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mercredi 9 juin 2010

L'IDC attire l'attention du CDH sur la situation des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf

Genève- 08/06/10-L'Internationale Démocratique Centre (IDC) a attiré, mardi à Genève, l'attention du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU sur la situation prévalant dans les camps de Tindouf administrés par la milice séparatiste du polisario et où les Marocains détenus sont privés des droits les plus élémentaires.
La représentante de l'IDC, Mme Khadija Rouissi, qui s'exprimait en plénière tenue par le CDH, dans le cadre de sa 14ème session, a indiqué que des générations entières ont été condamnées à passer leur vie dans les camps de séquestration massive où se déroulent, à huis clos, les violations les plus sordides des droits de l'être humain.
Les témoignages que nous avons recueillis d'ex-détenus ayant pu rallier leur mère-patrie, le Maroc, a-t-elle dénoncé, font état de la persistance, dans les camps, des violations les plus abjectes des droits humains. Elle a précisé que ces violations varient entre enlèvements, disparitions forcées, détentions arbitraires, et sévices physiques et psychiques.
Ils nous rappellent les camps de séquestration dignes des époques les plus sombres de l'histoire de l'humanité, a dit l'oratrice, qui a fait savoir que les rescapés de ces camps de séquestration demandent le soutien du Conseil des droits de l'Homme pour la libération des leurs qui demeurent en captivité.
L'IDC a tenu à rappeler à cet égard que les personnes déplacées en raison de situations de conflits armés doivent bénéficier de la protection des organismes onusiens compétents. L'un des droits les plus élémentaires de ces personnes est celui de la libre circulation, a-t-elle expliqué, soutenant que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme stipule que toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat, et que toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays".
Nous constatons, avec regret, que ces dispositions ne sont pas respectées dans un nombre de situations de conflits, où la population déplacée est confinée dans des camps fermés et, qui plus est, sont soumis à un contrô le militaire, a relevé Mme Rouissi.

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