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jeudi 10 décembre 2009

Comment l’Algérie a exporté sa « sale guerre » au MaliTous les malheurs qui frappent depuis quelques années l’espace sahélo-sah

Comment l’Algérie a exporté sa « sale guerre » au MaliTous les malheurs qui frappent depuis quelques années l’espace sahélo-sah

Tous les malheurs qui frappent depuis quelques années l’espace sahélo-sahélien et en font actuellement une zone inhospitalière et de plus en plus décriée de par le monde viennent de l’organisation terroriste AQMI, qui est une émanation du GSPC, qui est lui-même une dissidence du GIA, fabriquée par le régime algérien pour détruire ce mouvement politico-religieux radical, constitué après la privation du Front islamique de Salut (FIS) de sa victoire électorale qui s’annonçait certaine aux élections générales de 1991. C’est ce que s’évertue à démontrer ce document dont nous vous livrons la deuxième et dernière partie, la première étant parue dans notre édition d’hier (L’Indépendant n°2345 du lundi 7 décembre 2009).

Le Front Polisario et la Mauritanie



Ce n’est que lorsque la Mauritanie a été durement atteinte que tous les observateurs y ont vu une évolution de la situation vers l’Ouest, ce que d’aucuns qualifient de tentacule.

L’accélération de recrutements mauritaniens et saharaouis par AQMI a été essentiellement facilitée par la lutte locale contre les mouvances islamiques en Mauritanie qui ont servi de justification pour y mener une nouvelle forme de guerre.



La Mauritanie est un pays avec un appareil policier impressionnant capable de fermer tout accès aux points vitaux de son territoire, mais le pays est gangrené par la corruption de ses hommes, les coups d’Etat répétitifs et surtout un cadre institutionnel archaïque qui a du mal à se moderniser pour être capable de contenir et de prévenir des menaces autres que celles dirigées vers l’appareil de l’Etat lui-même.



Le 4 juin 2005, 150 terroristes attaquent une caserne militaire dans la région de Lemgheity ; bilan : 21 morts dont 15 soldats et 6 terroristes.

Le 27 décembre 2007, les terroristes frappent une deuxième fois lorsque trois soldats mauritaniens sont tués dans la région de Ghalaouiya.





Le 16 septembre 2008, un bataillon militaire mauritanien est pris en embuscade par un groupe terroriste dans la région de Tourine : 12 soldats sont retrouvés décapités.

Parallèlement, AQMI s’est attaquée aux symboles des soutiens occidentaux à la Mauritanie en exécutant 4 Français près d’Aleg, un Américain en pleine ville de Nouakchott et, tout récemment, en enlevant 3 Espagnols d’une ONG catalane.



Le Polisario, complice de AQMI



Nous passons sur les détails et le contexte de chaque opération. On sait toutefois que le désert transfrontalier entre la Mauritanie, l’Algérie et le Mali a toujours étté contrôlé par les combattants du Polisario qui sont chez eux. Il n’y a aucune différence physique, culturelle et linguistique entre les maures et les sahraouis du sud marocain, sud-ouest algérien et du nord-Mali, du fait de leurs liens tribaux et familiaux depuis des siècles. Rien de ce qui peut se passer dans cette zone ne peut échapper à la vigilance du Polisario.

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