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mercredi 31 mars 2010

Sahara: Moscou pour une "solution politique" basée sur les résolutions du Conseil de sécurité


L'ambassadeur de la Fédération de Russie au Maroc, M. Boris Bolotine, a affirmé que la solution de la question du Sahara "ne peut être que politique" et doit être trouvée sous l'égide des Nations unies sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.


Dans un entretien publié, mercredi, par +Le Matin du Sahara et du Maghreb+, M. Bolotine a déclaré que cette solution, "pour être durable et définitive, doit être mutuellement acceptable par les parties", rappelant que la position de son pays est "claire, objective et impartiale" à l'égard de ce dossier.

Le diplomate russe, qui s'est félicité des rencontres informelles tenues récemment entre les parties, a jugé "important" la poursuite des pourparlers sous l'égide du Secrétaire général de l'ONU pour parvenir à cette solution.

Evoquant les relations entre le Maroc et la Russie, M. Bolotine a souligné que les deux pays ont pu développer durant des années une "forte" coopération bilatérale, à travers les différents accords de partenariat signés ou en cours de finalisation.

"Ces accords ont pour objectif de renforcer les liens de coopération existants et consolider cette volonté politique partagé sur les questions de l'actualité internationale et régionale", a-t-il dit.

Sur le plan économique, l'ambassadeur russe a indiqué que les échanges entre Rabat et Moscou se sont renforcés au cours des dernières années, notant que le Royaume est devenu "l'un des plus importants partenaires commerciaux de la Russie en Afrique".

Ces échanges, a-t-il dit, peuvent se raffermir davantage, soulignant la nécessité de multiplier les rencontres diplomatiques et au niveau des hommes d'affaires.

"Pour mieux utiliser le potentiel existant, il est important de s'appuyer aussi sur les possibilités de la Commission intergouvernementale mixte sur la coopération économique, scientifique et technique qui doit en principe se réunir à Moscou au juin prochain", a-t-il ajouté.

Concernant le secteur du tourisme, M. Bolotine a relevé que le Maroc reste peu connu des touristes russes, dont 16.000 seulement ont visité le Royaume en 2009, soulignant que l'ouverture cette année d'une ligne aérienne régulière entre Moscou et Casablanca va permettre aux opérateurs marocains de s'installer en Russie en vue de promouvoir la destination Maroc.

L'autonomie, «solution réaliste et pleine de bon sens»


La présidente de la toute puissante Commission des renseignements au Sénat américain, Dianne Feinstein, a qualifié le plan marocain d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, de «solution réaliste et pleine de bon sens», rapporte vendredi 'The Hill Newspaper'.

Mme Feinstein, qui s'était entretenue jeudi avec le chef de la diplomatie US, Hillary Clinton, au sujet de la question du Sahara, a affirmé être sur «la même longueur d'onde à ce sujet avec la secrétaire d'Etat», en rappelant que «le Maroc a toujours été un allié sûr des Etats-Unis».

A cette occasion, Mme Feinstein et Mme Clinton ont réaffirmé leur soutien à une solution politique à la question du Sahara, dans le cadre des efforts des Nations Unies, poursuit la publication, qui a qualifié d'événement «rare» le fait qu'une majorité bipartisane au sénat apporte son soutien à une solution au conflit du Sahara sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie.

La présidente de la Commission des renseignements à la Haute Chambre du Congrès, qui figure en tête des 54 sénateurs ayant signé cette lettre adressée récemment à Mme Clinton, a en outre loué la volonté sincère du Royaume de trouver un règlement à ce conflit sur la base de l'autonomie.

«Il est de la priorité des Etats-Unis de soutenir la résolution du conflit du Sahara en se basant sur cette formule», souligne la lettre signée par cette majorité sénatoriale, dont les auteurs se sont dits «particulièrement préoccupés par l'augmentation constante de l'instabilité en Afrique du Nord», à cause de «la multiplication des activités terroristes».

«L'appui des Etats-Unis, en étroite collaboration avec nos alliés en Europe et dans la région, pourrait stabiliser la situation et inverser ces tendances inquiétantes», estime encore cette majorité conduite par Diane Feinstein (démocrate) et son collègue républicain, Kit Bond, numéro 2 de la Commission des renseignements au sénat.

Plusieurs observateurs américains avaient estimé que cette lettre constitue «un soutien important et sans équivoque» à la proposition du Royaume, d'autant plus qu'il a été exprimé par des personnalités influentes de la Haute Chambre du Congrès.

D'autres ont rappelé que cette démarche bipartisane «très importante», s'inscrit en droite ligne de la lettre adressée, l'année dernière, au Président Barack Obama par pas moins de 229 membres de la Chambre des représentants et montre «l'adhésion dont fait l'objet cette proposition aux Etats-Unis indépendamment des tendances politiques».

D'autres encore ont mis en exergue l'approche «inclusive» de l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, faisant observer qu'ils n'avait pas vu «de proposition similaire d'une quelconque autre partie dans la région qui s'en rapprocherait un tant soit peu».

Un groupe de 13 jeunes rallie la mère-patrie fuyant le calvaire des camps de Tindouf


Laâyoune - Un groupe de 13 jeunes, dont deux femmes, a rallié récemment, la mère-patrie, mettant ainsi un terme à un calvaire qui a duré plusieurs années dans les camps de Tindouf.
Les membres de ce groupe, âgés entre 22 et 29 ans et nés à Tindouf, sont parvenus à fuir les camps de la honte et rallier leur patrie via la région de Farssia.

Rappelant les conditions inhumaines qu'endurent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, Mustapha Ibrahim, 26 ans, a indiqué avoir fui ces camps pour rejoindre la mère-patrie, en réponse à l'appel royal "La Patrie est clémente et miséricordieuse".

Mustapha Ibrahim a, à cet égard, appelé les jeunes des camps de Lahmada à saisir la première opportunité pour fuir le calvaire auquel ils sont assujettis et rejoindre leur pays pour y vivre en toute quiétude.

De son cô té, Khalid El Makhloul El Abdi Omar (22 ans), a exprimé sa grande satisfaction d'être rentré au pays, et de réussir à mettre un terme aux souffrances qu'il endurait après avoir été égaré et endoctriné par les thèses utopiques véhiculées par le "polisario".

Pour sa part, Omar Rara, ancien militaire au front, a assuré avoir rallié le Maroc après avoir acquis la certitude que les campagnes menées contre le Royaume sont vides de tout sens et que la thèse séparatiste est vouée à l'échec. Il s'est, de même, félicité de l'accueil chaleureux réservé au groupe ayant décidé de fuir les camps et rallier la mère-patrie.

Ces 13 jeunes viennent s'ajouter à un autre groupe de 15 personnes, dont cinq femmes et cinq enfants, ayant rallié dimanche dernier le Maroc fuyant le calvaire des camps de Tindouf, et qui sont arrivés à Laâyoune via le poste frontière d'El Gargarat (380 km au sud de Dakhla).

La Guinée-Bissau met un terme à sa reconnaissance de la fantomatique RASD et soutient l'autonomie


Rabat - La Guinée-Bissau a décidé de mettre un terme à sa reconnaissance de la fantomatique RASD et exprimé son soutien à la proposition d'autonomie présentée par le Maroc, a annoncé, mardi soir à Rabat, El Haj Dahaba, ministre d'Etat, Conseiller spécial du président bissau-guinéen.

"La Guinée-Bissau met un terme à sa reconnaissance de la RASD", a déclaré à la presse le ministre d'Etat bissau-guinéen, à l'issue d'entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri.
El Haj Dahaba a, en outre, salué le soutien apporté par le Maroc à son pays durant la guerre de l'indépendance. "Le Maroc a été aux côtés de la Guinée-Bissau depuis la guerre de l'indépendance", a-t-il dit.
La Guinée-Bissau est un pays de l'Afrique de l'Ouest qui partage des frontières avec le Sénégal et la Guinée.
Le ministre bissau-guinéen a exprimé, à cette occasion, le soutien de son pays à la proposition d'autonomie présentée par le Maroc pour résoudre la question du Sahara.
"Le Maroc a soumis aux Nations unis la proposition d'autonomie et la Guinée-Bissau, comme membre de l'ONU, va défendre cette initiative marocaine pour résoudre de manière pacifique et définitive ce problème", a-t-il indiqué.
Il a également exprimé la détermination de la Guinée-Bissau à développer la coopération économique avec le Maroc "en vue de permettre à la Guinée-Bissau de sortir de la situation économique difficile qu'elle traverse aujourd'hui".

mardi 30 mars 2010

L'Algérie pointée du doigt pour sa responsabilité dans le calvaire des séquestrés de Tindouf (revue britannique)


Londres- 29/03/10- La revue britannique "North-South" a pointé du doigt l'Algérie pour sa responsabilité avérée dans le calvaire des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf sur son territoire.



Se basant sur des rapports internationaux, le magazine édité à Londres souligne, dans sa dernière livraison, que l'Algérie "n'a pas honoré ses engagements" envers ces séquestrés en vertu des conventions internationales.



"Pire encore, l'Algérie a manqué de reconnaitre sa responsabilité du traitement" réservé à ces séquestrés sur son propre territoire, en prétendant qu'ils sont "sous la juridiction d'un Etat fantomatique".



Citant un rapport du Comité américain pour les réfugiés et les immigrants (USCRI), la publication souligne les restrictions imposées à la liberté de mouvement des personnes séquestrées, relevant que ces dernières doivent disposer de permissions écrites du gouvernement algérien et des séparatistes du polisario pour se déplacer.



"Les critères et les procédures pour l'octroi de telles permissions ne sont pas disponibles", indique la revue, soulignant le refus des autorités algériennes de rendre publics ces critères et procédures.



Des interviews réalisées avec des séquestrés à l'intérieur et à l'extérieur des camps montrent qu'il s'agit de critères aussi arbitraires que restrictifs.



Citant le Comité américain, le magazine note que l'Algérie impose des restrictions aux visites familiales organisées par le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR). Il est virtuellement impossible, en vertu des lois algériennes, pour les séquestrés d'obtenir des permis de travail dans ce pays même s'ils obtiennent la permission de quitter les camps de Tindouf, indique la même source.



Le magazine rappelle, par ailleurs, que le Maroc a depuis toujours attiré l'attention que le nombre des séquestrés a été sciemment gonflé, tout en appelant à un recensement international des populations des camps de Tindouf pour en déterminer le nombre et les origines.



Or, les autorités algériennes ont constamment refusé de répondre favorablement aux mêmes appels lancés par le HCR et le Comité international de la croix rouge (CICR), rappelle le magazine britannique, qui met en exergue les accusations de détournement de fonds pesant sur la junte séparatiste qui dirige les camps sur le territoire algérien.



Le polisario, soutenu par l'Algérie, est accusé de détournement systématique des aides octroyées par les donateurs internationaux, indique la même source, citant des rapports indépendants du HCR et du Programme Alimentaire Mondial (PAM).



Un autre rapport international a clairement accusé le polisario de "détourner l'aide humanitaire pour soutenir ses factions armées et renflouer les comptes privés des membres de la famille du chef" des séparatistes, poursuit "North-South".



La revue rappelle qu'en mars 2008, l'organisation "Interfaith International" a souligné dans un témoignage devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU que "le polisario a détourné et vendu l'aide à d'autres pays et a utilisé les revenus pour financer des parades militaires et des festivals", qui contribuent à renforcer son contrô le sur les séquestrés.


"Le polisario a utilisé la distribution de l'aide comme moyen de control social et politique dans les camps de Tindouf", indique la revue, avant de s'interroger si l'aide humanitaire est destinée à soutenir l'agenda politique du polisario ou à aider les séquestrés.



Le magazine ajoute que les tentatives des séquestrés de se prendre en charge eux-mêmes sont entravées par le contrô le imposé à leur liberté de mouvement et par le manque d'emploi et d'accès aux marchés.



"Toute la responsabilité incombe aux autorités algériennes" qui ont failli de protéger les droits des populations séquestrées, affirme "North-South", relevant que ces droits sont violés ou au moins ignorés de manière systématique par l'Algérie et le polisario.



La publication londonienne rappelle, dans ce cadre, la version actualisée de l'appel global 2009 du HCR qui met en évidence la responsabilité de l'Algérie s'agissant de la violation des droits des séquestrés de Tindouf.

lundi 29 mars 2010

Exclusif : un centre de télécoms de la MINURSO saccagé près de Rabouni par un garde du Polisario

De sources proches de la Direction du Front Polisario, un centre de lécommunications de la MINURSO situé à proximité du Quartier général du front Polisario de Rabouni (Sud-ouest algérien, près de Tindouf), a été saccagé l’été dernier et le matériel qui s’y trouvait volé.
L’histoire démarre en juin 2009, le responsable de la MINURSO côté algérien cherche à tout prix à se débarrasser d’un gardien du centre télécoms répondant au prénom de Mahjub, mais le Front Polisario multiplie les tracasseries administratives pour sursoir au remplacement de ce dernier.
En réalité, il apparaît très vite que le dénommé Mahjub n’est pas un simple gardien, mais serait en réalité un agent du renseignement du Front Polisario, chargé de répertorier tous les mouvements et communications de la force onusienne, et de remettre des rapports à la direction du Front. Après plusieurs tentatives ructueuses, le responsable de la MINURSO dans la zone convoque ledit gardien et lui signifie son congé définitif. Quelques jours plus tard, le fonctionnaire onusien est prévenu que le centre dont avait la charge Mahjub a été saccagé et que le matériel qui s’y trouvait a disparu en totalité.
Or, ceci pose un grave problème dans la mesure où un transmetteur/récepteur UHF de forte capacité a été volé, ce qui embarrasse même la direction du Front Polisario, peu encline à savoir ce type de matériel « spécial » dans la nature, surtout étant donné la proximité des groupes terroristes liés à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Mahjub aurait-il vendu à des groupes non identifiés le matériel volé à
la MINURSO ? Le Polisario comme la force onusienne veulent en avoir le cœur net, et une enquête est diligentée immédiatement et l’ex gardien mis au cachot. Or, Mahjub nie férocement avoir volé le transmetteur ni avoir saccagé le local de la MINURSO
, et le matériel n’est toujours pas retrouvé à l’heure où sont écrites ces lignes. Gageons qu’il fait le bonheur de bandes opérant dans le Sahel…

L'Algérie pointée du doigt pour sa responsabilité dans le calvaire des séquestrés de Tindouf (revue britannique)


La revue britannique "North-South" a pointé du doigt l'Algérie pour sa responsabilité avérée dans le calvaire des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf sur son territoire.

Se basant sur des rapports internationaux, le magazine édité à Londres souligne, dans sa dernière livraison, que l'Algérie "n'a pas honoré ses engagements" envers ces séquestrés en vertu des conventions internationales.

"Pire encore, l'Algérie a manqué de reconnaitre sa responsabilité du traitement" réservé à ces séquestrés sur son propre territoire, en prétendant qu'ils sont "sous la juridiction d'un Etat fantomatique".

Citant un rapport du Comité américain pour les réfugiés et les immigrants (USCRI), la publication souligne les restrictions imposées à la liberté de mouvement des personnes séquestrées, relevant que ces dernières doivent disposer de permissions écrites du gouvernement algérien et des séparatistes du polisario pour se déplacer.

"Les critères et les procédures pour l'octroi de telles permissions ne sont pas disponibles", indique la revue, soulignant le refus des autorités algériennes de rendre publics ces critères et procédures.

Des interviews réalisées avec des séquestrés à l'intérieur et à l'extérieur des camps montrent qu'il s'agit de critères aussi arbitraires que restrictifs.

Citant le Comité américain, le magazine note que l'Algérie impose des restrictions aux visites familiales organisées par le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR). Il est virtuellement impossible, en vertu des lois algériennes, pour les séquestrés d'obtenir des permis de travail dans ce pays même s'ils obtiennent la permission de quitter les camps de Tindouf, indique la même source.

Le magazine rappelle, par ailleurs, que le Maroc a depuis toujours attiré l'attention que le nombre des séquestrés a été sciemment gonflé, tout en appelant à un recensement international des populations des camps de Tindouf pour en déterminer le nombre et les origines.

Or, les autorités algériennes ont constamment refusé de répondre favorablement aux mêmes appels lancés par le HCR et le Comité international de la croix rouge (CICR), rappelle le magazine britannique, qui met en exergue les accusations de détournement de fonds pesant sur la junte séparatiste qui dirige les camps sur le territoire algérien.

Le polisario, soutenu par l'Algérie, est accusé de détournement systématique des aides octroyées par les donateurs internationaux, indique la même source, citant des rapports indépendants du HCR et du Programme Alimentaire Mondial (PAM).

Un autre rapport international a clairement accusé le polisario de "détourner l'aide humanitaire pour soutenir ses factions armées et renflouer les comptes privés des membres de la famille du chef" des séparatistes, poursuit "North-South".

La revue rappelle qu'en mars 2008, l'organisation "Interfaith International" a souligné dans un témoignage devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU que "le polisario a détourné et vendu l'aide à d'autres pays et a utilisé les revenus pour financer des parades militaires et des festivals", qui contribuent à renforcer son contrôle sur les séquestrés.

"Le polisario a utilisé la distribution de l'aide comme moyen de control social et politique dans les camps de Tindouf", indique la revue, avant de s'interroger si l'aide humanitaire est destinée à soutenir l'agenda politique du polisario ou à aider les séquestrés.

Le magazine ajoute que les tentatives des séquestrés de se prendre en charge eux-mêmes sont entravées par le contrôle imposé à leur liberté de mouvement et par le manque d'emploi et d'accès aux marchés.

"Toute la responsabilité incombe aux autorités algériennes" qui ont failli de protéger les droits des populations séquestrées, affirme "North-South", relevant que ces droits sont violés ou au moins ignorés de manière systématique par l'Algérie et le polisario.

La publication londonienne rappelle, dans ce cadre, la version actualisée de l'appel global 2009 du HCR qui met en évidence la responsabilité de l'Algérie s'agissant de la violation des droits des séquestrés de Tindouf.

M. Benkirane appelle à mobiliser les moyens nécessaires pour permettre aux habitants du Sahara de gérer leurs propres affaires


Laâyoune, 27/03/10 - Le secrétaire général du Parti de la Justice et de Développement (PJD), M. Abdelilah Benkirane, a appelé à mettre en place les ressources et l'expertise nécessaires pour permettre aux habitants du Sahara de gérer eux-mêmes leurs propres affaires.


S'exprimant lors un meeting organisé par le parti, vendredi à Laâyoune, M. Benkirane a souligné la nécessité de poursuivre la mobilisation en faveur de la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

Le secrétaire général du PJD a également appelé à tout faire pour permettre le retour à la Mère patrie des séquestrés marocains dans les camps de Tindouf, rappelant que l'Algérie refuse le recensement des populations des camps et persiste à faire perdurer le conflit en maintenant l'état de blocus.


L'attitude d'Alger confirme la volonté de ses dirigeants d'empêcher toute possibilité de normalisation des relations avec le Maroc, a expliqué M. Benkirane.

Lors de ce meeting, l'accent a été mis sur le bien-fondé de l'initiative d'autonomie qui s'inscrit en parfaite harmonie avec les principes de la démocratie, dans le respect des spécificités locales.

Les intervenants ont plaidé pour davantage de vigilance pour la protection de la foi musulmane contre toutes les menaces qui la guettent, saluant à cet égard la mobilisation des autorités contre le phénomène de prosélytisme visant notamment les enfants.

Ils ont, d'autre part, appelé à accorder un intérêt particulier aux jeunes en les impliquant davantage dans la dynamique de développement. Il s'agit notamment de soutenir les projets d'investissement des jeunes de manière à favoriser la création d'emplois.

M. Fassi Fihri réitère la détermination du Maroc à parvenir à un règlement consensuel de la question du Sahara


Doha, 28/03/10- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération , M. Taïb Fassi Fihri, a assuré que le Maroc, qui demeure attaché à l'édification de l'Union du Maghreb arabe et à l'intégration maghrébine, est déterminé à parvenir à un règlement consensuel de la question du Sahara, dans le cadre de l'Initiative d'autonomie.

Dans un entretien publié samedi par le quotidien qatari "Al Watan", le ministre a affirmé que le Maroc est disposé à poursuivre les négociations pour parvenir à un règlement définitif et durable à la question du Sahara marocain.

La position marocaine a été communiquée à l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, lors de sa dernière visite dans le Royaume, a rappelé M. Fassi Fihri, soulignant que l'Initiative marocaine d'autonomie est sur la table des négociations. Toutefois, a-t-il dit, "nous ne pouvons pas rester les mains liées".

Il a, à cet égard, rappelé l'installation par SM le Roi Mohammed VI de la Commission

consultative de la régionalisation (CCR) appelée à élaborer un projet marocain de régionalisation, soulignant que la régionalisation avancée dénote une volonté de développer le pays en matière de gouvernance territoriale et locale.

Le ministre a, d'autre part, déploré le fait que l'Algérie et le Polisario n'aient pas réagi favorablement à la résolution 1871 et aux autres décisions du Conseil de sécurité, qui ont appelé les parties au conflit à faire montre de réalisme et d'esprit de compromis et à coopérer pour parvenir à un règlement négocié de ce conflit, "ce qui implique que le Maroc et l'Algérie doivent examiner, directement et de manière bilatérale, la question du Sahara marocain", a-t-il indiqué.

Le Maroc a fait preuve de réalisme et d'esprit de compromis en mettant sur la table son projet d'autonomie, a ajouté M. Fassi Fihri, qui a précisé que les autres parties "refusent de coopérer dans ce cadre pour des raisons d'ordre politique ou géostratégique".

"Cette attitude, a-t-il souligné, démontre que les autres parties ont opté pour le statu quo et à la politique du retour en arrière, dans un contexte marqué par plusieurs défis et menaces, dont les impératifs de développement".

"Nous avons constaté avec regret que l'Algérie ne nous a pas aidés et n'a pas participé aux négociations avec la volonté et l'esprit demandés par l'ONU", a poursuivi le ministre qui a rappelé qu'après deux réunions informelles, Christopher Ross a effectué une tournée dans la région, durant laquelle SM le Roi a insisté sur la position marocaine, fondée sur un règlement politique négocié.

Dénonçant l'intransigeance de l'Algérie et son rejet du projet d'autonomie, le ministre a déploré qu'Alger réclame désormais le règlement de la question du Sahara comme condition préalable à la normalisation et à l'ouverture des frontières, en dépit des appels répétés du Maroc.

"Nous déplorons cette situation, car nous savons pertinemment que les deux pays et les deux peuples ont beaucoup à gagner dans l'ouverture des frontières", a affirmé le ministre, qui a relevé l'existence d'une "tendance générale" à Alger contre tout développement des relations entre les deux pays.

Il a, dans ce contexte, rappelé la décision des autorités algériennes d'exclure le Royaume d'une conférence régionale, tenue récemment à Alger, sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, et les moyens de faire face à la menace que constitue la nébuleuse "Al-Qaïda au Maghreb islamique" (AQMI).

"Le nom de cette organisation est très révélateur, et implique que la prévention et la lutte doivent se faire dans l'espace maghrébin", a relevé M. Fassi Fihri, avant de s'interroger: Comment peut-on exclure un pays qui représente une composante essentielle de cet espace?.

Sahara : L'initiative d'autonomie est une solution des plus démocratiques (Bouzoubaâ)


Rabat, 28/03/10- L'initiative marocaine d'autonomie qui bénéficie d'un large soutien international est "une des solutions les plus démocratiques" à la question du Sahara, a affirmé dimanche à Rabat, le secrétaire général du Parti socialiste (PS), M. Abdelmajid Bouzoubaâ.

S'exprimant lors de la session ordinaire du conseil national du parti, M. Bouzoubaâ a souligné que le Maroc a avorté à maintes reprises les tentatives de l'Algérie et son pantin le polisario visant à porter préjudice à la stabilité dans la région.

Il a également mis l'accent sur les manŒuvres orchestrées par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume tendant à donner une image erronée sur la situation réelle au sahara, qui jouit de la stabilité et vit au rythme de réformes soutenues pour la mise à niveau économique et sociale de la région.

M. Bouzoubaâ a appelé, par ailleurs, à généraliser l'approche de développement global à toutes les régions du Royaume pour leur permettre de gérer leurs propres affaires politiques, économiques, sociales et culturelles.

A l'ordre du jour de cette session tenue sous le thème "Pour une réforme globale qui pose les jalons d'une régionalisation avancée au service du développement humain", figure notamment l'examen de projets de documents sur la régionalisation avancée et sur les alliances entre les partis.

La Sénatrice US Dianne Feinstein: Le plan marocain d'autonomie, une "solution réaliste et pleine de bon sens"


Washington- La présidente de la toute puissante Commission des renseignements au Sénat américain, Mme Dianne Feinstein, a qualifié le plan marocain d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, de "solution réaliste et pleine de bon sens", rapporte vendredi The Hill Newspaper.


Mme Feinstein, qui s'était entretenue jeudi avec le chef de la diplomatie US, Hillary Clinton, au sujet de la question du Sahara, a affirmé être sur "la même longueur d'onde à ce sujet avec la secrétaire d'Etat", en rappelant que "le Maroc a toujours été un allié sûr des Etats-Unis".

A cette occasion, Mme Feinstein et Mme Clinton ont réaffirmé leur soutien à une solution politique à la question du Sahara, dans le cadre des efforts des Nations Unies, poursuit la publication, qui a qualifié d'événement "rare" le fait qu'une majorité bipartisane au sénat apporte son soutien à une solution au conflit du Sahara sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie.



La présidente de la Commission des renseignements à a Haute Chambre du Congrès, qui figure en tête des 54 sénateurs ayant signé cette lettre adressée récemment à Mme Clinton, a en outre loué la volonté sincère du Royaume de trouver un règlement à ce conflit sur la base de l'autonomie.


"Il est de la priorité des Etats-Unis de soutenir la résolution du conflit du Sahara en se basant sur cette formule", souligne la lettre signée par cette majorité sénatoriale, dont les auteurs se sont dits "particulièrement préoccupés par l'augmentation constante de l'instabilité en Afrique du Nord", à cause de "la multiplication des activités terroristes".



"L'appui des Etats-Unis, en étroite collaboration avec nos alliés en Europe et dans la région, pourrait stabiliser la situation et inverser ces tendances inquiétantes", estime encore cette majorité conduite par Diane Feinstein (démocrate) et son collègue républicain, Kit Bond, numéro 2 de la Commission des renseignements au sénat.


Plusieurs observateurs américains avaient estimé que cette lettre constitue "un soutien important et sans équivoque" à la proposition du Royaume, d'autant plus qu'il a été exprimé par des personnalités influentes de la Haute Chambre du congrès.


D'autres ont rappelé que cette démarche bipartisane "très importante", s'inscrit en droite ligne de la lettre adressée, l'année dernière, au président Barack Obama par pas moins de 229 membres de la Chambre des représentants et montre "l'adhésion dont fait l'objet cette proposition aux Etats-Unis indépendamment des tendances politiques".


D'autres encore ont mis en exergue l'approche "inclusive" de l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, faisant observer qu'ils n'avait pas vu "de proposition similaire d'une quelconque autre partie dans la région qui s'en rapprocherait un tant soit peu".

vendredi 26 mars 2010

Soutien à la proposition marocaine et lutte contre AQMI


Aux Etats-Unis, où une majorité de parlementaires appuient la proposition marocaine d’autonomie élargie des territoires, on établit des liens étroits entre le succès de la lutte contre le terrorisme et l’avènement d’une solution négociée entre les belligérants.

Or, les observateurs estiment que l’Aqmi profite des divergences entre Etats sur la question du Sahara. La situation de ni paix, ni guerre au Sahara Occidental, suscite de plus en plus de crainte pour la sécurité sous-régionale.

Et à la lisière de nos frontières nord-est, cette zone est devenue par la force de la pratique, une plaque tournante de tous les trafics : cigarettes, drogue, Kalachnikov….Tout y passait avant que les autorités ne reprennent les choses en main avec l’institution de 35 check-points pour surveiller nos frontières. En effet, la démission des anciennes autorités a aggravé la situation.

Elle parait encore plus dangereuse dans ce noman’s land avec l’arrestation de colonnes de trafiquants armés jusqu’aux dents et d’anciens guérilleros du Polisario, reconvertis dans la prise d’otages et le trafic de drogue. Plusieurs personnes sont ainsi poursuivies en Mauritanie pour leur jonction avec la nébuleuse terroriste Al Qaeda dans le Maghreb Islamique.

Le soutien américain à la proposition marocaine.

L’enlisement des négociations qui créé une véritable impasse dans le dialogue pour une solution consensuelle a convaincu une majorité de parlementaires américains à se prononcer sur la question interpellant à ce sujet Mme Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine pour les affaires étrangères. Ce soutien de taille conforte le royaume chérifien dans sa logique d’une solution dans le cadre de la régionalisation offrant plus d’ouverture et de prise en charge par les citoyens de leurs affaires locales.

Ce soutien est "important et sans équivoque" à la proposition du Royaume, parce que manifesté par des personnalités influentes de la haute chambre du Congrès comme Dianne Feinstein, présidente de la Commission des Renseignements, John McCain, sénateur de l'Arizona et ancien candidat à La Maison Blanche. Mais outre ces dinosaures de la politique intérieure américaine, la lettre adressée à Mme Hillary Clinton exprimant leur soutien à la solution d’autonomie élargie au sein du royaume marocain des provinces du Sud, provient également du président de la Commission de la défense, de Carl Levin, Joseph Liebermann, soutien d’Al Gore lors des élections présidentielles de 2000 et Max Baucus, président de la commission des Finance.


Le degré des responsabilités de ces personnalités face à l’Administration Obama prouve que l’on prend dorénavant très au sérieux les implications de l’affaire du Sahara Occidental dans la confusion qui règne dans la sous-région et dont tire profit AQMI. L’esprit et l’engouement de la lettre des congressistes, tous partis confondus, pour cette solution, dénotent d’un soutien largement exprimé pour la solution d’autonomie élargie proposée par le Maroc. Ce soutien confirme une autre lettre de soutien au projet d’autonomie élargie, transmise avril 2009 par 229 membres de la chambre basse, au président Barack Obama.

Commentant la signature par une majorité au sénat US de cette lettre appelant à une solution au conflit du Sahara basée sur le principe d'autonomie sous souveraineté marocaine est "la seule solution réaliste" note J. Peter Pham, membre éminent du National Committee on American Policy.

L’instabilité dans la sous-région.

Dans leur esprit les rédacteurs de dernière lettre adressée à Mme Clinton, qui font indépendamment des tendances politiques, que l’instabilité dans la sous-région d’Afrique du Nord est préoccupante. «Nous devrions commencer par un effort plus soutenu des Etats-Unis au regard d’un des problèmes politiques les plus pressants de la région, le conflit du Sahara Occidental » écrivent-ils avant de préciser que cette dynamique s’inscrit dans la logique de la publication d’un «rapport du 31 mars 2009 par un panel incluant l’ancien secrétaire d’Etat Madeleine Albright, l’ancien commandant du grand quartier général des puissances alliées de l’OTAN le général Wesley Clark, et l’ancien ambassadeur Stuart Einzenstat ».

Et les congressistes américains d’ajouter : «nous convenons avec vous que la proposition faite en 2007 par le Maroc –basée sur une large autonomie du Sahara Occidental sous souveraineté marocaine- est sérieuse et crédible ». Ce soutien est sans ambages. Mais les parlementaires américains estiment également que «les enjeux pour les Etats-Unis et leurs alliés en Afrique du Nord sont évidents (…) en favorisant une plus grande coordination afin de réduire et éliminer la menace terroriste».

Sahara:Un groupe de trente trois jeunes rallie la Mère-patrie


Laâyoune- Un groupe de trente trois jeunes, dont une femme, a rallié récemment la mère-patrie, fuyant les camps de Tindouf.

Ces jeunes dont l'âge varie entre 23 et 38 ans ont regagné le Maroc via la région d'Al Mahbas.

Dans une déclaration à la presse, Eddih Mohamed M'barek (25 ans), membre de ce groupe a exprimé sa fierté et sa joie de retrouver sa famille et ses proches, soulignant qu'il a regagné la mère-patrie après avoir enduré plusieurs années de souffrance dans des conditions extrêmement difficiles à Tindouf.

Mohamed Lhaj (25 ans), un autre membre du groupe, s'est félicité de l'accueil chaleureux qui lui a été réservé à son retour, appelant ses frères dans les camps de Tindouf qui vivent un véritable drame à regagner la mère-patrie pour vivre dans la dignité

Sans le Maroc, toute stratégie antiterroriste au Sahel est condamnée à l'échec (Expert US)


Washington- Toute stratégie de lutte contre le terrorisme en Afrique du nord et dans la région du Sahel "serait condamnée à l'échec sans la participation du Maroc", a déclaré jeudi à

la MAP Michael

Braun, membre associé au sein de Spectre Group International, une entreprise qui assiste le gouvernement US et le secteur privé pour ce qui est des questions sécuritaires.

"Quel que soit le plan antiterroriste mis en place dans cette région, il serait voué à l'échec sans la participation du Maroc, un pays extrêmement important pour n'importe quelle autre stratégie, d'ailleurs, dans cette partie du monde", a affirmé cet ancien responsable des opérations au sein de l'Agence anti-drogue US (Drug Enforcement Agency).

Evoquant la lettre adressée récemment par 54 sénateurs américains à la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, dans laquelle ils ont soutenu le principe d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, M. Braun a relevé que les représentants du peuple américain sont, en effet, préoccupés par la montée en puissance des activités d'Al-Qaida dans le Maghreb Islamique (AQMI) et par "ses liens de plus en plus avérés avec le trafic de cocaïne émanant de l'hémisphère ouest".

Convergences d'intérêts entre AQMI et les cartels sud-américains

Pour cet expert en matière de lutte anti-drogue, "il n'y a aucun doute sur les liens et convergences d'intérêts entre AQMI et les forces armées révolutionnaires colombiennes, ainsi qu'avec les puissants cartels mexicains et colombiens". Il s'agit là "d'un mélange détonnant" de plusieurs types de menaces, a-t-il mis en garde, appelant "à ne pas les sous-estimer pour ne pas avoir à en payer le prix ultime".

Dans les camps de Tindouf, "les jeunes âgés entre 16 et 25 ans sont privés de leurs droits et vivent dans des conditions abjectes et sans espoir d'un lendemain meilleur", a d'autre part déploré Michael Braun, notant que "les organisations terroristes puissantes telle que Al-Qaeda au Maghreb Islamique sont des experts en matière de détection de personnes présentant de tels signes de vulnérabilité".

Il avait récemment souligné qu'Al-Qaeda au Maghreb Islamique, dénomination que porte le "Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat", (GSPC) depuis son allégeance à l'organisation d'Oussama Ben Laden, "n'est pas uniquement une organisation terroriste, mais également une puissante organisation criminelle". Ce groupe "est motivé par le goût du lucre que ce soit en Dollar ou en Euro", soutient cet expert international.

Michael Braun a, par ailleurs, mis en exergue l'approche "inclusive et pleine de bon sens de l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine", faisant observer qu'il n'avait pas vu "de proposition similaire d'une quelconque autre partie dans la région qui s'en rapprocherait un tant soit peu".

Sahara: le PAM salue la position exprimée par SM le Roi à M. Ross


Rabat - Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) a salué jeudi la position sur la question du Sahara exprimée par SM le Roi Mohammed VI à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, lors de sa récente visite au Royaume.

Dans un communiqué, rendu public à l'issue de la réunion hebdomadaire de son bureau national, mercredi à Rabat, le PAM a salué cette position selon laquelle "le mécanisme d'un référendum à options multiples, minoritaire au demeurant dans la pratique des Nations unies, est définitivement écarté" et "l'Initiative marocaine d'une autonomie du Sahara, dans le cadre de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale du Royaume, répond parfaitement aux paramètres et directives des résolutions du Conseil de sécurité".

Par ailleurs, le bureau national du PAM, qui a examiné plusieurs questions à caractère politique, a indiqué que les préparatifs pour les prochaines élections législatives ne libèrent pas le gouvernement de ses responsabilités et ne doivent pas affaiblir l'institution législative qui se trouve à mi-mandat.

Les choix politiques du Parti et les priorités de son agenda, qui s'inscrivent dans le cadre du projet du Parti, expliquent sa préférence pour la coordination dans le cadre de l'alliance et sa volonté de rester dans les rangs d'une opposition citoyenne et responsable pour gagner le défi de redonner confiance aux institutions, d'intégrer le citoyen marocain dans la dynamique de l'action politique et de garantir des outils partisans modernes à la mesure des défis de la deuxième décennie.

Concernant les questions organisationnelles, le bureau national du PAM s'est penché sur les derniers préparatifs pour l'organisation de deux rencontres nationales de communication, les 26 et 27 mars à Bouznika. La première avec les deux groupes parlementaires du parti et la deuxième avec les présidentes et présidents des collectivités locales et des chambres professionnelles et les membres du parti au niveau national.

Le bureau national a pris connaissance également du rapport de la commission de supervision chargée d'élaborer la vision du Parti sur le projet de "la régionalisation élargie", et discuter les conclusions du rapport de la commission chargée d'accompagner les élus et l'état d'avancement des mesures techniques relatives au lancement du site Internet du Parti.

Le bureau a été, en outre, informé des derniers développements du dialogue national "médias et société".

jeudi 25 mars 2010

Les Algériens instrumentalisent la question du Sahara

Les Algériens instrumentalisent la question du Sahara pour servir leurs propres intérêts», a affirmé mardi Dr George Joffé, professeur à l'Université britannique de Cambridge et célèbre expert international en questions nord-africaines.


«Les Algériens instrumentalisent la question du Sahara pour servir leurs propres intérêts et cette instrumentalisation devra se poursuivre jusqu'à ce que des changements importants interviennent en Algérie», a déclaré à l'agence MAP le Dr Joffé, en marge de la Conférence sur la sécurité dans la région euro-méditerranéenne, tenue à Rabat sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi-Fihri.

Le chercheur, qui a qualifié de «symptôme des tensions régionales» le problème du Sahara, a fait état de «frustration à cause de l'échec de l'Algérie de répondre favorablement aux initiatives entreprises par le Maroc pour trouver une solution à cette question».

Evoquant les thèmes débattus lors de la Conférence de Rabat, le Dr Joffé a indiqué que cette rencontre a eu le mérite d'amorcer un débat nouveau sur les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la Grande-Bretagne.

«Il était intéressant de suivre un tel échange fructueux sur les problèmes de sécurité, notamment ceux du terrorisme dans la région du Sahel et de la sécurité énergétique», a-t-il dit, soulignant que ces questions bénéficient d'un intérêt particulier de la part des gouvernements britannique et marocain.

La Conférence a, également, permis aux parties d'identifier les domaines où elles peuvent travailler ensemble pour le renforcement de la sécurité dans la région euro-méditerranéenne, a-t-il indiqué, soulignant que cette rencontre marquera sans doute le début d'un dialogue permanent en matière de sécurité entre le Maroc et le Royaume-Uni.

Pour sa part, Michael Willis, professeur à l'Université d'Oxford et titulaire de la Chair Mohammed VI des études marocaines et méditerranéennes au sein du Saint Antony's College, a indiqué que «le règlement de la question du Sahara contribuera à la promotion de la sécurité et de la coopération dans la région».

«Il est important pour l'Algérie d'ouvrir les frontières (avec le Maroc) pour la normalisation des relations entre les deux pays et créer un climat de confiance à même de baliser le chemin à la résolution de la question du Sahara».

La Conférence sur la sécurité dans la région euro-méditerranéenne, tenue à l'initiative de l'ambassadeur du Maroc à Londres Chrifa Lalla Joumala Alaoui, s'inscrit dans le cadre de l'élargissement aux milieux académique et universitaire de la réflexion et la concertation sur des thématiques et des sujets d'intérêt commun.

La séance d'ouverture de la Conférence s'est déroulée en présence notamment de André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi, Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Saad Hassar, secrétaire d'Etat à l'Intérieur et Latifa Akharbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, ainsi que de plusieurs ambassadeurs accrédités au Maroc et d'experts internationaux

Un membre du CORCAS dénonce l'instrumentalisation du principe d'autodétermination


M. Ahmed M'Ghizlat, membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas) a dénoncé devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, l'instrumentalisation du principe d'autodétermination pour porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc.


Intervenant mardi en plénière du Conseil, dans le cadre du suivi du programme d'action de Vienne, le délégué du CORCAS a relevé que la Déclaration de Vienne stipule que le droit à l'autodétermination ne peut être interprété comme autorisant ou encourageant toute mesure de nature à démembrer ou compromettre l'intégrité territoriale ou l'unité politique d'Etats souverains et indépendants.

Il a noté avec satisfaction le fait que la communauté internationale soit convaincue aujourd'hui, que ce principe se trouve dénaturé et instrumentalisé, au service de considérations idéologiques. Pis encore, a ajouté l'intervenant, des Etats se servent aujourd'hui de groupes séparatistes, dans le cadre de scénarios classiques de guerre par procuration afin de porter atteinte à l'intégrité territoriale.

M. M'Ghizlat a également dénoncé la privation de la population des camps de Tindouf du droit au développement.

Le programme d'action de Vienne réaffirme que le droit au développement est un droit universel et inaliénable qui fait partie intégrante des droits fondamentaux de la personne humaine. Il est stipulé que tout individu est le sujet central du développement, mais on constate malheureusement que la population confinée dans les camps du polisario à Tindouf n'a pas accès à ce droit, a fait savoir M. M'Ghizlat.

L'intervenant a fait observer que cette population est séquestrée, malgré elle, sur le territoire d'un Etat signataire de ladite Déclaration, soulignant que tous les obstacles l'empêchant d'accéder à ce droit doivent être éliminés.

Il est aussi nécessaire, a-t-il insisté, de permettre à cette population de jouir de l'un des droits les plus fondamentaux, dont elle est privée, en l'occurrence le retour à la mère patrie, le Maroc afin de participer et de bénéficier du développement humain qui y est réalisé.

Il a indiqué que tous les Etats sont tenus, comme le stipule la Déclaration universelle des droits de l'Homme et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, de veiller à ce que le droit au développement soit assuré en vue du renforcement du respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.

Le représentant du Corcas a précisé, à ce propos, que le Maroc, à travers des institutions et initiatives dédiées au développement, notamment l'Initiative Nationale pour le Développement Humain, la mise en place d'Agences Régionales de Développement ainsi que la mise sur pied du Corcas, a mis en oeuvre une politique axée sur le développement de tous les secteurs, l'Habitat, la Santé, l'éducation, la formation, le transport et la communication...

Il a déploré le fait qu'une partie de la population marocaine, séquestrée dans les camps du Polisario à Tindouf, demeure privée de ces droits.

Un Sahraoui et sa fille des camps de Tindouf décident de rester définitivement à Dakhla après une visite familiale


sahraoui et sa fille ayant bénéficié la semaine dernière de l'opération d'échange de visites familiales, ont décidé de s'établir définitivement à Dakhla, mettant ainsi fin à des années de calvaire et de souffrance dans les camps de Tindouf, en territoire algérien. Né en 1955, M. Mahmoud Bilal Bella, de la tribu Oulad Dlim, est arrivé le 19 courant à Dakhla, sa ville natale, en provenance des camps de Tindouf, dans le cadre du 8ème voyage de l'opération d'échange de visites familiales au titre de l'année 2010, pilotée par le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), entre les provinces du Sud du Royaume et lesdits camps, au sud de l'Algérie. M. Bilal Bella, ex-militaire dans les rangs du polisario, a passé trente-deux ans dans les camps de Tindouf, alors que sa fille, Douida Mahmoud Belal Bella (22 ans) est née et a grandi dans ces camps. Dans une déclaration à la presse, M. Billal Bella et sa fille, ont exprimé leur joie de rejoindre la mère patrie et de retrouver la famille, les parents, les proches, les amis et la chaleur familiale. M. Laou Bed-Bedda, a, pour sa part, exprimé, à cette occasion, sa joie et sa satisfaction de voir son frère décider de rester parmi ses proches, au sein de la patrie-mère, le Maroc. Il a lancé un appel urgent à ses frères sahraouis dans les camps de Tindouf à saisir toute occasion de se sauver de ces camps pour regagner le Maroc et se libérer du calvaire qu'ils endurent.

mercredi 24 mars 2010

"Les Algériens instrumentalisent la question du Sahara pour servir leurs propres intérêts" (chercheur britannique)


Rabat - "Les Algériens instrumentalisent la question du Sahara pour servir leurs propres intérêts", a affirmé mardi Dr. George Joffé, professeur à l'Université britannique de Cambridge et célèbre expert international en questions nord-africaines.


"Les Algériens instrumentalisent la question du Sahara pour servir leurs propres intérêts et cette instrumentalisation devra se poursuivre jusqu'à ce que des changements importants interviennent en Algérie", a déclaré à

la MAP

le Dr Joffé, en marge de
la Conférence

sur la sécurité dans la région euro-méditerranéenne, tenue à Rabat sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de
la Coopération

, M. Taib Fassi-Fihri.


Le chercheur, qui a qualifié de "symptôme des tensions régionales" le problème du Sahara, a fait état de "frustration à cause de l'échec de l'Algérie de répondre favorablement aux initiatives entreprises par le Maroc pour trouver une solution à cette question".



Evoquant les thèmes débattus lors de

la Conférence

de Rabat, le Dr Joffé a indiqué que cette rencontre a eu le mérite d'amorcer un débat nouveau sur les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et
la Grande-Bretagne.



"Il était intéressant de suivre un tel échange fructueux sur les problèmes de sécurité, notamment ceux du terrorisme dans la région du Sahel et de la sécurité énergétique", a-t-il dit, soulignant que ces questions bénéficient d'un intérêt particulier de la part des gouvernements britannique et marocain.


La Conférence

a également permis aux parties d'identifier les domaines où elles peuvent travailler ensemble pour le renforcement de la sécurité dans la région euro-méditerranéenne, a-t-il indiqué, soulignant que cette rencontre marquera sans doute le début d'un dialogue permanent en matière de sécurité entre le Maroc et le Royaume-Uni.


Pour sa part, M. Michael Willis, professeur à l'Université d'Oxford et titulaire de

la Chair Mohammed

VI des études marocaines et méditerranéennes au sein du Saint Antony's College, a indiqué que "le règlement de la question du Sahara contribuera à la promotion de la sécurité et de la coopération dans la région".


"Il est important pour l'Algérie d'ouvrir les frontières (avec le Maroc) pour la normalisation des relations entre les deux pays et créer un climat de confiance à même de baliser le chemin à la résolution de la question du Sahara".




La Conférence

sur la sécurité dans la région euro-méditerranéenne, tenue à l'initiative de l'ambassadeur du Maroc à Londres Chrifa Lalla Joumala Alaoui, s'inscrit dans le cadre de l'élargissement aux milieux académique et universitaire de la réflexion et la concertation sur des thématiques et des sujets d'intérêt commun.


La séance d'ouverture de

la Conférence

s'est déroulée en présence notamment de M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi, Mme Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, M. Saad Hassar, secrétaire d'Etat à l'Intérieur et Mme Latifa Akharbach, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de
la Coopération

, ainsi que de plusieurs ambassadeurs accrédités au Maroc et d'experts internationaux

Le projet d'autonomie "un facteur de paix et de sécurité" dans la région, souligne M. Hassar


Rabat- Le projet d'autonomie, présenté par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara sous souveraineté marocaine, "sera indéniablement un facteur fondamental de paix et de sécurité de la région", a souligné, mardi à Rabat, le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, M. Saad Hassar.

"Conscient du coût élevé du non-Maghreb, le Royaume du Maroc a présenté un projet d'autonomie audacieux pour les provinces du sud, qui sera indéniablement un facteur fondamental de paix et de sécurité de la région", a dit M. Hassar dans une allocution à l'ouverture de la conférence sur "la sécurité en Méditerranée, les perspectives maroco-britanniques", qui se tient à Rabat sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de

la Coopération

, M. Taib Fassi-Fihri.


Il a noté que la zone sahélo-saharienne est aujourd'hui la principale menace d'instabilité non seulement pour la région proche mais également pour

la Méditerranée

, l'Europe et le reste du monde démocratique", a-t-il dit, relevant que la précarité sécuritaire qui prévaut dans cette région est aggravée par les mouvements séparatistes, tels le "polisario", dont plusieurs de ses membres sont impliqués dans l'enlèvement de touristes occidentaux ainsi que dans les autres crimes transfrontaliers.


En plus de cette menace qui prévaut dans cette région, M. Hassar a relevé que le Detroit de Gibraltar est une autre zone extrêmement sensible qui suscite de sérieuses préoccupations.



"C'est une zone capitale dans la chaîne du commerce international et toute action terroriste à ce niveau pourrait avoir des conséquences désastreuses au niveau international, " a-t-il averti.



Il a appelé à une véritable gouvernance de sécurité régionale, conciliant tous les aspects de cette problématique planétaire pour espérer des solutions structurelles et définitives.



En insistant sur l'importance de cette période, "nouvelle et prometteuse, qui s'ouvre dans les relations entre le Maroc, l'Union européenne et les pays du bassin méditerranéen et qui constitue assurément un vecteur de stabilité dans la région, M. Hassar a rappelé l'engagement ferme et irréversible du Maroc à combattre toutes les formes d'extrémisme et de criminalité afin de faire de la région un espace de sécurité et de prospérité.



La région méditerranéenne est un bassin d'opportunités mais également de risques, a-t-il dit, soulignant que le cas le plus éloquent est matérialisé par l'organisation Al-Qaida dans le Maghreb Islamique (AQMI), devenue une nébuleuse dans la sous-région du Sahara et du Sahel, en fédérant un nombre important de groupes criminels et de mercenaires séparatistes.



"Le no man's land sahélo saharien est devenu le terreau de prédilection et la plaque tournante de trafics illicites par des groupes criminels qui y développent toutes les formes de criminalité transfrontalière (trafic de stupéfiants, trafic d'armes, traite des personnes)", a dit le Secrétaire d'Etat, appelant au renforcement des actions multilatérales et concertées au niveau des échanges des renseignements, le réseautage des officiers de liaison, la formation croisée, ainsi que l'appui technique pour certains pays dont la vulnérabilité des frontières constitue une opportunité pour les réseaux de trafic.



"Une telle stratégie ne peut se faire sans un engagement volontariste et sincère de tous les partenaires", a-t-il noté, relevant que le Maroc continue à plaider pour la promotion d'une stratégie régionale collective, seule à même d'endiguer la menace dans la région.



M. Hassar a tenu à souligner que la coopération régionale contre les groupuscules terroristes et criminels ne devrait pas être l'otage de calculs politiciens étroits, notant que "la récente réunion initiée par l'Algérie, consacrée à la situation au Sahel sera vouée à l'échec en l'absence d'un partenaire incontournable et crédible, en l'occurrence le Royaume du Maroc".



Rappelant que la conférence de Rabat se tient à un moment où le Maroc et l'UE redessinent et renforcent leur partenariat, M. Hassar a souligné que le débat lors de cette rencontre constitue une opportunité pour échanger les expériences et les pratiques respectives dans l'appréhension de la dynamique de sécurité régionale.



"Pour le Royaume du Maroc, la sécurité et la stabilité dans la région euro-méditerranéenne constitue un enjeu majeur", a-t-il dit, soulignant l'engagement ferme du Royaume dans le cadre de la lutte internationale contre toutes les formes de terrorisme et d'extrémisme.



Le Maroc aborde la stratégie sécuritaire dans une optique large en l'intégrant dans une matrice globale où développement et sécurité constituent un binô me indissociable, a-t-il expliqué.



"Ce traitement structurel de la problématique sécuritaire par le développement durable est conforté à travers une dynamique de réformes sociales, politiques et économiques qui immunisent la société marocaine, notamment à travers la consolidation de l'état de droit, le raffermissent des libertés fondamentales et de l'espace démocratique, la protection des libertés individuelles et collectives, le renforcement de l'indépendance de la justice, la dynamisation de la société civile, la restructuration du champs religieux, et la gouvernance territoriale de proximité autour du nouveau concept de l'autorité", a-t-il souligné.



Le secrétaire d'Etat a également rappelé les actions menées dans le cadre de l'Initiative nationale de développement humain (INDH) qui constitue un outil central de prévention et de lutte contre toutes les formes de précarité économique, sociale, éducationnelle ayant pour objectif de diminuer la vulnérabilité des personnes pouvant constituer une cible et un vivier potentiel de recrutement des groupuscules terroristes.



M. Hassar a, en outre, mis en exergue les actions et initiatives lancées par le Maroc en vue de soutenir les efforts de ses partenaires de la région du Sahel dans la lutte contre les groupes criminels et terroristes.



Il a notamment cité les efforts du Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, lesquels efforts qui ont permis, a-t-il dit, le tarissement des flux migratoires illégaux vers l'Europe de 91 pc, ainsi que le démantèlement de plus de 2500 réseaux de trafic d'êtres humains, faisant du Maroc le principal rempart des routes migratoires illégales qui proviennent de l'Afrique sub-saharienne vers l'Europe.



Abordant le volet de lutte contre le trafic de drogue, le responsable a souligné que la stratégie initiée dans ce domaine a permis de réduire les superficies cultivées de cannabis de 60 pc, au moment ou les saisies de résine de cannabis ont augmenté de 62 pc et plus de 1461 personnes ont été interpellées pour trafic international de stupéfiants.



"Tous ces efforts ont été salués par les instances internationales, notamment l'Office des Nations Unies contre

la Drogue

et le Crime (ONUDC), l'Organe International de Contrô le des Stupéfiants (OICS), ainsi que le rapport du département d'Etat américain", a-t-il rappelé.


La conférence de Rabat, qui se tient à l'initiative de l'ambassadeur du Maroc à Londres en partenariat avec le Royal United Services Institute (Rusi), basé à Londres et

la Fondation OCP

, s'inscrit dans le cadre de l'élargissement aux milieux académique et universitaire de la réflexion et la concertation sur des thématiques et des sujets d'intérêt commun.


La séance d'ouverture de la conférence s'est déroulée en présence notamment de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, Mme Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, M. Saad Hassar, Secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Mme Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de

la Coopération

, ainsi que de plusieurs ambassadeurs accrédités au Maroc et d'experts internationaux.

Des figures emblématiques du sénat en faveur du plan d'autonomie: un soutien "sans équivoque" (Michael Ussery)


Washington- La signature par des figures emblématiques du Sénat américain d'une lettre, adressée récemment à la secrétaire d'Etat, Mme Hillary Clinton, appelant à une solution au conflit du Sahara basée sur le principe d'autonomie sous souveraineté marocaine, constitue "un soutien important et sans équivoque" à la proposition du Royaume, a déclaré M. Michael Ussery, ancien ambassadeur américain.

-Par Fouad ARIF-

Il s'agit d'un "soutien important et sans équivoque à la proposition marocaine", d'autant plus qu'il a été exprimé par des personnalités influentes de la haute chambre du Congrès, a affirmé à

la MAP M.

Ussery.


"La lettre adressée par les 54 sénateurs bipartisans à Mme Clinton réaffirme la légitimité de la cause du Maroc tout en soulignant que la proposition d'autonomie sous souveraineté marocaine est la bonne solution pour la résolution du conflit du Sahara", a indiqué dans une déclaration à

la MAP

le professeur Yonah Alexander, directeur au Potomac Institute et ancien professeur à l'université Georgetown.


En effet, des figures emblématiques du sénat américain qui marquent de leur empreinte les orientations de la politique américaine aussi bien au niveau national qu'international, figurent parmi une majorité bipartisane de 54 membres de la haute chambre ayant signé une lettre adressée, récemment, à la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, dans laquelle ils appellent à une solution au conflit du Sahara basée sur l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine.

Sahara:" Quand on écoute les témoignages des victimes, c'est l'horreur absolu", témoigne Delphine Bourgeois


Militante des droits de l'Homme, Mme Delphine Bourgois s'intéresse à la question du Sahara .Un conflit qui dure depuis trois décennies où trois pays sont concernés: le Maroc, l'Algérie et la Mauritanie. Après plusieurs mois de travaux en Mauritanie, cette militante des droits de l'homme nous expose ses sentiments sur ce conflit qui a aussi une dimension humanitaire...

Africaguinee.com : Parlez-nous de vos travaux sur les victimes mauritaniennes de violations des droits l’Homme ?

Delphine Bourgeois :Pour l’agence internationale pour le développement que je représente, c’est une nécessité d’être ici à Genève pour dénoncer les violations des droits de l’Homme qui ont été commis dans les camps de Tindouf (situés au sud ouest algérien, ndlr).L’idée ,c’est qu’on était sollicité par plusieurs ONG mauritaniennes. Au début j’ai hésité à me rendre sur place mais une fois en Mauritanie, j’ai entendu les témoignages des victimes, les familles des personnes disparues ou séquestrées dans les camps de Tindouf qui ont pris l’initiative de rendre public des faits qui ont touché leur dignité. Des faits qui sont gravés dans leurs mémoires qui concernent les humiliations, viols, tortures, enlèvements...
Je suis sidérée, consternée que des traitements inhumains et barbares puissent exister en ce début du XXIème siècle. Et ces violations vont crescendo dans l’horreur et varient entre enlèvements, disparitions, détentions arbitraires, sévices corporels et psychiques et même de cannibalisme ! Et donc ces victimes mauritaniennes ont décidé aujourd’hui de rompre le silence et de faire des témoignages sur ce qu’elles ont subies. Certaines victimes sont venues ici à Genève pour expliquer leur histoire à la communauté internationale. Ils demandent un soutien pour qu’une justice internationale soit rendue. Il y a donc eu des tortures, des traitements inhumains qui violent les conventions internationales sur les droits de l’Homme. Compte tenu de l’urgence, il faut que le conseil des droits de l’homme se saisisse de cette affaire pour mettre en lumière sur cette affaire.

Avez-vous des chiffres sur ces violations ?

Nous avons répertorié 400 victimes mauritaniennes de ces violations des droits de l’Homme. Pour rappel, au début du conflit au Sahara dans les années 70, ce sont 4000 volontaires mauritaniens qui avaient rejoint les rangs du Polisario pour se battre contre l’armée marocaine. Mais après les accords entre le Polisario et la Mauritanie, ces personnes ont été assimilées à des traîtres, des mercenaires et ils ont été arrêtés et torturés dans les camps de Tindouf. Les survivants ont été mis en cellule sous forme de tombeau où ils avaient les pieds et mains liés pendant des années. Quand on écoute les témoignages de ces survivants, c’est vraiment l’horreur absolue. Certains détenus ont eu les tendons coupés, des actes de cannibalisme…

Je pense donc qu’il faut aider ces victimes mauritaniennes au niveau du conseil des droits de l’Homme .

Avec ces témoignages, pouvez-vous nous dire qui sont les responsables de ces violations ?

Je crois que c’est la justice internationale qui identifier ces responsables. Il faut ouvrir une enquête pour que les victimes de ces atrocités obtiennent des indemnisations ou des réparations.

Avez-vous eu des contacts avec des organismes comme le CICR pour soutenir ces victimes ?

On est entrain de mener les démarches. Je pense qu’il faut que des rapports soient envoyés à tous les organismes humanitaires.

Dans ce conflit sur le Sahara, le Maroc et l’Algérie sont aussi concernés. Quels sont vos rapports avec ces deux pays, dans le cadre de vos travaux ?

Nous avons entamé au début des démarches avec ces deux pays. Mais notre démarche est de ne pas soutenir une partie contre une autre au sujet du Sahara. Notre objectif c’est de dénoncer les faits et que la justice internationale fasse son travail. Notre démarche est donc strictement humanitaire et non politique.

Certaines victimes ont –elles obtenues des indemnisations ou des réparations au niveau du gouvernement mauritanien?

Vous savez, après les différents témoignages que nous avons reçus, tout le monde était ému. Et nos démarches sont assez récentes ; par conséquent c’est après une enquête internationale que les victimes pourront bénéficier de réparation ou d’indemnisation. Nous sommes pour l’instant dans la phase de sensibilisation.

Pour terminer, un mot pour la communauté internationale ?

Il faut que justice soit rendue au niveau international. On ne peut pas laisser ces victimes dans l’ombre...

Entretien réalisé par Mamadou Kaba Souaré
Pour Africaguinee.com

mardi 23 mars 2010

Les efforts de développement considérables engagés dans les provinces du sud présentés à Genève


Genève, 22/03/10 - Les efforts de développement considérables engagés par le Maroc dans les provinces du sud, dont l'indice de développement humain (IDH) enregistre un accroissement annuel moyen largement supérieur au taux national, ont été présentés lors d'un panel, organisé lundi à Genève, en marge de la 13ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU sur "le rô le des Agences régionales de développement dans la promotion des droits économiques, sociaux et culturels".



Ouvrant ce panel, qui a eu lieu au Palais des Nations, le directeur général de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud (APDS), M. Ahmed Hajji, a souligné que la contribution au PIB national de ces provinces excède de 50 pc leur poids démographique et que la proportion régionale de création d'emplois, sur les sept dernières années, représente deux fois et demi le poids démographique de ces régions.



M. Hajji s'est attardé sur le cas de Dakhla, mettant en exergue l'étendue et la diversité des efforts engagés pour le développement de cette cité à travers l'éradication des bidonvilles, la mise à niveau urbaine et le renforcement du réseau des équipements collectifs de la ville.



Il a aussi fait savoir que Dakhla bénéficie d'actions convergentes des pouvoirs publics qui veillent à une gestion intelligente et à la préservation des ressources biologiques, celle des écosystèmes marins, précisant que cette gestion se fait à travers la mise en place d'une réglementation adéquate et d'une infrastructure adaptée, en matière portuaire, de surveillance des cô tes et de formation aux métiers de la mer, ainsi que par la valorisation de la pêche artisanale et du pélagique.



Il a noté à, ce propos, que la filière de la pêche, industrie comprise, génère aujourd'hui, près de quarante mille emplois privés sur l'ensemble du littoral du sud marocain, et que ce sont plus de trente mille emplois additionnels et autant d'opportunités d'accès à l'emploi au profit des populations locales que le Maroc projette à travers les programmes de développement en cours dans la région, tels que les villages de pêche, le plan Halieutis pour une exploitation éco-responsable des ressources halieutiques et le nouveau port de Boujdour.



En outre, a-t-il ajouté, Dakhla recèle un potentiel touristique certain et fait l'objet d'une vision globale de tourisme intégré, qui se décline à travers l'existence d'une offre d'accueil compétitive et d'importants chantiers comme celui de l'aménagement de la baie et d'une future station balnéaire de dernière génération à Graret fertat, et ce dans un respect total des écosystèmes locaux.



M. Hajji a souligné, dans ce sens, l'efficience et l'impact au profit des populations, du Programme de développement urbain (PDU), un impact dû à la logique intégrée de ses actions en matière d'assainissement liquide et solide, d'eau potable, de voirie, d'éclairage public, d'espaces verts, d'équipements collectifs. Il a aussi fait part du bouclage du montage technico financier, il y a quelques jours, du projet de station de traitement des eaux usées de dernière génération qui va permettre à horizon 2012, dans un souci de protection durable de la baie de Oued Ed-Dahab et de la ressource hydrique si précieuse, de réutiliser ces eaux usées.

Le directeur général de l'APDS a passé en revue l'effort de développement dont a bénéficié la ville de Laâyoune, métropole régionale du Maroc, dotée d'infrastructures modernes et concurrentielles tel le port Al Marsa, faisant observer qu'il s'agit de l'un des premiers ports pélagiques au monde.



L'effort de développement entrepris par le Maroc dans les provinces du sud a été par la suite souligné par M. Emmanuel Direckx De Casterle, économiste et ancien représentant résident du PNUD au Maroc, qui a présenté un rapport sur le développement humain dans cette région du Royaume.



M. De Casterle a indiqué que les IDH dans les provinces du sud, qui étaient très inférieurs à la moyenne nationale, ont dépassé ceux qu'on trouve dans les autres régions du Maroc. Aujourd'hui les statistiques montrent qu'aussi bien le développement humain calculé dans les provinces du sud que le rythme de son accroissement sont supérieurs à celui du reste du Maroc, a-t-il dit.



Le panéliste a fait savoir que pour ce qui est des trois éléments (éducation, santé et niveau de vie-PIB) sur lesquels se base l'établissement des IDH, les provinces du sud dépassent très largement le reste du Maroc, mais aussi ceux des autres pays arabes et des pays en développement. Il a précisé que l'espérance de vie à la naissance, le pourcentage des accouchements en milieu surveillé, ainsi que le taux d'accès des ménages au réseau d'eau potable, le taux d'électrification, l'assainissement liquide dans les provinces du sud étaient supérieurs à ceux du reste du Maroc.



Lui succédant, M. Sidi Saleh Daha, directeur régional de l'Agence à Laâyoune, a abordé les différentes facettes du développement de la province de Boujdour, qui bénéficie aujourd'hui d'une importante infrastructure (nouveau port, routes). Il a aussi passé en revue les réalisations en matière de développement humain, des activités génératrices de revenus, de résorption de l'habitat insalubre (5000 lots en chantier en cours de valorisation), de promotion de la culture locale, d'appui à la société civile et d'équipements socio-éducatifs.



Quant à Mme M'Barka Zerouali, présidente de l'Association d'appui aux personnes handicapées à Laâyoune, elle a exposé l'action de cette Association au service des handicapés.



De son côté, M. Patrice Burger, directeur du Centre d'actions et de réalisations internationales (CARI), a présenté le programme de sauvetage et de développement des oasis du sud du Maroc, qu'il a considérée comme une expérience originale de développement durable.



L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale, modérateur, avait indiqué que l'expériences des Agences régionales de développement procède des choix démocratiques du Maroc et de sa stratégie nationale visant à asseoir sa politique de régionalisation sur le plan politique et administratif sur la base du développement durable et d'investissements économiques capables de créer l'emploi et de générer la richesse et, partant, le bien-être de la population locale.



Il a, en outre, fait remarquer que l'Initiative d'autonomie des provinces du sud dans le cadre de la souveraineté marocaine est fondée sur cette même détermination du Royaume de créer toutes les conditions de développement nécessaires à la population de la région pour gérer ses propres affaires locales.

Les étudiants issus des provinces du sud mobilisés autour du projet d'autonomie


Agadir-22/03/10- Les étudiants issus des provinces du sud ont réitéré, dimanche à Agadir, leur soutien "ferme et inconditionnel" à l'initiative d'autonomie pour le règlement du différend autour du Sahara marocain et mettre fin au calvaire des sahraouis séquestrés sur le territoire algérien.

Au cours d'une rencontre de sensibilisation sur le projet d'autonomie, organisée dimanche à Agadir, les participants ont affirmé que l'initiative d'autonomie, présentée par le Maroc, est une "option réaliste et logique car elle est la seule à même d'épargner à la région les dangers de l'instabilité et de l'insécurité".



Après avoir passé en revue les derniers développements du dossier du Sahara, ils ont relevé le rô le de l'étudiant dans la défense de la cause sacrée du Royaume et la sensibilisation à l'importance du projet d'autonomie pour clore un dossier monté de toutes pièces par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc.



Cette rencontre s'est déroulée en présence d'universitaires, élus, ainsi que de représentants d'étudiants de plusieurs pays arabes.

Sahara:" Quand on écoute les témoignages des victimes, c'est l'horreur absolu", témoigne Delphine Bourgeois


Militante des droits de l'Homme, Mme Delphine Bourgois s'interesse à la question du Sahara .Un conflit qui dure depuis trois décennies où trois pays sont concernés: le Maroc, l'Algérie et

la Mauritanie.Après

plusieurs mois de travaux en Mauritanie,cette militante des droits de l'homme nous expose ses sentiments sur ce conflit qui a aussi une dimension humanitaire...

Africaguinee.com : Parlez-nous de vos travaux sur les victimes mauritaniennes de violations des droits l’Homme ?

Delphine Bourgeois :Pour l’agence internationale pour le développement que je représente, c’est une nécessité d’être ici à Genève pour dénoncer les violations des droits de l’Homme qui ont été commis dans les camps de Tindouf (situés au sud ouest algérien, ndlr).L’idée ,c’est qu’on était sollicité par plusieurs ONG mauritaniennes. Au début j’ai hésité à me rendre sur place mais une fois en Mauritanie, j’ai entendu les témoignages des victimes, les familles des personnes disparues ou séquestrées dans les camps de Tindouf qui ont pris l’initiative de rendre public des faits qui ont touché leur dignité. Des faits qui sont gravés dans leurs mémoires qui concernent les humiliations, viols, tortures, enlèvements...
Je suis sidérée, consternée que des traitements inhumains et barbares puissent exister en ce début du XXIème siècle. Et ces violations vont crescendo dans l’horreur et varient entre enlèvements, disparitions, détentions arbitraires, sévices corporels et psychiques et même de cannibalisme ! Et donc ces victimes mauritaniennes ont décidé aujourd’hui de rompre le silence et de faire des témoignages sur ce qu’elles ont subies. Certaines victimes sont venues ici à Genève pour expliquer leur histoire à la communauté internationale. Ils demandent un soutien pour qu’une justice internationale soit rendue. Il y a donc eu des tortures, des traitements inhumains qui violent les conventions internationales sur les droits de l’Homme. Compte-tenu de l’urgence, il faut que le conseil des droits de l’homme se saisisse de cette affaire pour mettre en lumière sur cette affaire.

Avez-vous des chiffres sur ces violations ?

Nous avons répertorié 400 victimes mauritaniennes de ces violations des droits de l’Homme. Pour rappel, au début du conflit au Sahara dans les années 70, ce sont 4000 volontaires mauritaniens qui avaient rejoint les rangs du Polisario pour se battre contre l’armée marocaine. Mais après les accords entre le Polisario et
la Mauritanie

, ces personnes ont été assimilées à des traitres, des mercenaires et ils ont été arrêtés et torturés dans les camps de Tindouf. Les survivants ont été mis en cellule sous forme de tombeau où ils avaient les pieds et mains liés pendant des années. Quand on écoute les témoignages de ces survivants, c’est vraiment l’horreur absolu. Certains détenus ont eu les tendons coupés, des actes de cannibalisme…

Je pense donc qu’il faut aider ces victimes mauritaniennes au niveau du conseil des droits de l’Homme .

Avec ces témoignages,pouvez-vous nous dire qui sont les responsables de ces violations ?

Je crois que c’est la justice internationale qui identifier ces responsables. Il faut ouvrir une enquête pour que les victimes de ces atrocités obtiennent des indemnisations ou des réparations.

Avez-vous eu des contacts avec des organismes comme le CICR pour soutenir ces victimes ?

On est entrain de mener les démarches. Je pense qu’il faut que des rapports soient envoyés à tous les organismes humanitaires.

Dans ce conflit sur le Sahara, le Maroc et l’Algérie sont aussi concernés. Quels sont vos rapports avec ces deux pays, dans le cadre de vos travaux ?

Nous avons entamé au début des démarches avec ces deux pays. Mais notre démarche est de ne pas soutenir une partie contre une autre au sujet du Sahara. Notre objectif c’est de dénoncer les faits et que la justice internationale fasse son travail. Notre démarche est donc strictement humanitaire et non politique.

Certaines victimes ont –elles obtenues des indemnisations ou des réparations au niveau du gouvernement mauritanien?

Vous savez, après les différents témoignages que nous avons reçu, tout le monde était ému. Et nos démarches sont assez récentes ; par conséquent c’est après une enquête internationale que les victimes pourront bénéficier de réparation ou d’indemnisation. Nous sommes pour l’instant dans la phase de sensibilisation.

Pour terminer, un mot pour la communauté internationale ?

Il faut que justice soit rendue au niveau international. On ne peut pas laisser ces victimes dans l’ombre...

Entretien réalisé par Mamadou Kaba Souaré
Pour Africaguinee.com

lundi 22 mars 2010

Signe d'un isolement diplomatique de Bouteflika : le Sénat US appuie le Maroc dans le conflit du Sahara


C'est une lettre historique signée par 54 sénateurs américains (une majorité bipartisane) qui a été adressée le 16 mars au Secrétaire d’Etat Hillary Rodham Clinton soutenant une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifiant de « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

La majorité bipartisane de sénateurs américains—conduite par les sénateurs Diane Feinstein (Démocrate-Californie) et le sénateur Kit Bond (Républicain-Missouri), respectivement présidente (Chairman) et numéro deux (ranking member) de la Commission des Renseignements du Sénat—a adressé une lettre à la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Rodham Clinton soutenant la politique américaine vis-à-vis du conflit au Sahara et exprimant sa préoccupation en ce qui concerne l’instabilité régionale croissante et la hausse de la menace terroriste en Afrique du Nord. Ces derniers ont appelé l’Administration Obama a accorder « d’avantage d’attention a cette question afin de résoudre un des problèmes politiques le plus urgents dans la région, le conflit au Sahara» et ainsi «éliminer le principal obstacle à la stabilité dans la région. »



Cette lettre du Sénat américain traduit un soutien fort pour la politique américaine qui appuie une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifie comme « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

En avril 2009, 233 membres de la Chambre des Représentants—une majorité bipartie—ont adressé une lettre [http://moroccanamericanpolicy.com/wsdocs/233letter.pdf] au Président Obama préconisant son soutien pour la proposition marocaine d’autonomie, exprimant aussi leur préoccupation que le conflit persistant au Sahara porte atteinte aux efforts visant a combattre l’instabilité et le terrorisme croissants dans la région.

Parmi les signataires de la lettre du Sénat: les présidentes et les numéros deux du parti minoritaire des Commissions sur les Services Militaires, les Appropriations, la Finance, et la Sécurité Intérieure et les Affaires Gouvernementales; le président de la Commission sur la Politique du Parti Démocrate au Sénat, le Sen. Byron Dorgan, (Démocrate-Dakota du Nord), et le leader adjoint du Parti Minoritaire au Sénat le Sen. John Kyl, (Républicain-Arizona).
La lettre évoque aussi le rapport, “Pourquoi le Maghreb compte-t-il?,” publié le 31 mars 2009 par un group d’experts en politique étrangère, y compris l’ancienne Secrétaire d’Etat Madeleine Albright, l’ancien Commandant Suprême des Forces Alliées de l’OTAN le Gén Wesley Clark, et l’ancien Ambassadeur Stuart Eizenstat, affirmant que «les Etats-Unis doivent œuvrer diligemment avec ses partenaires pour résoudre l’impasse au Sahara Occidental» afin de protéger les intérêts sécuritaires américains et promouvoir la prospérité et la paix régionales. En janvier 2010, un rapport du Centre Internationale pour les Etudes sur le Terrorisme de l’Institut Potomac pour les Etudes Politiques a révélé la hausse de 550% en attentats par al-Qaeda et d’autres groupes terroristes en Afrique du Nord depuis le onze septembre 2001.

L.M. (avec l'aide de Saad Lounès)

Au lendemain d'un nouvel appui US : Le Maroc rejette « définitivement » toute idée de référendum au Sahara


Le Roi Mohammed VI du Maroc a réitéré jeudi au médiateur onusien au Sahara, l’Américain Christopher Ross, que son pays rejette ’’définitivement" le référendum au Sahara, ce que le Polisario réclame.

C’est un communiqué officiel qui a tenu à le préciser après des entretiens du Roi Mohammed VI avec le facilitateur onusien, qui a entamé jeudi par le Maroc sa deuxième tournée officielle dans la région pour relancer les pourparlers sur le Sahara, bloqués à leur quatrième round depuis mars 2008.

Le souverain alaouite a précisé à « l’ambassadeur Ross que pour le Maroc le mécanisme d’un référendum à options multiples, minoritaire au demeurant dans la pratique des Nations Unies, est définitivement écarté », rapportent les médias officiels.

Le Maroc a réaffirmé sa « pleine disposition à négocier et parvenir à une véritable solution politique définitive à ce différend régional, sur la base de la résolution du Conseil de sécurité 1871, d’avril 2009, qui invite les parties à faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis dans des négociations intenses et substantielles », ajoutent les mêmes sources.

Mohammed VI a également « rappelé à l’Envoyé personnel que l’Initiative marocaine d’une autonomie du Sahara, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Royaume, répond parfaitement aux paramètres et directives des résolutions du Conseil de Sécurité », est-il souligné.

Le Polisario, qui conteste la souveraineté marocaine sur le Sahara (250 000 km 2) depuis fin 1975 après le départ négocié du colonisateur espagnol, réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » par Rabat, appuyé par des capitales influentes, dont Washington, Paris et Londres, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

Pour Rabat, le plan d’autonomie, proposé depuis avril 2007, demeure « la seule solution envisageable » pour sortir de l’impasse.

La réplique du souverain alaouite équivaut à " un rappel à l’ordre" selon les observateurs basés à Rabat.

Cette position ferme de Rabat intervient au lendemain de la publication d'une lettre signée par 54 sénateurs américains exprimant un soutien fort et bipartisan en faveur d’un règlement négocié basé sur l’autonomie sous souveraineté marocaine afin d’éliminer « l’obstacle majeure à la stabilité» et combattre la menace croissante du terrorisme en Afrique du Nord

Cette lettre du Sénat américain traduit un soutien fort pour la politique américaine qui appuie une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifie comme « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

Les pourparlers de Manhasset, près de New York, achoppent constamment sur la divergence des deux protagonistes dont les négociations sont qualifiées de « dialogue de sourds ».

Un cinquième round tarde de voir les jours en dépit de deux rounds informels de pourparlers sous l’égide de l’ONU, respectivement en aout 2009 et en février dernier.

Le facilitateur onusien, en poste depuis fin 2008, devrait se rendre également à Tindouf, au sud ouest d’Algérie, pour y rencontrer les dirigeants du Front Polisario.

Le périple onusien comprend Nouakchott et Alger, deux membres observateurs des négociations.