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jeudi 23 juillet 2009

Boutaflika et le complexe Sahara.



Boutaflika et le complexe Sahara.

Le Président de la République démocratique et populaire algérienne ne rate aucune occasion pour exprimer son amour à son homologue, siégeant à Tindouf, et à son chimérique RASD.

Boutaflika a toujours été l’un des supporter farouche du Polisario, depuis que ce dernier a vu le jour dans les laboratoires de la sécurité militaire algérienne.

Porté à la tête du pouvoir après les célèbres élections d’avril 1999, Abdelaziz Bouteflika s’est dépensé sans compter pour renouveler l’équipement militaire de l’armée algérienne. Le président algérien s’arme et se surarme. La flotte aérienne et le parc de blindé ont eu la part du lion . La réorganisation des effectifs militaires, à partir d’une plus grande professionnalisation qui ne soit pas fondée sur la conscription, est également à l’ordre du jour. Les 18, 19 et 20
février 2008, Abdelaziz Bouteflika, muni de son chéquier à comptes ouverts, était à Moscou pour négocier une fabuleuse commande de la dernière génération de Mig et de chars russes.

Le président algérien, grand connaisseur du dossier du Sahara depuis qu’il était ministre des Affaires étrangères de son pays, ne cesse de répéter son que l’Algérie affichera toujours sa disposition, loyale et sincère, à développer les relations de coopération (avec le Maroc) tout en laissant le traitement de la question de l’autodétermination du Sahara occidental à l’Organisation des Nations unies (ONU), chargée de trouver une solution juste et équitable. Bien que sur le terrain ces propos font défaut, le président algérien consacre beaucoup de son temps pour défendre le Polisario en oubliant les problèmes nationaux algériens.

Pour se faire le président algérien et ses services secrets ont adopté une stratégie, qui selon eux va aboutir à la libération du Sahara, et avoir ainsi un débouche sur l’atlantique. Cette stratégie se compose des points suivants ;

Premièrement ; elle tente, avec tous ses (grands) moyens, d’assurer au Polisario une présence assidue sur la scène internationale, mettant en avant qu’il aurait des territoires libérés, des institutions étatiques et qu’une centaine d’Etats le reconnaîtraient.

Deuxième point de la stratégie algérienne : dresser le monde politique et associatif, les Etats et surtout les possibles partenaires commerciaux, contre le Maroc pour l’empêcher d’exploiter ses ressources au Sahara… Ce que les responsables marocains estiment faire d’abord au grand bénéfice de la région

Le troisième point, se situe sur le terrain des droits de l’homme. Ici, la stratégie est simple : on télécommande des manifestations au Sahara (et même dans le reste du Maroc) en utilisant les relais sur place qui, à la faveur de l’ouverture démocratique du Maroc, peuvent agir librement ; on finance les opérations ; on chauffe à blanc les manifestants qui, arborant les couleurs du Polisario, saccagent les lieux publics, jettent des cocktails Molotov et donnent dans la provocation ; et, quand les autorités interviennent pour mettre un terme aux troubles de l’ordre, on crie aux violations des droits de l’homme

Cette stratégie ne semble pas donner ses résultats. Ni le chantage à l’énergie, ni les gazodollars distribués à gauche et à droite, n’ont rien servi. 33 ans après sa création, la RASD de Boutaflika, n’a pas réussi à se mettre sur pieds, malgré la diplomatie agressive et nerveuse dont fait preuve la clique d’Alger. Seule réussite de l'empereur d'Almouradia c'est le blocage de l'union maghrébine …

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