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jeudi 4 novembre 2010

Le Maroc et l'Espagne soulignent la nécessité de parvenir à une solution "réaliste et négociée" à la question du Sahara


Madrid- Le Maroc et l'Espagne ont souligné, mercredi, la nécessité de parvenir à "une solution réaliste et négociée" à la question du Sahara.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri et son homologue espagnole, Mme Trinidad Jiménez, ont mis l'accent, lors d'une conférence de presse au terme de leur entretien à Madrid, sur l'importance du soutien aux efforts déployés dans le cadre des Nations unies pour parvenir à une "solution politique négociée" à la question du Sahara.
Mme Jiménez a affirmé, à ce sujet, que la position de son pays vis-à-vis de la question du Sahara "est restée inchangée durant les dernières années", relevant que l'essentiel est de parvenir à un consensus entre les parties à même de favoriser une solution définitive à ce conflit.
L'Espagne a toujours soutenu les résolutions des Nations unies sur la question du Sahara, a-t-elle poursuivi, affirmant que son pays continuera d'accompagner les parties pour les aider dans la recherche d'une solution négociée et mutuellement acceptable.
Elle a rappelé, dans ce sens, que l'Espagne Âœuvre également, dans le cadre du groupe des pays amis, pour accompagner les parties et les aider à parvenir à "une solution négociée, juste et conforme aux résolutions des Nations unies".
M. Fassi Fihri a aussi mis l'accent sur la nécessité d'accompagner les efforts qui sont menés dans le cadre des Nations unies et de tenir compte des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU pour réaliser "une véritable avancée et parvenir à une solution politique négociée" à la question du Sahara marocain.
Le ministre a réitéré la disponibilité du Royaume à s'engager dans des négociations, dans le cadre des Nations unies, au sujet "d'un accord négocié, réaliste et conforme au droit international", plaidant, à ce titre, pour "une sensibilisation de tous les partenaires de la région pour ne plus laisser cette question comme un facteur de blocage du Maghreb et une entrave à son intégration".
"Le Maghreb est une nécessité économique, un impératif sécuritaire et un souhait populaire", a-t-il dit, rappelant que le Maroc "a fait preuve de bonne volonté" en présentant la proposition d'autonomie pour les provinces du Sud, accueillie favorablement par la communauté internationale et le Conseil de sécurité.

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