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mercredi 24 juin 2009

Comment l’Algérie a pu duper l’HCR ?

Comment l’Algérie a pu duper l’HCR ?


L'Algérie dupe le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Communauté internationale, en parlant des besoins alimentaires des populations des camps de Tindouf et en appelant à un drôle de partage de fardeau, tout en armant et en finançant le Polisario.

L’Algérie demande au HCR et aux pays donateurs de nourrir les populations de ces camps et elle se charge d'armer et de financer le polisario. L’anomalie du pouvoir algérien a été relevé par HRW, qui a déjà souligné que l'Algérie a démissionné de ses responsabilités internationales dans les camps, sur son territoire, en faveur du Polisario, ce qui est contraire au Droit international humanitaire, car le Polisario n'est pas responsable à l'échelle internationale.
Cependant , et selon ces réfugiés , la meilleure protection à leur garantir, consiste à œuvrer à leur rapatriement librement consenti, avec toutes les garanties internationales requises, que le Maroc s'est engagé à fournir afin de mettre un terme à la situation de séquestration la plus longue dans le monde.
Selon un rapport de Human Rights Watch, les assistances mondiales sont exploitées pour assurer perpétuation et la prolongation de la séquestration des populations des camps de Tindouf. Les responsables du Polisario ainsi que certains officiers algériens sont devenus de richissimes hommes d’affaires grâce au détournement des aides octroyées à ces réfugiés.
Le recensement et l'enregistrement des réfugiés constituent une priorité pour assurer l'accès aux réfugiés afin de leur prodiguer la protection à laquelle ils ont droit et l'assistance dont ils ont besoin.
Cet impératif, conforte la position de plusieurs autres pays donateurs, qui ne cessent de plaider en faveur du recensement et l'enregistrement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Cette population qui vit sur une terre algérienne est la seule au monde à ne pas bénéficier de son droit à être reconnue, recensée et enregistrée, alors que rien ne justifie sa singularisation et encore moins le conditionnement du respect et de la mise en œuvre d'une obligation purement humanitaire, en l'occurrence l'enregistrement, à l'agenda politique du pays d'accueil.
L’Algérie entrave toujours le recensement de ces populations pour des raisons méconnues.

L'inaction est synonyme d'abandon de ces réfugiés sahraouis à leur malheureux sort que la conscience universelle ne saurait tolérer et tout retard dans la mise en œuvre des solutions durables aggrave la situation humanitaire, déjà dramatique,
Les entraves sciemment dressées et entretenues au droit des réfugiés par l’Algérie, au retour librement consenti constituent une violation du droit international humanitaire et du droit humain tout court.
La mise en œuvre de solutions durables pour ces réfugiés nécessite un sens élevé d'engagement collectif et de volonté politique sincère de la part des algériens, qui sont le premier responsable de ces drames humaines.

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