il n’ y a pas de vainqueur ou vaincu. Je crois que vu les quatre round de négociations de Manhasset dont le CORCAS était parmi les négociateurs, nous avons une avancée très remarquable sur le plan diplomatique.

Récemment le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon a invité les parties en conflits à reprendre les négociations. Votre réaction sur cet appel ?

Le Maroc est toujours prêt à négocier. Il a son plan d’autonomie sur la table, il est prêt à négocier ce plan d’autonomie et nous sommes disponibles à négocier uniquement ce plan d’autonomie car nous voyons que c’est une solution irréversible. Le conflit, le référendum ont tous échoués, la seule et unique solution est donc ce plan d’autonomie.

Dans le cadre des négociations, quel appel lancez-vous au Polisario et à l’Algérie ?

Nous voudrons que le Polisario soit réaliste. Après 33 ans de déchirement, ils doivent retourner à leurs origines, à leurs terres natales au sein du royaume.

Avant de terminer, votre message pour les populations sahraouies qui vivent dans les camps de Tindouf ?

C’est toujours au Polisario d’être réaliste car ces populations séquestrées n’ont aucun droit, ni de papiers pour circuler. Il faut que le Polisario développe la vision proposée par le Maroc, nous sommes soucieux sur le sort de ces populations retenues dans les camps de Tindouf. L’Algérie doit comprendre que le Maroc ses provinces du Sud et les populations qui vivent dans ces provinces ont opté pour le projet d’autonomie proposé par le royaume, Il faut donc résoudre ce problème des provinces du sud pour développer le projet du « Grand Maghreb », le bassin de la Méditerranée et sécuriser le nord-ouest de l’Afrique. Le Maroc est un pays frère à l’Algérie, nous voulons que les frontières s’ouvrent entre nos deux pays pour que les familles se retrouvent.

Interview réalisée par Ismaël Barry
Pour Africaguiinee.com

vendredi 19 juin 2009

L'ASADEDH salue la décision de l'audience nationale

L'ASADEDH salue la décision de l'audience nationale d'examiner une plainte pour "génocide" contre des dirigeants du "polisario"

L'Association sahraouie de défense des droits de l'homme (ASADEDH) a enregistré avec satisfaction la décision de l'Audience nationale espagnole d'examiner une plainte pour "génocide" déposée par l'Association contre des dirigeants du "polisario", exprimant l'espoir de voir la juridiction espagnole rendre justice aux victimes des violations des droits de l'homme perpétrées par les séparatistes.

Cette plainte avait été déposée le 14 décembre 2007 par l'ASADEDH et MM. Houcine Bida, président de l'association Pasverte, et Dahi Akai Ould Sidi Youssef, président de l'Association des disparus du polisario, deux des victimes des violations des droits de l'homme perpétrées par le polisario.

La plainte est intervenue après la visite de plusieurs membres du barreau espagnol dans les provinces du sud où ils avaient recueilli les témoignages de près de 50 personnes et constaté de visu les traces de tortures qu'ils portent toujours sur leurs corps, a précisé Brahim Bilali, porte-parole de l'ASADEDH, lors d'une conférence de presse tenue mercredi à Rabat.

Cette visite, a-t-il souligné, a permis aux avocats espagnols de mieux comprendre cette plainte, qui a été appuyée par des dossiers médicaux rédigés par des experts internationaux, qui ont constaté l'état physique et psychique des victimes, dont 76 cas uniquement à Laâyoune.

M. Bilali a indiqué que l'Association enregistre avec satisfaction la décision du tribunal central d'instruction N°5 de l'Audience nationale relative au lancement d'une procédure judiciaire pour ''génocide'' contre 27 dirigeants du "polisario".

La décision de ce tribunal, la plus haute juridiction espagnole, qui s'est prononcée auparavant sur des procès concernant le Chili, le Honduras et l'Argentine, vise à établir les faits et responsabilités des personnes incriminées, a-t-il ajouté.

M. Bilali a rappelé, dans ce cadre, que le tribunal espagnol a décidé de dépêcher une commission rogatoire auprès des autorités judiciaires algériennes pour enquêter sur les violations des droits de l'homme perpétrées dans les geôles du "polisario" sur le territoire algérien.

Cette commission constitue une accusation implicite à l'encontre de ce groupe de 27 personnes, qui compterait trois Algériens, a-t-il noté, ajoutant qu'elle vise à déterminer si les faits recueillis dans la plainte font l'objet d'une enquête ou d'un procès en Algérie.

Pour sa part, le président de l'ASADEDH, M. Ramadan Massoud, a indiqué que son Association tient à dévoiler les crimes commis par les tortionnaires du polisario qui circulent librement à l'étranger avec des passeports algériens.

Après cette plainte, le polisario a rappelé d'urgence son représentant à Madrid par crainte de le voir arrêter par les autorités judiciaires espagnoles, a-t-il souligné.

De son côté, le président de l'Association des disparus du polisario a indiqué que le polisario ne permet pas à ses opposants d'exprimer librement leurs convictions, appelant la société civile et les médias à aider les victimes à mettre à nu les crimes et les violations qu'ils avaient enduré.

Les Organisations internationales ne peuvent pas dévoiler au grand jour l'ampleur de la répression exercée quotidiennement par le polisario sans les témoignages des victimes, a-t-il noté.

Le parcours soufi de Mohamed Bassir dément à lui seul la propagande mensongère du "polisario"

Le parcours soufi de Mohamed Bassir dément à lui seul la propagande mensongère du "polisario" (rencontre)

L'appartenance de Mohamed Bassir, héros du soulèvement historique de Zemla (Laâyoune-17 juin 1970), à la zaouia darkaouiya de Sidi Brahim Bassir (province d'Azilal), dont le dévouement patriotique ne s'est jamais démenti, suffit, à elle seule, à démystifier la propagande mensongère du "polisario", qui pousse l'outrecuidance jusqu'à utiliser l'image de ce héros pour en faire un chantre du séparatisme, ont souligné, jeudi à Azilal, les participants à une rencontre sur la vie de ce martyr.

L'ordre du jour de la deuxième journée de cette rencontre, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, en collaboration entre la zaouia et l'université sultan Moulay Slimane de Béni Mellal, a permis d'aborder plusieurs facettes du parcours militant de ce nationaliste, élevé selon les enseignements de la tarika soufie à la zaouia dont il est natif (en 1942).

Après une formation dans la zaouia, complétée par un enseignement moderne et un cursus universitaire à Marrakech (Université ben Youssef), puis à Al Azhar (Egypte) et en Syrie, Mohamed Bassir s'est investi dans l'action nationale en gagnant les provinces sahariennes en 1969, porté par l'idéal de libérer les siens du joug colonial espagnol et de hâter le parachèvement de l'intégrité territoriale de son pays.

Sa fidélité à sa patrie et sa formation soufie ne sauraient le laisser dériver vers la discorde et la sédition, comme le prétendent les adversaires de l'unité territoriale du Royaume, ont insisté plusieurs intervenants.

A ce titre, le représentant de l'Organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH), M. Abdelmajid Belghazal, a fait valoir que l'origine des fondateurs de la zaouia, dont la souche remonte aux tribus du Sahara marocain, administre un cinglant démenti à ceux qui dénient au Maroc sa dimension saharienne, pourtant incontestable au regard de l'histoire du Royaume et de l'interaction incessante entre ses régions nord et sud.

Il s'est, d'autre part, félicité que des pans entiers de l'histoire récente du Royaume puissent être revisités, grâce, a-t-il souligné, au climat de liberté et à la dynamique sociétale enclenchée sous l'ère de SM le Roi Mohammed VI.

Les preuves sur la densité des liens et l'interaction incessante entre le nord et le sud du Maroc ne souffrent d'aucune contestation, a-t-il relevé, comme en témoigne la longue pérégrination des précurseurs de la tarika darkaouiya, depuis les fins fonds du Sahara marocain jusqu'aux contreforts du Moyen Atlas, dans la commune d'Oulad Ayyat, ou a pris souche leur zaouia.
D'autres intervenants, tel M. Lahcen Mahraoui, universitaire et membre du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas), ont souligné les orientations unionistes de Mohamed Bassir, déclinées dans ses correspondances depuis Le Caire (au milieu des années 60) avec son frère Mustapha, resté auprès de la zaouia.

Autre témoignage, celui d'Ahmed Rahhal, qui faisait partie de la structure créée par Mohamed Bassir après son entrée dans les provinces sahariennes, pour lutter contre la présence espagnole, pour lequel le patriotisme de ce militant des premières heures ne saurait être mis en cause.

L'enseignement soufi reçu à la zaouia darkaouiya, que dirigeait son propre père, Sidi Brahim Bassir, ôte d'ailleurs tout doute sur les véritables engagements patriotiques du martyr du soulèvement de Zamla, souligne pour sa part, le Dr Abdelmoughit Bassir, frère du doyen de la tarika darkaouiya, Sidi Smaïl Bassir.

Il a de même fait savoir que la zaouia se réserve le droit d'ester en justice contre quiconque instrumentalise à mauvais escient la mémoire du martyr Mohamed Bassir pour servir des desseins de séparatisme et de sédition, étrangers à la culture et aux enseignements dispensés par la zaouia.

Tenant à apporter sa version des faits, M. Miguel Ortez, ancien chef des renseignements des autorités d'occupation espagnoles au Sahara, a dit avoir rencontré personnellement Mohamed Bassir après son arrestation, suite aux manifestations populaires à Lâayoune (17 juin 1970). Il en a relevé le discours fortement imprégné des enseignements de l'islam.

Mohamed Bassir, a-t-il dit, a su gagner les coeurs des populations sahraouies en touchant leur fibre religieuse, afin de les galvaniser contre l'occupation.

Ce que d'autres intervenants n'ont pas manqué de relever aussi, battant ainsi en brèche le faux portrait que dressent de lui les séparatistes, adeptes de la sédition et de la discorde, bannies par l'islam. Ils étayent leurs assertions sur les référents doctrinaux de la zaouia et des tarika soufies en général, tels que développés par le mokkadem de la zaouia bassiria d'Australie, Abdelhafid ben Lahcen, qui a cité les principes du rite malékite frappant d'opprobre les instigateurs de la désunion de la oumma et recommandant instamment la concorde et la cohésion, comme des qualités intrinsèques du vrai croyant.

Il a lancé dans ce cadre un émouvant appel aux frères algériens pour faire prévaloir la raison et les intérêts bien compris des peuples de la région afin de cesser d'alimenter la sédition et la discorde, joint en cela par le cheikh de la zaouia bassiriya d'Italie, M. Abdelaziz Frigo Adrien, dont le parcours initiatique au sein de la zaouia darkaouiya de Sidi Brahim Bassir, narré par l'intéressé, a été une leçon d'humilité et de persévérance, indispensables à tout mouride en quête d'accomplissement dans la voix de Dieu.

A la fin de cette rencontre, à laquelle ont pris part d'éminents académiciens et chercheurs, des maîtres et chioukhs des tarikas soufies ainsi que des notables, chioukhs et représentants des tribus sahraouies, lecture a été donnée d'un message de fidélité, de loyalisme et de gratitude à SM le Roi Mohammed VI.

jeudi 18 juin 2009

l’esclavage dans les camps de Tindouf

Date ; le 13 juin 2007


La république arabe sahraouie démocratique
Ministère de la justice et des affaires religieuses.
Tribunal de première instance d’Ouesserd


L’objet ; affranchissement d’un esclave


Mohamed Salem Ahmed Hillal né le 15 juin 1951 et titulaire de la Carte numéro 65197543 s’est présenté au tribunal, et il a déclaré qu’il libère les personnes suivantes ;

- Mbarka Hamma Mohamed et ses enfants.
- Masâouda Mohamed et ses enfants.


Il a fait cette déclaration en remplissant toutes les conditions requises.

Il a signé en présence des conseillers.

- Youba Lkhalil Lbachir
- Mohamed Hamoud Amar

Et le secrétaire-greffier Hamada Saîd.


Signé ; Mohamed Salem Ahmed Haillal

Signé secrétaire-greffier signé le président du tribunal

Des membres de la direction du Front Polisario s’apprêtent à rejoindre le Maroc.

Des membres de la direction du Front Polisario s’apprêtent à rejoindre le Maroc.
plusieurs membres de la direction du Front Polisario seraient en tractations « discrètes » avec les autorités marocaines afin de négocier leur retour au Maroc dans les prochains mois. Plusieurs réunions secrètes se seraient déroulées dans la province française, ainsi qu’en Galicie. Les principaux points de discorde portent sur les avantages qui seraient octroyés à ces ralliés potentiels, le Maroc ayant décidé de réduire considérablement ces derniers, estimant que ceux qui veulent revenir ne doivent pas le faire uniquement pour la contrepartie potentielle, mais d’abord par conviction. L’idée qui anime cette nouvelle démarche des marocains, impulsée par le ministère de l’intérieur, est d’éviter d’avoir des « ralliés » passifs, mais au contraire de futurs défenseurs de la cause marocaine, qui peuvent s’adjoindre au dispositif diplomatique déployé pour favoriser les futures négociations « informelles », qui devraient se tenir après le mois de Ramadan.
A cet égard, plusieurs lieux auraient été évoqués, la seule certitude étant que Manhasset, en Banlieue New York, n’est pas, pour l’instant, une option retenue pour abriter ces discussions informelles entre le Maroc et le Front Polisario. Selon notre source, les USA ainsi que la France font tout pour que l’Algérie soit présente lors de ces négociations informelles, mais les dirigeants algériens refusent d’avoir un autre statut que celui d’ « observateurs ». La situation pourrait néanmoins évoluer, Rabat et Alger ayant multiplié les contacts ces derniers mois…

La mauvaise foi du Polisario ; Basirat Nahibi comme exemple


La mauvaise foi du Polisario ; le cas du Dr Basirat Nahibi


L'honnorable Dr. Basirat Nahibi présidente et fondatrice de l’Association pour le Renforcement du Leadership des Femmes Africaines s’est trouvée exploiter par la machine de propagande du Polisario.

Comme à son habitude la machine de propagande du Polisario ne cesse de diffuser des mensonges, la dernière en date s’est portée sur Basirat Nahibi présidente et fondatrice de l’Association pour le Renforcement du Leadership des Femmes Africaines. L’Agence de presse du Polisario a diffusé des propos qui appartiennent selon elle à Basirat Nahibi. Propos qui soutiennent toujours selon la presse du Polisario, l’indépendance du Sahara. Sauf que Mme Nahibi a refusé qu’on use de sa qualité pour des œuvres séparatistes, et elle a nié en bloc les informations du Polisario, qualifiées de fausses.


Juste après la diffusion des «déclarations» de Basirat Nahibi, l’Association féminine pour le développement social et culturel basée à Laâyoune a contacté Mme Nahibi pour lui demander les explications nécessaires, sauf que cette dernière s’est dite surprise par les déclarations diffusées par le Polisario, et elle a affirmé ne jamais avoir fait des déclarations pareilles.

Mme Nahibi est attendue dans les prochaines semaines à Laâyoune, où elle s’arrêtera elle mêmes sur tout ce qui a été réalisé dans la région , et sur les pas considérables franchis par la femme sahraouie marocaine depuis la récupération des provinces du sud .

Le Cas de Mme Nahibi montre une fois de plus la mauvaise foi du Polisario, qui n’accorde le moindre respect pour les valeurs humaines sacrées comme l’honnêteté.

Doueh, le "guitar hero" du Sahara marocain


Doueh, le "guitar hero" du Sahara marocain

C’est un griot d’un genre nouveau, nourri aux musiques du Sahara et à la guitare de Jimi Hendrix. Sa tournée en Europe attire les amateurs de folklore et ceux de musiques pointues. Rencontre avec Doueh, le "guitar hero" saharien.

Le concert touche à sa fin quand Doueh se lance dans un dernier solo, mais cette fois guitare électrique dans le dos, à la Jimi Hendrix. Dans le public ça hurle, ça danse, ça siffle, pour un peu on se croirait à un concert du "Voodoo Child". Mais bientôt les sonorités orientales et les claquements de mains de Halima et Bashri reprennent, on passe du solo de blues à une mélodie sarahouie, les applaudissements redoublent pour Doueh et son groupe.

"Je m’appelle Doueh, je suis artiste, originaire de Dakhla au sud du royaume du Maroc" explique le guitariste, rencontré avant le concert. Dakhla, Doueh y revient toujours pour évoquer ses racines musicales. Car la plus grande ville du Sahara - une ancienne colonie espagnole très proche de la Mauritanie - est aussi le berceau de la culture hassanie, cette tradition orale des populations de l’ouest du Sahara basée sur la poésie, les contes, les proverbes et la musique. Cette musique, Doueh l’a toujours connue et jouée, une poésie du désert qui raconte le climat saharien, l’aridité de la terre, avec des instruments simples : voix, claquements de mains, tbal (tambourin sahraoui) et un petit luth à quatre cordes appelé tidinit. Mais pas seulement : "On a commencé par la musique traditionnelle [Doueh s’est fait un nom en jouant lors de mariages et de festival religieux à la fin des années 70, ndr] mais on s’est rendu compte que le public aimait beaucoup les nouveaux instruments, alors on a intégré une guitare électrique en 1979." Et depuis le public en redemande.

La guitare électrique est en fait devenue un instrument courant de la musique sahraouie dans les années 70. Mais Doueh a su en faire le catalyseur d’influences africaines et occidentales, intégrer des arpèges électriques aux accents pop, folk, blues, issus de ses influences musicales, Jimi Hendrix, James Brown, "ce qui fait qu’aujourd’hui cette musique hassanie est mélangée à des éléments modernes pour toucher un public plus large, pas seulement arabe ou marocain". "En fait je mélange tout !" conclut-il en français, souriant. Sans compter que Doueh est un guitariste hors-pair, jouant des solos hypnotiques, parfois avec une pédale wah-wah. Un vrai "guitar hero" du désert.

Résultat : un son atypique entre la musique sahraouie et le folk-blues psychédélique ; un son familial aussi, car il joue toujours avec sa femme Halima (chant, tbal), son fils Jamal (orgue) et leur ami Bashri (chant) sous le nom de Group Doueh. Un son qui a fait d’eux des stars dans leur région – ils ont électrisé le public du festival de musiques gnawas d’Essaouira en 2005 – mais pas seulement. Ce soir-là, la salle des Instants Chavirés à Montreuil, en proche banlieue de Paris, est pleine. Après une dizaine de dates en Grande-Bretagne, le Group Doueh poursuit sa tournée à Amsterdam, Stockholm, Berlin ou encore Genève.

Si Doueh et ses proches peuvent ainsi tourner en Europe et séduire un public éclectique, c’est grâce au travail acharné d’un petit label américain, Sublime Frequencies. À l’aide d’un réseau de musicologues déployés en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Afrique, SF explore "les territoires méconnus du folklore mondial", comme l’explique son fondateur Alan Bishop, et édite des disques inhabituels, en dehors des sentiers battus des musiques du monde. Sublime Frequencies a ainsi sorti deux disques de Group Doueh ces dernières années, et l’un des membres de ce label, Hisham Mayet, les a longuement filmés à Dakhla pour un documentaire sur les musiques du Sahara, "Palace of the winds". Au catalogue des curiosités planétaires de SF, on trouve aussi un album de pop birmane, une compilation de "proto-raï" algérien des années 70, des disques d’une star de la musique syrienne, Omar Souleyman (qui partage l’affiche avec Group Doueh pour cette tournée en Europe), ou encore Radio Pyongyang, des chansons populaires diffusée sur les ondes nord-coréennes.

Group Doueh poursuit sa tournée en Europe : le 16/06 à Cologne (Stadttgarten), les 17 et 18/06 à Genève (L’Usine), le 20/06 à Madrid (Centro de arte Dos de Mayo) et le 21/06 à Lisbonne (Calouste Gulbenkian Foundation).

lettre à M Gordon Brown


Laâyoune, le 17 juin 2009

Le Collectif des ONGs Sahraouies de Défense de Droits de l’Homme

Laâyoune, le Sahara marocain

E-mail: sahramarocain@gmail.com

M Gordon Brown, le Premier Ministre Britannique.

10 Downing Street, London, SW1A 2AA

Grand Bretagne.

Votre excellence,

Nous sommes un groupe d’ONGs Sahraouies intéressées par la défense de droits de l'Homme dans les provinces du sud du Maroc.

Nous sommes au courant de la lettre que vous a envoyé M Mohamed Abdelaziz, président de la dénommée (République arabe sahraouie démocratique) .Et nous avons été surpris monsieur le Premier ministre par les fausses allégations que contient cette lettre.

Permettez nous monsieur le Premier ministre de vous assurer que la situation de droits de l’Homme dans cette partie de Maroc est normale .Les citoyens sahraouis ainsi que le reste des marocains jouissent des mêmes droits reconnus au niveau mondial.

Votre honneur, nous sommes un groupe d'ONGs très actif dans la région du Sahara marocain et nous exerçons nos activités et nous élaborons nos rapports librement.

Nous saisissons cette occasion pour vous présenter nos condoléances et notre compassion à l'horrible assassinat de l'ingénieur britannique Edwin Dyer par les terroristes d'Al-Qaïda, qui a profité de cette brèche de sécurité dans la région, causé par des organisations illégales telle le Polisario.

Le collectif des ONGs Sahraouies de défense de droits de l’Homme sera très reconnaissant, si votre gouvernement collabore avec nous pour mettre fin à la souffrance de nos frères et sœurs séquestrés dans les camps de Tindouf, pour mettre fin à cette situation.



Veuillez agréer Monsieur, le Premier Ministre, nos salutations les plus distinguées.

Le Collectif des ONGs Sahraouies De Défense de Droits de l’Homme

La forte participation montre l'attachement des populations au Maroc (ONG)

Provinces du sud: La forte participation montre l'attachement des populations au Maroc (ONG)
Rabat - Le taux de participation des populations des Provinces du sud, lors du scrutin du 12 juin, "nettement plus élevé" par rapport à la moyenne nationale, démontre un "profond attachement" de ces populations au Maroc, a souligné l'association internationale des Etudes stratégiques (ISSA).

En votant massivement lors de ces consultations, tout comme lors des législatives de 2007, ces populations ont "rejeté de façon écrasante" l'option séparatiste ou d'identification au mouvement du polisario soutenu par l'Algérie, souligne ce rapport rendu public à Rabat.

Les observateurs de l'ISSA ont de même, relevé une grande participation des femmes au niveau de cette région, a noté l'ONG basée à Washington.

Pour cette ONG le scrutin du 12 juin au Maroc a rempli "tous les critères d'une élection démocratique", ont affirmé Ces observateurs .

Selon cette ONG , "aucune irrégularité ou violation n'a été constatée" par les observateurs déployés dans plusieurs bureaux de vote choisis au hasard à travers le Royaume.

Ces observateurs ont relevé un "haut degré de professionnalisme, un grand sens de responsabilité et une grande connaissance des procédures chez les responsables des bureaux de vote", ajoute le rapport de ISSA .

Le polisario et ses camps d'esclavage


Le polisario et ses camps d'esclavage

Les réactions et les dénonciations à travers le monde du calvaire fait à nos compatriotes séquestrés dans les camps du polisario ne cessent de se multiplier depuis des années. La communauté mondiale est conviée régulièrement à faire le constat accablant des pratiques auxquelles se livre le polisario, notamment les violations des droits de l'Homme, la séquestration et l'esclavage. Un documentaire australien vient d'être diffusé sur ce sujet dans le cadre du Festival du film de Sydney, organisé dans cette même ville du 3 au 14 juin. Que les dirigeants du polisario se soient acharnés à empêcher sa diffusion n'a pas empêché les organisateurs du festival à maintenir sa programmation et sa projection.

Intitulé « Stolen » (« Volés »), le documentaire est l'œuvre d'une coréalisation entre l'australo-bolivienne Violeta Ayala et l'australien Dan Fallshaw. Tous deux ont fait l'objet de fortes pressions, depuis plusieurs mois, pour le soustraire des programmes du festival de Sidney.

En vain ! La coréalisatrice annonce elle-même qu'elle n'avait pas l'intention de tourner un film politique jusqu'au moment où, comble de la dérision, elle a découvert que « les gens vivaient dans une prison politique ». L'agence espagnole EFE, qui rapporte le témoignage, précise en effet que le polisario, non content d'apprendre que deux cinéastes australiens tournaient un film sur les camps de Tindouf, les a séquestrés à leur tour et les a enfermés. Après six jours de détention, ils ont réussi à fausser la vigilance de leurs gardes et s'enfuir et, grâce à l'aide des équipes de l'ONU et de l'ambassade australienne, ont pu rejoindre Paris. Pourtant, ce sont les responsables du polisario eux-mêmes qui ont invité les deux réalisateurs australiens pour faire un film sur le programme d'échanges des familles.

Ils ne pouvaient imaginer, en l'occurrence, que les Australiens découvrent le « pot aux roses », cette mascarade de pseudo-réfugiés enfermés, reclus dans des geôles, dépouillés de tous leurs droits, livrés aux exactions et à l'esclavage. Le Festival de Sidney constitue, de toute évidence, une plateforme idéale et neutre et le cinéma le meilleur vecteur de vérité. Mais au-delà du documentaire, des entraves dressées à sa projection et des pressions exercées sur ses réalisateurs, il convient de rappeler la part de mensonges que le polisario entretient sur la triste réalité des camps.

Le document apporte en effet la preuve filmée des cas d'esclavage dans les camps qui sont l'illustration sinistre des violations des droits de l'Homme. Il dit aussi en filigrane le silence complice des différentes associations qui se sont laissé fourvoyer par la propagande du polisario et, de Stockholm à Bruxelles, n'en finissent pas de le défendre et d'instrumentaliser sa cause. « Embarka » est une femme qui a raconté son histoire au risque d'être sévèrement punie. Son témoignage est poignant mais éloquent : elle a été des années durant l'esclave du père de Deido Embark Omar avec lequel elle a eu de nombreux enfants. L'enlèvement d'un enfant blanc, s'il constitue un crime, est perçu comme « une coutume sociale quand l'enfant est noir ». Les dirigeants du polisario y ont recours, intimidant les femmes, brisant des destins entiers.

Ils sont nombreux, cités et filmés dans le documentaire, à témoigner sur les abus et la répression qu'ils endurent. Ils crient aux violations de leur dignité, mais la communauté mondiale, indifférente, silencieuse, complice même, ne réagit pas. Le polisario s'emploie, a contrario, à accuser le Maroc de violations des droits de l'Homme au Sahara, et une certaine presse occidentale, relayant les associations et les ONG, le suivent sur ce chemin tortueux et mensonger. Aussi bien au niveau de la 4e Commission des Nations unies qu'à celui des différents forums, c'est la même rengaine. D'aucuns se sont même hasardés, dans le but d'entraver le processus de règlement de l'ONU, a impliquer la Minurso en exigeant que ses compétences – son statut de gardien du cessez-le-feu signé en 1991 – soient élargies par son implication dans le domaine des garanties des droits de l'Homme. C'est pour dire les choses différemment, une ingérence dans les affaires du Maroc, une volonté insidieuse de détourner le regard de la communauté mondiale vers un domaine qui relève de la fiction.

Car les populations qui vivent et travaillent dans les provinces du Sud, entre Lâayoune et Dakhla, exercent pleinement leurs droits de citoyens complets, bénéficient de toutes les libertés publiques et privées. Mieux, les ONG, les défenseurs patentés des droits de l'Homme à l'échelle internationale se rendent régulièrement au Sahara, constatent et décrivent le climat paisible dans lequel ces populations vivent. En face, à Tindouf, hormis les ONG inféodées par le polisario, il n'est jamais possible de s'y rendre. Et il aura fallu de la chance aux deux réalisateurs australiens pour pénétrer ce secret d'Alcôve chargé de sombres desseins que sont les camps de Tindouf pour découvrir la partie invisible d'un immense iceberg de détresse. D'ailleurs, faut-il rappeler que le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) des Nations unies attend depuis… trente-cinq ans pour visiter les camps de Tindouf et constater qui est vraiment « sahraoui » de qui ne l'est pas ?

La dérive des mercenaires polisariens


La dérive des mercenaires polisariens L'amnésie temporelle manifeste d'une élite algérienne Poursuivi par la justice espagnole en raison des atrocités qu'il ne cesse d'infliger à la population marocaine sahraouie et autres séquestrés dans les camps de Lahmada (sur le territoire algérien), le pseudo-diplomate en poste à Alger et digne représentant de mercenaires, Brahim Ghali a affirmé lors d'un forum de la chaîne II de la radio nationale d'Algérie que la «barbarie de la réaction de l'occupation marocaine n'est pas différente de celle de l'occupation française en Algérie, de l'occupation américaine au Vietnam ou de celle israélienne en Palestine, avertissant que la patience du peuple sahraoui «touche à sa fin» et se trouve «à la limite rouge». Sur ce point, il faut lui donner raison. Preuve en est que lors des communales du 12 juin dernier, la population dans les provinces du sud a exprimé sa volonté dans le choix de celles ou ceux qui sont appelés à gérer la chose locale. Quant aux comparaisons faites par rapport à des nations, membres du Conseil de sécurité, l'on ne lui en tiendra pas rigueur. C'est la dérive d'autant plus que c'est embarrassant pour un tortionnaire qui sait qu'il n'est plus à l'abri des poursuites. S'y résoudre est une descente aux enfers et personne aussi fort soit-il, après ce passage… ne s'en sort sans y laisser une partie de son âme et même souvent toute son âme. Pour l'heure, il conviendrait à ce rejeton polisarien d'Al Mouradia, de même que pour ses pairs, de faire un séjour à la clinique Génolier en Suisse, prise en charge totale, afin que soit équilibrée la tension. Certes, l'on convient aisément que la mémoire des faiseurs de politique est peut-être courte ou souffre d'amnésie temporelle qui se manifeste au gré des tempêtes politiciennes, mais la mémoire des peuples est vive et reste toujours en quête des vérités et de la justice quelles que soient les circonstances. Aussi, il y urgence que le Conseil des droits de l'Homme, émanant de l'Assemblée générale de l'Onu procède à une enquête sérieuse dans les camps de Tindouf. La clé de la résolution de ce conflit artificiel réside dans les conclusions d'un rapport à même de déclencher les démarches judiciaires nécessaires pour traduire les tortionnaires algéropolisariens et leurs commanditaires devant les instances internationales pénales. La conjoncture actuelle l'impose attestant d'un climat de forfaiture politique qui règne depuis quelques jours à Alger. C'est ce qui explique les congés forcés de tout un gouvernement dans les semaines qui suivent. L'appareil est absent, complètement gelé sur des idées passéistes, une doctrine reposant sur des idées chimériques. De ce constat, l'on peut admettre qu'il serait bien cocasse qu'un gang qui a si bien divisé l'Algérie réussisse à unifier le Maghreb. Et ce serait de la fabulation de dire que Bouteflika a des soutiens à l'extérieur, hormis le président cubain qu'il a reçu, à la veille de l'annonce de sa candidature aux présidentielles. A ce propos, les services de renseignements algériens ont noté ces derniers temps un intérêt excessif et intolérable pour l'état de santé du président de la part des chancelleries étrangères installées à Alger. Par le canal diplomatique, le pouvoir algérien a averti les ambassades qu'il ne saurait tolérer ces agissements inamicaux et que toute tentative d'intrusion dans le cercle présidentiel connaîtra une riposte appropriée. Sauf que le "Bouteflikérisme" risque de perdurer par la voie de son frère Said, lequel a chargé ses hommes de déstabiliser Abdelaziz Belkhadem, qui siège à la tête de FLN. Et le bouteflikérisme tomberait comme la dernière sentence de M'hamed Yazid, homme politique originaire de Blida, qui avait déclaré quelques jours avant sa mort, en février 2003: "une diplomatie tiers-mondiste aux deux tiers mondains qui ne fait pas forcément un trois quarts de président". Ceci pour information. Quant à la dérive de l'information en provenance d'Alger via des Ongs à sa solde, elle se manifeste souvent sous forme de contrevérités, d'amalgame, de montages et de manipulations qui visent à légitimer une cause perdue d'avance. Car si durant une période donnée, la propagande a pu s'attirer des appuis, elle a mis à nu également ses mécanismes grossiers. Quant au prétendu principe d'autodétermination et de libertés des peuples, invention de Lénine, et cher à l'Algérie, argument avancé et qui masque des ambitions et des enjeux géostratégiques et géoéconomiques, alors que l'Algérie révolutionnaire avait rejeté ce droit à Evian en l'an 1961 pour les populations Touaregs et la position algérienne avait été inconditionnellement soutenue par le Maroc. ----------------------------------------------------------------- Les mises en scène Les adversaires du Maroc prétendent que le Royaume a envahi le territoire du Sahara en 1975. Certes, ils ont trompé mais momentanément une partie de l'opinion internationale mal informée, négligeant que l'histoire des peuples pour la décolonisation est consignée pour la mémoire et que le Maroc avait entrepris depuis son accession à l'indépendance en 1956 par voie de négociations et devant les instances onusiennes les démarches légales pour le parachèvement de son intégrité territoriale. Chose faite. Et ce n'est pas la confusion et la complaisance de certains médias, mêlant informations et propagandes, mises en scènes et comparses qui desserviront le dénouement du conflit artificiel. Surtout que la santé de l'Algérie est devenue à la fois vulnérable et conjuguée à un effet d'une impuissance politique et militaire.

Comment le Polisario a terni la mémoire de Sidi Mohamed Bassiri ?


Comment le Polisario a terni la mémoire de Sidi Mohamed Bassiri ?

Le mercredi et jeudi 17 et 18 juin se tient dans la région d’Azilal une conférence internationale pour commémorer la disparition de Sidi Mohamed Bassiri. Pourtant le Front Polisario ne cesse de ternir la mémoire de ce martyr.

Sidi Mohamed Bassiri, a été longtemps récupéré par le Polisario comme étant un indépendantiste, alors que l’homme était un fervent défenseur de la marocanité du Sahara. Le 17 juin 1970 Bassiri a été arrêté en même temps qu’un groupe d’autres résistants et conduit à la prison de Laâyoune. Quinze jours après sa détention, aucune information n’a pu être obtenue sur son sort qui reste inconnu depuis lors.

Des arguments de poids dont des lettres écrites par Bassiri lui-même démontrent que cette figure paternelle du Front Polisario est en réalité un « freedom fighter » marocain, qui revendiqua, très tôt, le rattachement du Sahara ex colonie espagnole.

La biographie de ce héros montre qui il est né en 1942 à la Zaouiya Achadiliya Darkaouiya de son père Cheikh Sidi Ibrahim Bassiri.

Sidi Mohamed Bassiri a reçu les premiers principes de l'enseignement et de la mémorisation du Saint Coran à l'école de la zaouiya avant de rejoindre l'école primaire à Rabat, où il a obtenu un certificat d'études primaires, et il a couronné ses études par l’obtention de son baccalauréat en 1963.Aprés,il s’est rendu en Egypte pour étudier la Charia et les sciences politiques, puis au Liban pour des études spécialisées.

De retour à la Mère Patrie en 1966, Sidi Mohamed Bassir a participé à des forums scientifiques et à la vie politique. Au début, il s'est installé à Casablanca où il a crée les journaux "Achoumoue" et "Al Assas" dans lesquels ont été publiés plusieurs articles sur la culture marocaine sahraouie, l'histoire du Sahara et d'autres chroniques d'opinion sur les événements politiques de l'époque au niveau national et international.

Une fois informé de son retour à Smara, au Sahara, l'occupant espagnol a entrepris plusieurs tentatives d'intimidation pour notamment le dissuader d'entreprendre des activités religieuses et scientifiques dans les milieux sahraouis. En outre, sa descendance de la famille Al Bassir a amené l'occupant espagnol à renforcer les actes d'intimidation et de provocation contre Sidi Mohamed Bassir dont la famille a été accusée par les Espagnols de faire prévaloir la marocanité du Sahara.

Le résistant Sidi Mohamed Bassir s'est particulièrement investi dans les milieux de la jeunesse sahraouie pour la sensibiliser à la lutte contre la présence espagnole au Sahara marocain avant de couronner son parcours de résistant en prenant la tête du soulèvement historique de Zemla de Laâyoune le 17 juin 1970 suite auquel il a été arrêté en même temps qu'un groupe d'autres résistants et conduit à la prison de Laâyoune. Depuis cette date, aucune information n'a pu être obtenue sur son sort qui reste inconnu depuis lors. L’Espagne continue de garde ce dossier parmi les secrets d’Etat. Et aucun des militaires espagnols n’a osé parler de ce sujet. Cette situation a été bénéfique pour le Polisario, qui cherche des héros pour sa propagande, pour induire en erreur les jeunes sahraouis et l’opinion publique, même s’il s’agit des personnes mortes comme Bassiri. Dans une récente sortie médiatique l’un des anciens officiers des renseignements espagnols avait signalé que la tombe de Bassiri sera bientôt identifiée.