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jeudi 6 janvier 2011

La politique algéro-polisarienne a fait des camps de Tindouf une immense prison où tous les droits sont bafoués (Akharbache)


Rabat,- Les politiques menées par l'Algérie et le polisario ont fait des camps de Tindouf une immense prison où sont bafoués la liberté d'expression et le droit d'opinion, affirmé, mercredi à Rabat, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbache.

Répondant à une question orale à la Chambre des représentants sur la situation des séquestrés dans les camps de Tindouf, Mme Akharbache a indiqué ces camps vivent sous un blocus total et sont fermés devant les ONG internationales de défense des droits de l'Homme.

Le polisario domine le discours politique au sein des camps et refuse aux autres courants tout droit d'expression, a ajouté Mme Akharbache, notant que les dirigeants du polisario usent de tous les moyens de répression pour faire taire toute voix dissonante à l'intérieur des camps.

Elle a cité à titre d'exemple le cas de Mustapha Salma Ould sidi mouloud qui a subi toutes les formes de torture et de supplices pour avoir exprimé son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, en tant que solution politique au conflit artificiel autour du Sahara.

Les séquestrés des camps de Tindouf vivent dans une situation inhumaine sous le blocus imposé par le polisario avec l'appui de la police algérienne, a-t-elle dit, soulignant la nécessité de permettre au HCR de procéder au recensement de ces séquestrés, privés des droits de mouvement et de retour à la mère-patrie, le Maroc.

Mme Akharbache a rappelé, à cet égard, la visite qu'a effectuée le Haut Commissaire aux réfugiés des Nations unies, Antonio Guterrès dans la région en septembre 2009 et durant laquelle il a réitéré l'appel pour le recensement des séquestrés des camps de Tindouf.

Elle a également relevé que le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU a insisté pour la première fois sur la nécessité de procéder au recensement des habitants des camps de Tindouf et sur la reprise du programme d'échange de visites familiales piloté par le HCR.

Et de faire observer à ce propos que le Maroc œuvre sans cesse pour attirer l'attention de la communauté internationale sur les souffrances infligées de manière systématique aux populations des camps de Tindouf, pointant du doigt la responsabilité de l'Algérie dans cette tragédie humaine qui perdure de plus de 30 ans.

Mme Akharbache a, en outre, mis l'accent sur la nécessité de faire parvenir l'aide humanitaire aux séquestrés des camps, notant que la majeure partie des aides qui leurs sont destinées est détournée par les dirigeants du polisario à des fins militaires.

1 commentaire:

  1. non mais meme si ont suit vos idée comme quoi le polisario est un engin du diable diriger par des genéraux algerien fourbe et moustachu ils serait pas asser stupide pour etre aussi autoritaire avec le seul peuple qu ils peuvent gouverner pour l instant
    meme le maroc autoritaire au point de censurer un livre saint pour proteger sont roi ,a torturer pour vendre du phosphore a la france a tiré a balles reel sur des homme qui defilent pacifiquement meme ses gent la ne font pas se dont il accuse la RASD

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