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mardi 25 août 2009

La situation des séquestrés de Tindouf préoccupe la communauté internationale


Des mots aux actes. La position marocaine est on ne peut plus claire concernant le dossier du Sahara: les lignes rouges des pourparlers est que l'intégrité territoriale du Royaume est non négociable et ne saurait être remise en cause.
Cela ne signifie nullement qu'une résolution définitive sera reportée aux calendes grecques. Ainsi, jouant sur l'arithmétique avec un résultat nul, certains médias algériens, dont la ligne éditoriale est dictée par la résidence d'Al Mouradia, entre autres, diversifient les formes journalistiques pour détourner l'opinion publique tant il est vrai que la lecture de la dernière résolution onusienne ne tranche pas avec les souhaits du régime algérien.

C'est la constance de la position en porte-à-faux de l'Algérie dans le l'espace arabo-maghrébin. Une attitude incongrue et le flou n'existant plus. Dès lors et en s'en tenant à l'aspect littéral de cette position, l'ordre des responsabilités des algéropolisariens, en s'inversant, glisse des hauteurs d'Alger et avec lui l'échelle de la culpabilité en ce qui concerne le statu quo imposé dans le différend du Sahara marocain. Position qui stipule l'urgente nécessité de parvenir à un nouveau scénario de sortie vers l'Atlantique, laquelle doit se démarquer de l'artifice bricolé dépassant la fixation sur l'évènement immédiat, sur la problématique du pouvoir pour poser le problème algérien dans son entièreté de l'ingérence dans des affaires de pays tiers.

Ainsi, de la récente réunion informelle tenue à Vienne, sous les auspices de l'ONU, il n'est pas attendu que l'Algérie opère une démarcation nette dans son approche. Faut-il qu'elle en est une réellement ? Et lorsque le président Bouteflika rappelle, à chaque occasion, que l'Algérie n'a jamais été partie de ce conflit mais s'est toujours rangée du côté de la légalité internationale et ne se fiera, dans toutes les circonstances, qu'à sa conscience.

Un devoir de conscience. Ce devoir de conscience concerne-t-il les victimes de toutes les violences en Algérie ou celles qui croupissent dans les camps de Lahmada?
En tout état de cause, qu'on le veuille ou non, que l'on admette ou non, avec le projet d'octroi d'une autonomie dans une région sud du Royaume, le compte à rebours a commencé. Ladite proposition marocaine est la solution, unique, qui a surpris et dérouté plus d'un adversaire. Ne demeure donc que la question des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf. La farce du polisario étant terminée, il est grand temps de mettre fin au calvaire des prisonniers marocains et à cette véritable tragédie. Il s'agit là de patriotes qui ont droit à des égards et de la considération.

Soit. Le Maroc étant déjà maître du terrain face aux multiples agressions venues de l'extérieur, l'initiative marocaine est essentielle dans l'acte, alors que l'''état fantoche'' à la dévotion de ses maîtres algériens ne verra jamais le jour. Aujourd'hui, comme hier, le pays se dresse comme un seul Homme pour défendre sa souveraineté, son indépendance, ses institutions les plus sacrées, ses traditions nationales et son identité et cela en restant plus que jamais fidèle à l'esprit de la Marche verte. Et tous les Marocains, qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs, empêcheront que le processus onusien en cours soit torpillé. Et ce n'est pas les verbes dispersés de certains diplomates étrangers qui les dévieront de leur chemin, sachant que dans de rares occasions, l'histoire se joue sur des surprises. Les évolutions de l'histoire se devinent aussi bien que l'intrigue d'un mauvais «roman de gare» d'Alger. Parallèlement à cela, le Conseil de sécurité, en reprenant acte des accords de Madrid, est appelé à assumer pleinement sa responsabilité pour clore ce problème artificiel.

Dans le pire des cas, ce qui n'est pas attendu dans l'immédiat, l'échéance d'un règlement définitif sera reculée de quelques mois durant lesquels le régime algérien finira par ‘'s'asseoir'' et dans le meilleur des cas, il finira par réaliser la vacuité de ses recherches hégémoniques. Enfin, les stratèges internationaux du commerce du pétrole, connaissant mieux les Algériens, constateront au passage que les investissements lourds en Algérie se font au compte-gouttes.

L'irresponsabilité algérienne
Où va l'Algérie? Cette question ne se pose plus. Après la décennie sanglante, le terrorisme sous une autre forme prend la relève.Le laisser-aller s'impose comme une fatalité et l'insouciance gangrène de plus en plus la société.Le peuple qui s'est révolté à plusieurs reprises est malheureusement démoralisé jusqu'au dégoût de l'indifférence de l'Occident ou par ses réactions calculées.

En Algérie, la révolte est le passé toujours présent pour la population.
Dans ce pays, le crime est un mode d'administration. L'irresponsabilité est une culture d'Etat. L'incurie est un crime d'Etat. Un dicton, très largement évoqué comme consolation, stipule que: «Ne restera dans l'oued que ses pierres». Mais lesquelles ? Les pierres tombales. Il reste aussi les vautours et les colombes… des vautours qui se déguisent en colombes.

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