Accueil

vendredi 23 avril 2010

Comment est rémunéré Carne Ross


Une question revient avec insistance ces dernières semaines autour du mode de rémunération du lobbyiste britannique Carne Ross, patron de l’officine « Independent Diplomat », en charge de coordonner l’action internationale du Front Polisario, notamment en direction de l’ONU à New York, ainsi que du parlement européen.
Créée, à l’origine, comme une organisation de « bénévoles », Independent Diplomat a depuis bien évolué afin de devenir une « société de consulting », comme la décrivait la très officielle agence officielle algérienne « Algérie Presse Service » dans une dépêche récente.
En réalité, un montage financier très habile permet à Carne Ross de recevoir ses émoluments de la part des services spéciaux algériens, dont une partie lui est versé directement sur un compte offshore en Grande Bretagne. Il faut dire que Ross prend en charge les étoiles montantes du mouvement de Guérilla Front Polisario, dont Mouloud Saïd, le très actif représentant du front au Etats-Unis, et plus récemment M’hammed Khaddad, coordinateur du Polisario avec la MINURSO. Ce dernier serait furieux suite à une conférence de presse –pourtant grassement facturée par Carne Ross- organisée il ya deux semaines à Bruxelles, où seulement quatre journalistes se sont rendus, et où aucun écho international n’a été enregistré.

Carne Ross a récemment concocté un rapport sur la stratégie de communication et d’influence que devrait poursuivre le Front Polisario, qui a été remis à l’éminence grise du régime algérien et du Front Polisario, le Général de corps d’armée Mohammed Mediene Toufik « himself », patron tout-puissant du DRS (Département Renseignement et Sécurité, la Sécurité Militaire algérienne). Ce dernier prendrait régulièrement son téléphone afin de discuter avec "Carne" directement.
La stratégie préconisée par Ross ? Elle est très simple : au lieu de continuer à tenter de pénétrer de réseaux intellectuels européens et américains qui n’adhèrent pas aux thèses du Polisario et d’Alger, le lobbyiste britannique estime qu’il faudrait focaliser une grande partie des efforts-et donc des contribution financières à son égard-vers les grandes universités américaines et européennes, où subsistent encore quelques poches d’extrême gauche susceptibles de donner un coup de main à la révolution….

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire