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mercredi 29 juillet 2009

Dix ans de règne de Sa Majesté Mohamed VI ; le Sahara bouge





Dix ans de règne de Sa Majesté Mohamed VI ; le Sahara bouge


10 ans après l’intronisation de Sa Majesté Mohamed VI le traitement réservé par le Maroc à l’affaire du Sahara a complètement évolué. Personne ne peut nier les avancés considérables réalisées dans cette région. Certes il est difficile de s’arrêter sur tous les aspects de ce changement très positif, mais on va nous contenter de ceux les plus importants, et qui sont ; le projet d’autonomie, l’ouverture médiatique, la création de l’Agence du développement des provinces Sud, la création du CORCAS, les élections, ainsi que les festivals.


L’autonomie ; un projet crédible et sérieux


En accordant l'autonomie aux provinces du Sahara, le Souverain a fait l'Histoire. L’objectif était aussi ambitieux que clair. Il s'agissait de trouver une solution définitive à un problème qui pèse depuis trente ans sur l'ensemble du Maghreb. Le Souverain a donc proposé aux provinces du Sud de bénéficier d'une autonomie élargie dans le cadre de la souveraineté nationale.


L'autonomie proposée constitue une avancée démocratique dans la mesure où les citoyens seront en charge de leurs propres affaires locales, provinciales et régionales. Elle permettra de poursuivre, avec encore plus d'efficacité, la mise en valeur du Sahara marocain.

Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara s’inscrit dans une dynamique positive et constructive, en s'engageant à soumettre une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale. Ce projet apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation.


Par cette initiative, le Royaume du Maroc garantit à tous les Sahraouis à l'extérieur comme à l'intérieur, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusion, dans les instances et institutions de la région.


Ainsi, les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives. Elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume.


Ce projet prévoit que l'Etat conserve ses compétences dans les domaines régaliens, en particulier la défense, les relations extérieures et les attributions constitutionnelles et religieuses de Sa Majesté le Roi.


L'initiative royale inspirée par un esprit d'ouverture, tend à créer les conditions d'un processus de dialogue et de négociation débouchant sur une solution politique mutuellement acceptable.


il s’agit en effet d’une nouvelle politique dont l'objectif essentiel est de résoudre le problème du Sahara, de renforcer l'unité pas uniquement territoriale, mais nationale du Royaume et de créer un nouveau Maroc sur le plan de l'implication politique et de la participation de toute la population à la gestion politique et économique des affaires de l'Etat.

Le CORCAS ; le représentant des sahraouis d’ici et d’ailleurs

Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS) a été crée à l'issue de la visite royale dans les provinces du Sud effectuée du 20 au 25 mars 2006, cette institution se situe dans le cadre d'une nouvelle vision de la gestion des affaires publiques en général, et de l'affaire du Sahara marocain en particulier.

A côté de l'administration active, organisée en règle générale en ministères et en établissements publics, figurent au niveau central des organismes consultatifs chargés de conseiller le gouvernement. Ils dépendent cependant du pouvoir exécutif. Le CORCAS, qui emprunte ses caractéristiques à ces organismes, se situe en dehors de la hiérarchie administrative traditionnelle. Il est placé auprès du Roi en raison de sa nature essentiellement politique. Ses principes fondateurs sont annoncés dans le discours royal du 25 mars 2006[1]. Le dahir de création [2], en date du même jour, précise ces principes et les traduit en dispositions juridiques.

Composé de 141 membres, le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS) est doté d'un président, d'un Secrétaire général et de 9 vice-présidents élus parmi ses membres. Les membres du CORCAS élaborent le règlement intérieur et élisent le bureau. Des groupes de travail et des commissions spécialisées sont prévus.

Le passage vers cette nouvelle instance a des motifs bien déterminés. Il s'agit, selon le discours royal, « partant de l'expérience du Conseil, dans sa première configuration, (...) d'imprimer la dynamique nécessaire à [ce] Conseil, dans sa nouvelle composition. » Les objectifs, qui partent d'une philosophie donnée, sont également bien précisés. Le CORCAS est destiné à contribuer au développement économique des provinces du sud, et à la défense de l'intégrité et de l'unité nationale du Maroc. Le tout selon une approche nouvelle marquée par la participation active des citoyens concernés.

C'est cette philosophie générale du CORCAS, ainsi que du régime juridique applicable à ce dernier, que nous allons traiter successivement en deux parties.


Ouverture médiatique


Le CORCAS ; le représentant des sahraouis d’ici et d’ailleurs
Le Sahara a reçu la visite de plusieurs représentants d organes de presse, Ces visites démentent de manière claire les allégations du "Polisario" et certains organes de presse algériens qui ne cessent de colporter des informations mensongères selon lesquelles ces provinces seraient mises sous embargo médiatique.


Durant les deux dernières années, les provinces du sud ont accueilli plus de 80 visites de terrain effectuées par des journalistes de nationalité norvégienne, britannique, espagnole, française, néerlandaise, égyptienne, suédoise, américaine, japonaise, soudanaise et malaisienne.


Le processus d’ouverture médiatique a été renforcé par l'inauguration de

la Télévision

de Laâyoune, qui vient accompagner l'esprit de démocratie qui couvre l'ensemble du Royaume du Maroc à tous les niveaux. La création de la chaîne de télévision LAAYOUNE renforce par le même élan les grands chantiers et les projets de développement que connaissent toutes les régions du Maroc.


Les objectifs de la création de TV Laâyoune se résument à la diffusion d'émissions variées à caractère informationnel et des JT. La programmation répond à la demande des citoyens du Sahara Marocain sur les plans de développement : politique, économique, et social. Aussi c'est dans une perspective de promouvoir les potentialités de la région et ses habitants, et définir son histoire.


L’Agence du Sud locomotive de l’économie des provinces du Sud

Le Souverain a créé en mars 2002 l’Agence qui a pour but d’étudier et de proposer des stratégies de développement, de fédérer les efforts des différents départements ministériels et de rechercher les moyens de financement nécessaires en vue de favoriser la conception et la réalisation de projets à impact économique et social certain.


L’intervention de l’Agence du Sud porte sur 58% du territoire marocain (Guelmim-Es-Semara, Laâyoune-Boujdour-Sakia-el-Hamra, et Oued-ed-Dahab-Lagouira) et sur une multitude de secteurs d’activité économique (Villages de pêche, Infrastructure, Habitat et développement urbain, Agriculture et élevage, Tourisme et artisanat, etc.)


Cette Agence s’assigne pour objectif de promouvoir les provinces sahariennes et de les doter en infrastructures de base et de répondre aux aspirations des habitants, l'Etat a procédé à la mise en place de mesures incitatives et à la facilitation des procédures administratives pour doper l'investissement dans nombre de secteurs et faire de la région un pôle attractif en mesure de drainer des investissements tant nationaux qu'étrangers.


L’agence du Sud constitue un instrument d’application directe de la politique qui se fonde sur le nouveau concept de l’autorité et sur une approche régionale spécifique visant la valorisation du rôle des Régions dans le développement local.


Le Roi a insisté à travers cette Agence sur la valorisation des potentialités existantes et émergentes. Entre autres activités, il a mis en relief la nécessité de développer l’élevage des chameaux qui reste une tradition ancestrale, les mines grâce au programme de prospection pétrolière, de fer et d’autres minerais. Le Souverain a ordonné, par ailleurs, la création de 6 villages de pêche, dotés d’installations maritimes, de grands ports ou d’ouvrages portuaires agrandis.


La création de l’Agence du Sud répond en effet aux préoccupations des provinces sahariennes parce que, outre son rôle de pilote et d’architecte des projets, elle est aussi un pivot central de la mise en œuvre de la politique de développement de l’Etat dans le Sud. Son rôle est de conjuguer les meilleures volontés des uns et des autres, notamment entre les investissements publics et privés, de favoriser l’émergence d’un pôle de croissance propre aux provinces, de promouvoir les infrastructures enfin.


Aussitôt créée, elle s’est attelée à la tâche, organisant des séminaires, des journées d’études, des campagnes de sensibilisations auprès des investisseurs, conduisant une approche efficace de concertation et de proximité.


Election ; taux de participation élevé dans les provinces du Sud
Lors de la dernière décennie, il y a eu une forte implication des habitants des Provinces du Sud dans les élections. Le taux de participation a été de près de 69% à Boujdour, 68% à Smara, 61% à Oued Eddahab et 58% à Laâyoune lors des élections de 12 juin dernier.


Nombre d'observateurs ont considéré la participation massive des habitants des provinces du Sud aux élections comme prenant l'allure d'un référendum à travers lequel ils ont manifesté de manière éclatante leur attachement à leur pays et à ses institutions.


La détermination à consacrer la démocratie, à construire l'avenir et à participer au développement des provinces du Sud a été reflétée par la volonté clairement exprimée des électeurs de ces régions. Grâce à l'implication des acteurs locaux dans la gestion de leurs affaires, les provinces du Sud du Royaume ont connu, depuis leur récupération en 1975, un développement soutenu dans divers domaines. Plusieurs projets ont été réalisés et d'autres en cours de réalisation. Ces projets reflètent la volonté de notre pays de tout mettre en œuvre pour développer cette région et assurer le bien-être et la quiétude à nos compatriotes sahraouis qui ont longtemps souffert de la domination coloniale.


Cette participation massive aux élections est un double message à l'adresse de ceux qui n'ont eu de cesse d'attenter à l'intégrité territoriale du Royaume. Les habitants du Sahara sont plus que jamais attachés à leur marocanité et sont décidés à contribuer à l'édification d'un Maroc moderne et démocratique. Il s'agit d'une preuve supplémentaire et un signal fort dénotant l'attachement fort des habitants des provinces du Sud à leur pays et à ses institutions.


Offensive diplomatique

Le Maroc a entamé une offensive diplomatique au sujet du Sahara. des émissaires royaux avaient sillonné le monde entier, porteurs d’un message de paix et d’une contribution pertinente au règlement de ce différend, peut aujourd’hui se targuer d’avoir enclenché, grâce à sa proposition, une nouvelle dynamique de nature à mettre un terme à ce différend et ouvrir de nouveaux horizons pour la construction maghrébine, bloquée du seul fait de l’acharnement d’un pays voisin à servir la cause du morcellement du Maroc, un pays vieux de plusieurs siècles, fier de son histoire rayonnante sur l’ensemble du Maghreb et en Afrique.


Grâce à cette offensive diplomatique, beaucoup de pays ont reconnu que la proposition marocaine d’autonomie au Sahara est crédible, en ce sens qu’elle s’inspire de modèles expérimentés dans des pays aux traditions démocratiques ancrées en Europe et en Amérique, qui ont fait leur preuve, en matière de gestion locale, dans des régions données en exemple de réussite, qui connaissent aujourd’hui un essor considérable, au plan économique.



Sahara terre des festivals et moussems
Parmi ces festivals et moussems on peut citer ; le moussem "MOUGAR" de Tan Tan ou le grand rassemblement des hommes bleus. Dans cette petite cité en plein Sahara marocain, se déploie chaque année un immense rassemblement de toutes les tribus. Il s’agit d'un véritable rassemblement de plusieurs milliers de nomades des différentes tribus du Sahara marocain qui viennent partager leurs émotions et leur diversité et richesse culturelles, faisant de ce moussem un témoignage vivant à préserver et à valoriser en tant que patrimoine immatériel de l'humanité.


Ce moussem est le témoignage vivant des cultures orales et artistiques marocaines qui représentent une leçon de savoir et de créativité. Il présente au public des spectacles vivants (musique et danses traditionnelles du désert), courses de chameaux, parades de cavaliers nomades, fêtes nocturnes, fantasias, expositions d’art et de scènes de vie du désert.

Rawafid Azawane, Laâyoune en fête ; annuellement Laâyoune vit au rythme de Rawafid Azawane, qui est un festival dédié à la promotion des courants culturels et civilisationnels du grand Sud. Azawane renvoie, dans le dialecte hassani local, aux notions de chant, de poésie, de rythmes musicaux et de danse. Le festival vise, en effet, la sauvegarde du patrimoine culturel sahraoui et sa promotion au plan international grâce à cette rencontre artistique et ce métissage que les promoteurs veulent internationaux. Ce qui distingue ce festival, en plus du programme de musique qui débute avec des spectacles locaux pour aller à la rencontre des cultures mondiale, on peut citer les courses de chameaux.


Le festival de Dakarois ; Ce festival est devenu un événement artistique et sportif très important, il est créateur de solidarité sociale et culturelle. En 2009, le festival est devenu un espace de partage et d’échange entre les jeunes de la région, les champions de glisse et les représentants de la presse. Terre d’accueil pour les nomades du désert, de la mer et du ciel puisque l’Aéropostale y faisait escale, cette ville à la croisée des civilisations, trait d’union entre l’Afrique noire, le Maghreb et l’Europe est un havre de paix où les sports d’eau et de glisse sont en cours d’acquérir leur lettre de noblesse.

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