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vendredi 26 mars 2010

Soutien à la proposition marocaine et lutte contre AQMI


Aux Etats-Unis, où une majorité de parlementaires appuient la proposition marocaine d’autonomie élargie des territoires, on établit des liens étroits entre le succès de la lutte contre le terrorisme et l’avènement d’une solution négociée entre les belligérants.

Or, les observateurs estiment que l’Aqmi profite des divergences entre Etats sur la question du Sahara. La situation de ni paix, ni guerre au Sahara Occidental, suscite de plus en plus de crainte pour la sécurité sous-régionale.

Et à la lisière de nos frontières nord-est, cette zone est devenue par la force de la pratique, une plaque tournante de tous les trafics : cigarettes, drogue, Kalachnikov….Tout y passait avant que les autorités ne reprennent les choses en main avec l’institution de 35 check-points pour surveiller nos frontières. En effet, la démission des anciennes autorités a aggravé la situation.

Elle parait encore plus dangereuse dans ce noman’s land avec l’arrestation de colonnes de trafiquants armés jusqu’aux dents et d’anciens guérilleros du Polisario, reconvertis dans la prise d’otages et le trafic de drogue. Plusieurs personnes sont ainsi poursuivies en Mauritanie pour leur jonction avec la nébuleuse terroriste Al Qaeda dans le Maghreb Islamique.

Le soutien américain à la proposition marocaine.

L’enlisement des négociations qui créé une véritable impasse dans le dialogue pour une solution consensuelle a convaincu une majorité de parlementaires américains à se prononcer sur la question interpellant à ce sujet Mme Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine pour les affaires étrangères. Ce soutien de taille conforte le royaume chérifien dans sa logique d’une solution dans le cadre de la régionalisation offrant plus d’ouverture et de prise en charge par les citoyens de leurs affaires locales.

Ce soutien est "important et sans équivoque" à la proposition du Royaume, parce que manifesté par des personnalités influentes de la haute chambre du Congrès comme Dianne Feinstein, présidente de la Commission des Renseignements, John McCain, sénateur de l'Arizona et ancien candidat à La Maison Blanche. Mais outre ces dinosaures de la politique intérieure américaine, la lettre adressée à Mme Hillary Clinton exprimant leur soutien à la solution d’autonomie élargie au sein du royaume marocain des provinces du Sud, provient également du président de la Commission de la défense, de Carl Levin, Joseph Liebermann, soutien d’Al Gore lors des élections présidentielles de 2000 et Max Baucus, président de la commission des Finance.


Le degré des responsabilités de ces personnalités face à l’Administration Obama prouve que l’on prend dorénavant très au sérieux les implications de l’affaire du Sahara Occidental dans la confusion qui règne dans la sous-région et dont tire profit AQMI. L’esprit et l’engouement de la lettre des congressistes, tous partis confondus, pour cette solution, dénotent d’un soutien largement exprimé pour la solution d’autonomie élargie proposée par le Maroc. Ce soutien confirme une autre lettre de soutien au projet d’autonomie élargie, transmise avril 2009 par 229 membres de la chambre basse, au président Barack Obama.

Commentant la signature par une majorité au sénat US de cette lettre appelant à une solution au conflit du Sahara basée sur le principe d'autonomie sous souveraineté marocaine est "la seule solution réaliste" note J. Peter Pham, membre éminent du National Committee on American Policy.

L’instabilité dans la sous-région.

Dans leur esprit les rédacteurs de dernière lettre adressée à Mme Clinton, qui font indépendamment des tendances politiques, que l’instabilité dans la sous-région d’Afrique du Nord est préoccupante. «Nous devrions commencer par un effort plus soutenu des Etats-Unis au regard d’un des problèmes politiques les plus pressants de la région, le conflit du Sahara Occidental » écrivent-ils avant de préciser que cette dynamique s’inscrit dans la logique de la publication d’un «rapport du 31 mars 2009 par un panel incluant l’ancien secrétaire d’Etat Madeleine Albright, l’ancien commandant du grand quartier général des puissances alliées de l’OTAN le général Wesley Clark, et l’ancien ambassadeur Stuart Einzenstat ».

Et les congressistes américains d’ajouter : «nous convenons avec vous que la proposition faite en 2007 par le Maroc –basée sur une large autonomie du Sahara Occidental sous souveraineté marocaine- est sérieuse et crédible ». Ce soutien est sans ambages. Mais les parlementaires américains estiment également que «les enjeux pour les Etats-Unis et leurs alliés en Afrique du Nord sont évidents (…) en favorisant une plus grande coordination afin de réduire et éliminer la menace terroriste».

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