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jeudi 18 juin 2009

La dérive des mercenaires polisariens


La dérive des mercenaires polisariens L'amnésie temporelle manifeste d'une élite algérienne Poursuivi par la justice espagnole en raison des atrocités qu'il ne cesse d'infliger à la population marocaine sahraouie et autres séquestrés dans les camps de Lahmada (sur le territoire algérien), le pseudo-diplomate en poste à Alger et digne représentant de mercenaires, Brahim Ghali a affirmé lors d'un forum de la chaîne II de la radio nationale d'Algérie que la «barbarie de la réaction de l'occupation marocaine n'est pas différente de celle de l'occupation française en Algérie, de l'occupation américaine au Vietnam ou de celle israélienne en Palestine, avertissant que la patience du peuple sahraoui «touche à sa fin» et se trouve «à la limite rouge». Sur ce point, il faut lui donner raison. Preuve en est que lors des communales du 12 juin dernier, la population dans les provinces du sud a exprimé sa volonté dans le choix de celles ou ceux qui sont appelés à gérer la chose locale. Quant aux comparaisons faites par rapport à des nations, membres du Conseil de sécurité, l'on ne lui en tiendra pas rigueur. C'est la dérive d'autant plus que c'est embarrassant pour un tortionnaire qui sait qu'il n'est plus à l'abri des poursuites. S'y résoudre est une descente aux enfers et personne aussi fort soit-il, après ce passage… ne s'en sort sans y laisser une partie de son âme et même souvent toute son âme. Pour l'heure, il conviendrait à ce rejeton polisarien d'Al Mouradia, de même que pour ses pairs, de faire un séjour à la clinique Génolier en Suisse, prise en charge totale, afin que soit équilibrée la tension. Certes, l'on convient aisément que la mémoire des faiseurs de politique est peut-être courte ou souffre d'amnésie temporelle qui se manifeste au gré des tempêtes politiciennes, mais la mémoire des peuples est vive et reste toujours en quête des vérités et de la justice quelles que soient les circonstances. Aussi, il y urgence que le Conseil des droits de l'Homme, émanant de l'Assemblée générale de l'Onu procède à une enquête sérieuse dans les camps de Tindouf. La clé de la résolution de ce conflit artificiel réside dans les conclusions d'un rapport à même de déclencher les démarches judiciaires nécessaires pour traduire les tortionnaires algéropolisariens et leurs commanditaires devant les instances internationales pénales. La conjoncture actuelle l'impose attestant d'un climat de forfaiture politique qui règne depuis quelques jours à Alger. C'est ce qui explique les congés forcés de tout un gouvernement dans les semaines qui suivent. L'appareil est absent, complètement gelé sur des idées passéistes, une doctrine reposant sur des idées chimériques. De ce constat, l'on peut admettre qu'il serait bien cocasse qu'un gang qui a si bien divisé l'Algérie réussisse à unifier le Maghreb. Et ce serait de la fabulation de dire que Bouteflika a des soutiens à l'extérieur, hormis le président cubain qu'il a reçu, à la veille de l'annonce de sa candidature aux présidentielles. A ce propos, les services de renseignements algériens ont noté ces derniers temps un intérêt excessif et intolérable pour l'état de santé du président de la part des chancelleries étrangères installées à Alger. Par le canal diplomatique, le pouvoir algérien a averti les ambassades qu'il ne saurait tolérer ces agissements inamicaux et que toute tentative d'intrusion dans le cercle présidentiel connaîtra une riposte appropriée. Sauf que le "Bouteflikérisme" risque de perdurer par la voie de son frère Said, lequel a chargé ses hommes de déstabiliser Abdelaziz Belkhadem, qui siège à la tête de FLN. Et le bouteflikérisme tomberait comme la dernière sentence de M'hamed Yazid, homme politique originaire de Blida, qui avait déclaré quelques jours avant sa mort, en février 2003: "une diplomatie tiers-mondiste aux deux tiers mondains qui ne fait pas forcément un trois quarts de président". Ceci pour information. Quant à la dérive de l'information en provenance d'Alger via des Ongs à sa solde, elle se manifeste souvent sous forme de contrevérités, d'amalgame, de montages et de manipulations qui visent à légitimer une cause perdue d'avance. Car si durant une période donnée, la propagande a pu s'attirer des appuis, elle a mis à nu également ses mécanismes grossiers. Quant au prétendu principe d'autodétermination et de libertés des peuples, invention de Lénine, et cher à l'Algérie, argument avancé et qui masque des ambitions et des enjeux géostratégiques et géoéconomiques, alors que l'Algérie révolutionnaire avait rejeté ce droit à Evian en l'an 1961 pour les populations Touaregs et la position algérienne avait été inconditionnellement soutenue par le Maroc. ----------------------------------------------------------------- Les mises en scène Les adversaires du Maroc prétendent que le Royaume a envahi le territoire du Sahara en 1975. Certes, ils ont trompé mais momentanément une partie de l'opinion internationale mal informée, négligeant que l'histoire des peuples pour la décolonisation est consignée pour la mémoire et que le Maroc avait entrepris depuis son accession à l'indépendance en 1956 par voie de négociations et devant les instances onusiennes les démarches légales pour le parachèvement de son intégrité territoriale. Chose faite. Et ce n'est pas la confusion et la complaisance de certains médias, mêlant informations et propagandes, mises en scènes et comparses qui desserviront le dénouement du conflit artificiel. Surtout que la santé de l'Algérie est devenue à la fois vulnérable et conjuguée à un effet d'une impuissance politique et militaire.

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