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lundi 26 avril 2010

Sahara : Comment sortir de l’impasse


M. Christopher Ross, envoyé spécial au Sahara du Secrétaire Général des Nations Unies, s’est rendu à Alger, ultime étape de son périple qui l’a emmené successivement au Maroc, à Tindouf, en Mauritanie et en Algérie.


Que peut-on attendre de cette visite, sachant que du côté algérien, on ne peut espérer aucune position réaliste pouvant aboutir à une solution politique négociée et définitive du différend artificiel sur le Sahara ?
La position du Maroc, exprimée de nouveau à M. Ross, a été claire et logique.
Le Maroc, qui est attaché à la légalité internationale, exige le respect des dernières Résolutions du Conseil de Sécurité qui ont écarté définitivement l’option référendaire, la considérant comme irréaliste et irréalisable.
Le Maroc a affirmé à M. Ross sa volonté sincère de coopérer de bonne foi avec les Nations Unies pour surmonter l’impasse actuelle et mettre fin au statu quo préjudiciable à la paix et à la sécurité dans la région du Maghreb et du Sahel.
Le Maroc, conformément aux Résolutions du Conseil de Sécurité, assume toute sa responsabilité dans la recherche d’une solution politique et réitère son intention de coopérer avec les autres parties pour atteindre cet objectif.
C’est aux autres parties donc de faire preuve de bonne foi pour mener des négociations sans conditions préalables, intenses et substantielles basées sur le réalisme, l’esprit de compromis et qui tiennent compte des efforts déployés par le Maroc depuis 2006, loin de toute manœuvre, surenchère ou provocation. Cette solution doit être mutuellement acceptable et conforme à la logique de compromis.
En d’autres termes, il s’agit d’une troisième voie et c’est ce qu’a annoncé le Maroc en proposant une autonomie élargie pour ses provinces sahariennes, dans le cadre du respect de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale.
Malheureusement, du côté algérien, on ne cesse d’afficher une position rigide et non constructive qui entrave la solution politique et empêche la normalisation des relations bilatérales entre le Maroc et l’Algérie et l’édification d’un ensemble maghrébin uni et solidaire.
L’attachement de l’Algérie à des solutions obsolètes et définitivement écartées par le Conseil de Sécurité prouve encore une fois qu’elle demeure animée par ses rêves hégémoniques sur la région et par sa volonté de faire perdurer un climat de tension qui n’a aucune raison d’être.
L’Algérie doit lever sa main sur le dossier du Sahara et mettre fin au calvaire des séquestrés de Tindouf qui, si on leur donne l’occasion de s’exprimer, n’hésiteront pas à déclarer leur attachement à leur marocanité et leur désir de réintégrer leur patrie, le Maroc.

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