Accueil

vendredi 11 juin 2010

Une ONG basée à Dakhla interpelle le CDH sur le calvaire des Marocains détenus dans les camps de Tindouf


Genève, 10/06/10- L'ONG Arrai, basée à Dakhla, a attiré l'attention du Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, réuni dans le cadre de sa 14ème session, sur le calvaire vécu par les sahraouis marocains détenus depuis plus de trois longues décennies dans les camps administrés par le mouvement séparatiste du Polisario, armé par l'Algérie.
Des milliers de nos concitoyens confinés dans ces camps sont privés de leurs droits les plus élémentaires et ce, en violation flagrante et des droits de l'Homme et du droit humanitaire International, a dénoncé M. Semlali Aabadila, président de cette ONG, lors du débat du point 4 relatif aux situations qui requièrent l'attention du CDH.
"Notre organisation lance à votre honorable Conseil un appel pressant afin de condamner fermement les auteurs de ces horribles actes criminels et rendre justice à la population séquestrée de Tindouf, meurtrie au plus profond de sa chair et son âme", a lancé M. Semlali à l'adresse du président du CDH.
L'intervenant a jugé inacceptable de voir aujourd'hui les intérêts géopolitiques de l'Algérie primer sur les droits les plus élémentaires d'une population qui se retrouve otage d'un conflit hérité de la guerre froide.
L'intervenant, ancien membre du groupe séparatiste du polisario, a exprimé ses regrets de "voir une congrégation d'ONG aux desseins douteux servir de porte-voix aux séparatistes du polisario, dont la raison d'être n'est autre que celle de servir d'outil de la guerre par procuration que livre l'Algérie contre le Maroc, menaçant ainsi la stabilité de toute la région maghrébine et sahélo-saharienne".
Un tel ralliement aux thèses scissionnistes déshonore ces ONG et la noble mission de la défense des droits de l'Homme, a-t-il insisté.
L'ONG Arrai a, d'autre part, demandé à la communauté internationale d'appuyer l'initiative courageuse du Maroc visant à accorder une large autonomie à la région du Sahara afin de parvenir à un règlement pacifique de cette question, à même de permettre à la population séquestrée de retrouver une dignité longtemps bafouée et de retrouver les siens dans les provinces du Sud du Maroc.
Une telle solution, largement appuyée par la communauté internationale, a-t-il dit, permettra de tourner la page douloureuse de l'un des derniers conflits hérités de la guerre froide.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire