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mardi 11 mai 2010

Le drapeau, emblème et vecteur de la nation


La cérémonie de présentation du plus grand drapeau du monde, organisée à Dakhla par le Cercle des jeunes démocrates marocains, a réuni comme on le sait les jeunes âgés de 16 à 35 ans. Elle constitue à vrai dire, outre un acte de foi patriotique, un coup de maître qui appelle à plusieurs réflexions. Le drapeau est en effet le symbole d'une identité, d'un héritage historique et surtout de l'unité de la Nation. Le drapeau marocain, sur fond rouge, est frappé d'une étoile à cinq piliers qui sont ceux de l'Islam, signe de paix et de concorde. Or, au-delà des cultures, des langues qui relèvent à l'évidence du pluralisme et de la diversité, le drapeau national constitue le symbole du respect de la nation et de ses attributs. Il signifie également l'appartenance à un groupe, à une communauté qui intègre les mêmes valeurs et la même histoire. Ce qui explique son déploiement au cours des cérémonies officielles, civiles, miliaires ou lors des commémorations nationales.


C'est le miroir dans lequel s'identifie un peuple et où s'inscrit continuellement la mémoire d'une patrie. Feu Sa Majesté Hassan II, premier patriote et viscéralement attaché aux symboles de son pays, n'avait-il pas affirmé que «tout est négociable, exceptés le timbre et le drapeau» ? Le déploiement de cet immense drapeau de plus de 60.000 m2 certifié par le célèbre «Guinness World record » sur la place « Al Mountazah », au centre de la ville de Dakhla, et en présence de 350 jeunes représentant toutes les régions du Royaume et d'éminentes personnalités nationales et internationales, avait valeur d'acte politique. 350 jeunes ! C'est en effet le dixième des 350.000 volontaires civils portant un Coran et un drapeau marocain, marchant le 6 novembre 1975 sur un territoire colonisé par l'Espagne.

Une marche historique qui avait contraint l'Espagne à négocier avec le Maroc et la Mauritanie dans le cadre des accords de Madrid, signés le 14 novembre de la même année, qui prévoyaient le transfert de la souveraineté du Sahara à la mère patrie. Le drapeau était l'acteur principal de cette marche, le témoin qui flottait au gré des fervents appels à l'unité. Avec le même enthousiasme, les jeunes d'aujourd'hui prennent le relais et affichent leur détermination face à ceux qui veulent démembrer notre pays. Cet acte éminemment politique a été suivi d'une conférence portant sur le projet d'autonomie et sur le rôle des médias dans la consolidation de la citoyenneté et la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

Pluriel dans ses régions, le Maroc restera en effet uni de Tanger à Lagouira et son drapeau continuera à flotter. Dakhla qui abrite plus de 100 000 habitants demeure en effet la capitale de la région Oued Eddahab-Lagouira, qui comprend la province d'Oued Eddhab et celle d'Aousserd, se positionne aujourd'hui comme une destination touristique internationale avec de multiples projets d'aménagement dédiés au balnéaire, aux sports nautiques, au thermal avec six pôles touristiques comme celui d'El Faro, de Graret Fartat, de Porto Rico, du projet de stations thermales, tous portés par l'Agence de développement du Sud en partenariat avec des entrepreneurs nationaux et internationaux. Dakhla est riche en opportunités d'investissement dans le domaine de la pêche, du tourisme, des énergies renouvelables, éolien et solaire, riche par son positionnement stratégique en tant qu'arrière-pays des Iles Canaries avec qui elle entretient de multiples liens, comme avec la Mauritanie et les Iles du Cap vert. Ce positionnement a fait de la ville une cité de tolérance, de convivialité, d'échange des hommes et des biens. Tous s'y retrouvent, partagent une même culture de l'échange et commercent dans une ville agréable dotée d'une corniche, de jardins, de centres commerciaux, de kissarias, de rues piétonnes.

En définitive, une ville avec ses services publics, ses centres de santé, ses équipements sportifs, ses banques, ses lycées, dont le lycée Hassan II, en attendant sa première université. Tous ces projets, dont la plupart ont été érigés par l'Agence du Sud, intéressent directement la vie de la cité. Il y a même une Maison du Citoyen ouverte à tous, qui renseigne sur les droits de chaque citoyen. Ce modèle, celui de la libre circulation, du respect des citoyens, de l'échange, est aujourd'hui remis en cause par ceux qui ferment les frontières et méprisent les peuples, allant à rebours de l'histoire…Le vis-à-vis malheureux de Dakhla et de Lâayoune, c'est Tindouf, où sont parqués nos frères

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