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mercredi 24 juin 2009

Communiqué de presse.

Communiqué de presse.

La population des camps de Tindouf vit actuellement sur le rythme d’une série de violations de droits de l’homme. Ainsi selon les informations parvenues aux familles sahraouies vivantes dans les provinces du Sud du Maroc, les habitants de Tindouf sont actuellement dans un état de colère et d’indignation, suite à la diffusion des informations suivantes ;

Premier cas ; Khalil Ahmed, l'un des membres fondateurs du mouvement portant le nom Khat Achahid fondé en 2004, en tant que mouvement réformiste, sauf que pour s’en débarrasser, Khalil a été nommé en 2005 consultant chargé de droits de l'homme, un poste équivalent au poste du ministre dans la hiérarchie du Polisario, et puis il a été annexé à la soi-disant «ambassade du Sahara occidental en Algérie» , mais sa franchise lui a causée une série de problèmes avec les services de renseignements de l'Algérie et du Polisario, ce qui l’a poussé à les menacer de divulguer tous les crimes et les violations qu’ils ont commis , étant donné qu’il était à un moment donné chef du Service de renseignements du Front , donc bien placé pour parler des crimes commis par eux au long de 30 ans. M Khalil a été placé sous écoute, et il a été immédiatement enlevé après un contact téléphonique avec le coordinateur général du mouvement, Khat Achahid Mahjoub Saleck, sous prétexte de mission secrète. Après plusieurs jours d’attente, les membres de sa tribu Rguibate Souwaâd ont rencontré Mohamed Abdelaziz, chef du Polisario, pour lui demander d’élucider le sort de Khalil, sauf que le numéro 1 du Polisario a nié en bloc avoir des informations sur Khalil. Selon certains proches de ce dernier, il est fort possible qu’il ait été liquidé pour enterrer avec lui des renseignements qui risquaient d’êtres très coûteux pour l’Algérie et le Polisario.

Deuxième cas: Otman Ahmed Ould Bouya Ahmed Laâroussi, l’un des militants de Khat Achahid ,a été torturé par des agents du Polisario, ce qui avait poussé ses camardes à intervenir , pour l’enlever de la fameuse prison Arrachid , et ils se sont dirigés au bord de leur voiture Toyota vers la frontière avec le Mali , mais la réaction de l'armée algérienne avait été très rapide, et elle n’ a pas hésité à ouvrir le feu , faisant deux morts, il s’agit de Chikha Ould Moulod Ould Mouloudi, et Ibrahim Tarqui , alors que Otman Ahmed Ould Bouya Ahmed Laâroussi fut arrêté. L’armée algérienne a laissé les deux cadavres en plein air créant une grande colère parmi les familles des victimes. Le Polisario quand à lui est encore
allé plus loin en avançant que les deux morts sont des contrebandiers et des trafiquants d’arme et de drogue .

Le troisième cas: Hafdal Ould Laâbed , de la tribu Rguibate Oulad Daoued , a été harcelé par le agents du Polisario , qui l’ont menacé de liquidation corporelle , parce qu’il a osé exprimé ses opinions devant le grand public, et il a refusé la commercialisation des souffrances de la population de Tindouf ,pour des fins personnelles des dirigeants du Polisario.Laâbed a choisi de fuir les camps de Tindouf, et aujourd’hui, il vit avec sa famille dans la région de Lahfira en Mauritanie.


Le quatrième cas: Fadli Baba Ouled Jouli a été empêché d'entrer aux camps depuis plus d'un an et demi, malgré la présence de sa famille dans ces camps,juste par ce qu’il a dit Non à la commercialisation des souffrances de la population des camps, et pour son appui à l’initiative de l'autonomie proposée par le Maroc au lieu de rester sur le territoire algérien.

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